La campagne betteravière à la râperie de Waremme

Lors de la campagne betteravière 1976, la râperie de Waremme traite 230.000 tonnes de betteraves, produites sur environ 4.500 hectares. Chaque chargement est pesé. Un échantillon est prélevé et analysé en laboratoire, pour déterminer la teneur en sucre du lot.

Le personnel permanent de la râperie est de 18 ouvriers et 8 employés. Pendant la compagne, le personnel monte à 61 personnes (pour 1976).

Le Centre de Récolte Laitier (Waremme)

En avril 1977, le « Centre de Récolte Laitier » est installé dans le zoning industriel de Waremme.

Le lait et la crème y sont amenés par camion, stockés et refroidis. Des échantillons sont prélevés et analysés.

Il récolte environ 25 millions de litres par an. Le lait est stocké et traité. Il est ensuite envoyé à la laiterie de Recogne ou vers des laiteries étrangères.

La taxe sur les places de cinéma (Waremme)

En 1949, la commune de Waremme prélève une taxe sur les places de cinéma:

  • 8,10% sur les places ne dépassant pas 5 francs
  • 8,70% sur les places de 5 à 8 francs
  • 15,50% sur les places de 8 à 12 francs
  • 18,60% sur les places de 12 à 20 francs
  • 23,25% sur les places de plus de 20 francs

La récolte à Geer

En 1395, lorsque les blés sont fauchés et liés en gerbes à Geer, les fermiers doivent en informer l’abbé de Flône, qui charge sont représentant (le décimateur) de compter les gerbes et de prélever la « tierce gerbe ». Les cultivateurs doivent ensuite charrier les gerbes de la dîme, en la grange du seigneur, dans le village.

Aineffe souscrit au Vicinal

Le 20 mai 1887, la commune d’Aineffe souscrit, 17 actions de 1.000 francs, du Chemin de Fer Vicinal de Huy à Waremme, payables en 90 ans par annuité de 595 francs (intérêts et amortissement compris) prélevée prioritairement sur les dividendes octroyés annuellement à la commune. Si les dividendes ne suffisent pas, la caisse communale devra verser la différence. 

Le bourgmestre de la commune est le Baron D’OTREPPE DE BOUVETTE.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Création d’un chemin de jonction à Waremme

Le 26 mai 1904, Mademoiselle DE LAFONTAINE Alice, autorise la commune de Waremme à prélever gratuitement sur son terrain de la rue de la Centrale (qui deviendra plus tard la rue Gustave Renier), les terres nécessaires au remblai du chemin de jonction entre la route de Celles et la rue de Huy. Ce chemin s’appellera plus tard, rue Stanislas Fleussu.

Un corps de volontaires est levé à Waremme

charles rogier

charles rogier

En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.

Les Waremmiens ne peuvent plus prendre de terre dans la « Motte » de l’ancien château

En octobre 1720, une décision du Conseil de Waremme interdit de prendre de la terre dans la motte de l’ancien château.

Les Waremmiens ne peuvent plus prendre de terre dans les remparts de la ville

Le 14 avril 1720, une décision du Conseil de Waremme interdit de prendre de la terre dans les remparts de la ville, du côté du château.