Eugène Fraikin, préfet (Waremme)

En 1948 (?), FRAIKIN Eugène est nommé préfet à l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme, qui peut officiellement prendre le nom d’Athénée Royal car son directeur (préfet) est licencié en Sciences Economiques.

Mariage de Joseph-Arnold de Corswarem et Charlotte-Constance Dusaillant

Le 23 août 1813, DE CORSWAREM Joseph-Arnold épouse DUSAILLANT Charlotte-Constance, âgée de 16 ans.

Les parents du marié sont DE CORSWAREM Guillaume-Joseph et la Baronne D’AYX DE DENEE Emmanuelle-Josèphe.

Le père de la mariée est le préfet français de Munster.

Naissance de Joseph-Arnold de Corswarem

Le 23 septembre 1770, DE CORSWAREM Joseph-Arnold voit le jour à (?). Ses parents sont DE CORSWAREM Guillaume-Joseph et la Baronne D’AYX DE DENEE Emmanuelle-Josèphe. Il épousera DUSAILLANT Charlotte-Constance, fille du préfet français de Munster.

Mariage de Guillaume-Joseph de Corswarem et Emmanuelle-Josèphe d’Ayx de Denée

En 1763, DE CORSWAREM Guillaume-Joseph épouse la « haute et puissante Dame » la Baronne D’AYX DE DENEE Emmanuelle-Josèphe, chanoinesse du noble et illustre chapitre de Moustier.

Ils auront (au moins) 6 enfants:

  • DE CORSWAREM Clémentine-Joséphine-Françoise-Thérèse, qui épousera le Comte DE LANNOY DE CLERVAUX. Elle sera très douée en musique.
  • DE CORSWAREM Marie-Charlotte, qui épousera DE WAUTIER DE BAILLAMONT Charles
  • DE CORSWAREM Charles-Louis-Auguste, qui sera militaire
  • DE CORSWAREM Joseph-Arnold, qui sera Prince de Rheina-Wolbeck et qui épousera DUSAILLANT Charlotte-Constance, fille du préfet français de Munster
  • DE CORSWAREM Marie-Emmanuelle-Thérèse-Félicie, qui épousera le Chevalier DE MENTEN Léon-Pierre
  • DE CORSWAREM Adolphine-Thérèse-Félicie, qui sera placée sous curatelle

Fernand Houbrexhe, préfet (Waremme)

En 1965, HOUBREXHE Fernand est préfet d’Athénée. Il habite au n° 6 de la rue Charles Lejeune à Waremme. Il est membre de la section de Waremme de la Fédération Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre (F.N.A.P.G).

Eugène Fraikin, préfet (Waremme)

En 1955, FRAIKIN Eugène est préfet de l’Athénée Royal de Waremme.

Le comité de l’association Les Amitiés Françaises (Waremme)

En 1955, le comité de l’association « Les Amitiés Françaises » de Waremme est composé de:

  • DOYEN G., président, commissaire de l’arrondissement de Waremme
  • MAHU Henri, secrétaire, directeur de l’Ecole Provinciale d’Agriculture de Waremme
  • MONJOIE Henri, membre, bourgmestre faisant-fonction de Waremme
  • BEAUDUIN, membre, conseiller communal de Waremme
  • BOVY, membre, directeur de sucrerie
  • COUNE, membre, inspecteur au Ministère des Affaires Economiques
  • DARBE, membre, avocat
  • ETIENNE, membre, fonctionnaire aux émissions mondiales de l’INRI
  • FRAIKIN, membre, préfet de l’Athénée Royal de Waremme
  • HOUBRECHTS, membre, professeur à l’Athénée Royal de Waremme
  • LERGON, membre, professeur à l’Athénée Royal de Waremme
  • LICOUR, membre, major honoraire
  • STASSART, Membre, professeur à l’Ecole Provinciale d’Agriculture de Waremme
  • VERDIN, membre, docteur en médecine

La conscription (France – Belgique)

La conscription est instaurée par la loi Jourdan-Debrel du 17 Thermidor de l’An VI (5 septembre 1798). Elle entre en vigueur en l’An VII et, en France, sera abolie par le Roi LOUIS XVIII en 1814.

En principe, tous les jeunes Français doivent y participer. A l’origine, les plus jeunes conscrits de la classe convoquée doivent partir, sans autre possibilité d’exemption que l’infirmité. Rapidement, des aménagements sont apportés. Les principaux sont la possibilité de se faire remplacer et le tirage au sort.

Le tirage au sort se fait entre les jeunes gens du Canton, au chef-lieu du Canton d’abord, puis au chef-lieu du Département. Les départs à l’armée se font dans un premier temps par une « loterie » au moyen de cailloux blancs ou noirs, puis, à partir de l’An XIII, par des billets sur lesquels sont inscrits des chiffres. L’ordre des numéros obtenus par les conscrits détermine l’ordre des départs, après qu’aient été éliminés les hommes placés dans la Réserve, ajournés ou exemptés.

Le service militaire est de huit ans, chaque année de guerre comptant double. Le gouvernement peut, en cas de nécessité, garder les hommes sous les armes. Environ 25% des conscrits ont été libérés pendant la Paix d’Amiens. Ensuite, jusqu’en 1814, la seule manière légale de quitter les rangs de l’armée sera la mort ou la réforme pour invalidité. Quelques militaires ont bénéficié de congés exceptionnels.

L’instauration de l’Empire amène d’autres aménagements: le fils aîné de parents âgés de plus de 71 ans, l’aîné d’une veuve, le frère d’un militaire en activité de service, mort ou réformé pour invalidité contractée à l’armée sont placés dans la Réserve et ne seront en fait appelés que lors des levées de 1813. Sont définitivement exemptés les réformés pour infirmité, les conscrits mariés avant l’appel et les étudiants se préparant à la prêtrise. Des artistes et les étudiants destinés à certaines professions peuvent aussi être exemptés par le gouvernement. Jusqu’en 1811, les réformés pour taille insuffisante sont définitivement exemptés, mais dans les dernières années de l’Empire, ils peuvent être ajournés pour un nouvel examen à la levée suivante.

Si le motif qui a permis le placement dans la Réserve ou l’exemption disparaissent, le conscrit redevient appelable. L’existence d’un frère enrôlé volontaire ne permet le placement au fond de la Réserve qu’à partir de 1812.

La taille requise pour être soldat ne cessera de diminuer:

  • 1 m 625 jusque l’An VIII
  • 1 m 549 jusqu’en 1813
  • 1 m 495 lors des dernières levées de 1813

Ne pas être compris dans une levée ne permet pas au conscrit de se considérer comme sauvé, car jusqu’en 1813 les hommes ayant tiré au sort depuis 1806 vont être régulièrement convoqués. Les sénatus-consulte du 9 octobre et du 20 novembre 1813 reviennent jusqu’aux classes de l’An XI. En ce qui concerne le Département de l’Ourthe, le préfet refusera de reprendre les listes d’avant 1809, considérant qu’il s’agirait d’un travail inutile.

Le conscrit appelé peut se faire remplacer par un homme, français, de moins de 35 ans, libre d’obligations militaires. Il peut s’agir d’un conscrit de la Réserve, mais si ce dernier est convoqué, le remplacé devra fournir un autre remplaçant ou partir lui-même. En langage de l’époque, on parle de suppléé (celui qui se fait remplacer) et de suppléant (celui qui remplace). Pendant deux ans, le suppléé est responsable du suppléant et si celui-ci déserte, il est tenu de partir immédiatement ou de fournir un nouveau suppléant dans les quinze jours. On peut aussi échanger son numéro avec un conscrit placé plus loin sur la liste. Il s’agit alors de la « substitution ». Celui qui échange est le « substitué », celui qui accepte de partir est le « substituant ». A mesure que se succèdent les levées, de plus en plus gourmandes en hommes, les prix vont monter. En 1798, il est possible de trouver un remplaçant pour 300 francs, et les contrats mentionnent même parfois la possibilité pour le remplacé de se faire rembourser partiellement si la guerre dure moins de six mois. A la fin de l’année 1813, la difficulté de trouver un suppléant est telle que des conscrits ont été obligés de débourser jusqu’à 6.000 francs * pour décider un de ses rares concitoyens disponibles à marcher à sa place.

* (Pour donner une idée de l’importance de cette somme, un ouvrier urbain gagnait un moyenne d’un francs par jour, un journalier dans les campagnes, 85 centimes)

Hubert Rome, prolonge sa convalescence (Momalle)

Le 24 Pluviose de l’An XIII, le Major du 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne écrit au Préfet DESMOUSSEAUX pour l’informer que le nommé ROME Hubert, de Momalle, soldat de son régiment, a obtenu une convalescence pour se rendre dans son village, à dater du 1er Messidor de l’An XII jusqu’au 10 Vendémiaire de l’An XIII, mais qu’il n’est pas encore de retour au Régiment. Le Major demande au Préfet de faire prévenir l’intéressé que s’il n’est pas de retour sous les drapeaux dans les 15 jours, il le dénoncera à la Gendarmerie pour le faire poursuivre et juger comme déserteur.

Jean-Joseph Rome, libéré (Momalle)

Le 18 Prairial de l’An XII, à la suite d’une réclamation, le Préfet de l’Ourthe prend un arrêté pour libérer ROME Jean-Joseph, de Momalle, conscrit réserviste, incorporé dans l’armée active.