Le 4 août 1711, l’abbé STEPHANI François, prémissaire, décède à Waremme (Lantremange ?). Les derniers sacrements lui sont administrés par un Père Récollets du couvent des Récollets de Waremme.
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Toussaint-Philippe Frérart, prémissaire (Waremme)
En août 1733, l’abbé FRERART (?) Toussaint-Philippe est prémissaire à Waremme.
Richard Delthour, prémissaire et maître de sports (Waremme)
En février 1730, l’abbé DELTHOUR Richard est prémissaire et maître de sports (professeur ?) à Waremme.
Mort de Richard Delthour (Waremme)
Le 27 avril 1732, l’abbé DELT(H)OUR Richard décède à Waremme. Il était prémissaire et professeur à Waremme. Il sera inhumé dans l’église de Waremme.
Mariage de Henri Jasselette et Françoise Winance (Waremme)
Le 2 juin 1719, JASSELET(TE) Henri et WINANCE Marguerite-Françoise se marient à Waremme. Ils sont tous deux paroissiens de la ville. Ils sont mariés par le prémissaire, l’abbé MINET Laurent.
Mariage de Gabriel Boyer et Marie Malle (Waremme)
Le 1719, BOYER (?) Gabriel et MANNE Marie se marient à Waremme. Ils sont tous deux habitants de la ville. Ils sont mariés par le prémissaire, l’abbé MINET Laurent.
Mariage de Jean de Lattinne et Jeanne Huytors (Waremme – Geer)
Le 13 avril 1720, DE LATTINNE (?) Jean, de Geer, et HUYTORS (?) Jeanne et se marient à Waremme. Ils sont mariés par le prémissaire, l’abbé MINET Laurent.
Mort de Nicolas Ponsard (Hodeige)
Le 16 septembre 1787, l’abbé PONSARD Nicolas, vicaire de Hodeige, Mambour des Pauvres et prémissaire, décède à (?), à l’âge de 85 ans.
Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)
Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:
- Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
- Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.
L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque
Le 16 juillet 1712, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.
- L’église paroissiale est entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart). Elle est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation le droit de nommé le titulaire) du chapitre Saint-Paul de Liège.
- La paroisse comprend 600 communiants, qui communient tous à Pâques.
- Les dîmes sont dues pour deux-tiers au Chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
- Le curé est FLENTIN Jean-Martin, nommé par le Souverain Pontife et par subrogation, à la place du dernier curé décédé. Le curé est payé de 54 muids. Il se plaint beaucoup de ne pas recevoir 30 muids supplémentaires, y compris les messes anniversaires et 2 bonniers de terre et de prés. Sa maison est petite et caduque. Malgré leur promesse, les habitants n’y ont pas fait les travaux de réparation. La maison est dans le pire des états et le toit est ouvert de toutes parts.
- La Fabrique d’église est payée de 54 muids d’épeautre. Les biens sont sans doute grevés de quelques charges: 10 muids au prémissaire, 5 au mambour, 2 pour les linges et astiquer les cuivres. De même, on distribue aux pauvres de la paroisse 4 muids sous forme de pain. Le restant est donné au « luminaire » de l’église (entretien de l’église, lampes, cierges, hosties, houille, …)
- Le mambour est JOSSART Gilles. Les comptes sont rendus depuis 2 ans par les mambours en présence des représentants de l’archidiacre et les comptes suivants sont prêts.
- L’autel de Sainte-Marie Majeur est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de Huy. Il est tenu à dire deux messes hebdomadaires. Il est desservi par MINNET Laurent au maître-autel. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DISTIER D., chanoine de Saint-Jean, pourvu par Rome. On devrait y dire une messe, mais elle n’est plus dite depuis quelque temps. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
- L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, de Monsieur DE CORSWAREM et de Monsieur DE WAROUX. La messe est hebdomadaire. Les recteurs sont DE HERVE Otton-Henri, chanoine de Sainte-Croix, et MARON Guillaume. Elle n’est pas desservie par DE HERVE Otton-Henri, mais bien par MARON Guillaume.
- L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Le recteur est DANGLEUR Guillaume. On doit y dire une messe hebdomadaire. Il est desservi par MINET Laurent. Les bénéficent s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
- L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER Hubert, curé de Villers-l’Evêque. On y célèbre une messe à la fête de Saint-Nicolas, bien que les visites précédentes en mentionnent plusieurs.
- L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est ISTA François. Le curé ignore par quelle autorité il fut fondé (désigné). On y dit une messe tous les 15 jours, célébrée par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Catherine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. On y célèbre une messe hebdomadaire, par les Pères Récollets. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
- La marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI Guillaume, curé de Bergilers, qui se fait remplacer par FRAIPONT Philippe. Elle répond de 18 muids, mais elle récolte seulement 4 muids d’épeautre. Elle a en outre des gerbes de blé des propriétaires et de ceux qui ne le sont pas, un dizeau, qui est la dixième partie d’un muid d’épeautre ou d’avoine.
- Les murs du choeur ont besoin de réparations, le plafond est en bon état. La liaison entre le choeur et la nef a besoin de nombreuses réparations, tant au plafond qu’aux fenêtres et aux murs des bas-côtés. Les bas-côtés manquent de plafond.
- Le plafond de la nef et la toiture sont sans valeur et troués de tous côtés, de sorte que les paroissiens sont obligés de sortir de l’édifice quand il pleut, ce dont ils se plaignent grandement. Les murs du choeur sont en très mauvais état et menacent ruine prochainement. le toit est troué partout de sorte qu’il pleut sur l’autel et l’officiant. Le plafond est de bonne qualité, mais pourri à cause de la pluie, par manque de réparations aux toits. La communauté est disposée à placer un plafond au bas-côté et comme ils ne s’en sont pas préoccupés depuis longtemps, les murs et les plafonds sont déblanchis.
- Le maître-autel est consacré; il n’y a pas d’antependium. La lampe du Saint-Sacrement brûle de manière continue.
- Le beau et gracieux pied de l’ostensoir a perdu en partie sa dorure, une partie est désargentée, mais d’autres parties sont argentées. Cela convient à la communauté.
- Le ciboire est d’argent.
- On dit qu’un des calices d’argent viendrait du chapitre de Saint-Paul, mais il est seulement d’origine liégeoise. Il est entre les mains de Monsieur DE LABRIQUE, chanoine de Sainte-Croix.
- Les ampoules des Huiles Saintes sont d’argent.
- Il y a assez de linges.
- Il y a un missel relativement bon, un seul antophonaire en bon état et l’autre si abîmé qu’il ne peut être utilisé. Il y a aussi quelques livres sans aucune valeur.
- Il y a deux confessionnaux placés de manière inconvenante dans le choeur. L’Archidiacre ordonne de les déplacer dans les chapelles entre le choeur et la nef.
- Il n’y a pas de sacristie, mais les ornements sont dissimulés derrière le maître-autel.
- Il n’y a qu’un seul autel où sont les 7 bénéfices. Antérieurement, il y avait plusieurs autels et à présent le lieu convenable pour en ériger serait les deux chapelles situées de part et d’autre de la jonction du choeur et de la nef.
- Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements. Les ornements ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église. Ils ont payé 10 florins.
- Le bénéfice de Saint-Marie Mineure manque de tout. On enjoint la Fabrique d’église de payer 5 florins.
- Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
- Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout et on ne lui promet rien.
- Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout. La Fabrique d’église a payé.
- Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout. La Fabrique d’église promet de payer.
- Il y a des registres de baptêmes, de mariages et de décès. On enjoint le curé à tenir un registre des confirmations.
- Il y a une clôture et une fermeture aux fonts baptismaux.
- Du côté oriental et du côté septentrional, la tour est tout à fait prête à s’écrouler. Les habitants disent que ces réparations incombes au chapitre cathédral par qui la tour a déjà été réparée, il y a quelques années. Le chapitre envisage de mener à bien ces réparations dans peu de temps.
- Il y a 4 cloches. La plus grosse est décimale, une autre de la communauté et les deux dernières de l’église.
- Le cimetière est fermé.
- La Mense des Pauvres a 200 muids d’épeautre. Elle doit 10 muids au prémissaire, 12 au mambour et les charges se montent à un total de 50 muids. A partir de 1693, 10 muids ont été mis en gage. On enjoint aux bourgmestres, soit de procéder au rachat, ou au moins de prolonger l’hypothèque. Les revenus sont bien distribués aux pauvres de toute la paroisse par des billets envoyés par le porteur au mambour.
- Les mambours sont JOSSART Gilles, qui gère en alternance avec LEONARD Henri les biens des pauvres et ceux de l’hôpital, tous deux par commission de l’Archidiacre.
- L’hôpital est riche de 57 muids d’épeautre, chargés de 10 muids pour le prémissaire, 8 pour le mambour et 8 autres gagés depuis plusieurs années dont le terme est écoulé depuis longtemps. L’Archidiacre enjoint le rachat des biens immobiliers ou au moins de prolonger l’hypothèque. On distribue partie aux pèlerins de passage, partie aux pauvres de la paroisse.
- Il n’y a pas de chapelain, à cause du manque de compétence (il ne s’agit pas de la capacité intellectuelle qu’aurait le curé à gérer sa paroisse, mais d’éléments matériels: terres, revenus, messes anniversaires, legs, dîmes, …, dont il bénéficie et qui l’amènent à pouvoir gérer correctement sa paroisse).
- Le chapitre de Saint-Lambert doit réparer la nef; le chapitre de Saint-Paul le choeur et cela selon un avis arbitral de 1353. Le curé y est aussi tenu en proportion. Pour les endroits intermédiaires, ou chapelles entre choeur et nef, ils y sont tenus de part et d’autre, à dépenses communes, selon une proportion de l’Archidiacre LIVERLO et acceptée par l’un et l’autre chapitre le 28 novembre 1687.
- Le curé se plaint qu’affluent à Waremme certains étrangers qui ne veulent pas révéler leur origine, leur baptême ou leur état matrimonial et que certains séculiers soient aidés par la communauté.
- Dans cette paroisse, il y a une chapelle de 1711, construite avec la permission de l’évêque, sur le chemin qui va de Waremme à Louvain, au lieu-dit « à la Voye Saint-Pierre »; cette chapelle est convenablement ornée; elle a été érigée par la charité du peuple de Waremme et d’autres.