Waremme décide d’araser la butte de l’ancien château

Le 11 avril 1839, le conseil communal de Waremme décide de faire abattre la butte sur laquelle se trouvait l’ancien château de la ville, pour y aménager un jardin pour le presbytère. Le vente des arbres qui croissent sur cette butte devrait financer les travaux d’arasement.

A quoi ressemble Waremme ?

Avant 1838, aucune route, aucun chemin empierré n’arrive à Waremme. Pendant la mauvaise saison, les chemins sont absolument impraticables. Les transports urgents se font le plus souvent à dos de cheval. Pour arriver au centre de la ville, seul pourvu d’un mauvais pavé, les habitants sont obligés d’emprunter des sentiers interdits aux charrois et aux bestiaux.

Le soir, cette circulation est particulièrement incommode et dangereuse, même dans la ville. Faute d’éclairage, il est nécessaire de se munir d’une lanterne. Des tas de fumier sont disposés devant les maisons, dégageant des mares nauséabondes.

Le presbytère est une petite maison humide et délabrée. La caserne de gendarmerie, établie dans l’ancien couvent, est dans un état déplorable. Le bâtiment de l’école n’est pas en meilleur état. Faute de local, les audiences de la Justice de Paix se tiennent dans la salle exiguë du Conseil communal.

Projets de travaux à Waremme

Le 21 septembre 1992, le conseil communal de Waremme débloque des fonds pour parachever les travaux d’aménagement de la rue des Prés en « zone 30 ». Il vote également le projet d’installation du chauffage central au presbytère de Waremme, pour une somme estimée de 498.995 francs belges.

Le Patronage Saint-Materne (Waremme)

En mai 1940, le vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Waremme, BRANDT Léonard, organise les loisirs des garçons le dimanche après-midi, au Patronage Saint-Materne et dans les jardins qui s’étendent du prebytère et de l’ancienne centrale électrique, jusqu’au Geer.

La Centrale Electrique de Waremme

En 1911, la Centrale Electrique de Waremme est construite, rue Sous-le-Château, non loin de la fontaine qui alimente le Rèwe (cette fontaine sera plus tard recouverte par la caserne des pompiers), à côté du presbytère, pour fournir le courant à la ville. Les réverbères commencent à disparaître. Elle fonctionnera jusqu’en 1935.

Restauration du presbytère (Waremme)

En 1896, le presbytère de Waremme, bâti à l’emplacement de l’ancien château, est restauré.

La Motte est arasée (Waremme)

Vers 1840, la Motte, endroit où le château de Waremme s’est élevé jadis, est nivelée lors de l’aménagement du nouveau presbytère. Le jardin du Doyen sera aménagé à l’emplacement de l’ancienne forteresse (en fait un simple donjon).

BOUX Pierre assiste à cet arasement. Il précise que la butte avait une hauteur de 7 à 8 mètres et un diamètre à sa base de 34 à 48 mètres. Si on prolonge en ligne droite vers le Geer l’axe de la rue du Perron, cette ligne imaginaire passe par le centre de la butte.

Cette motte faisait partie d’un complexe médiéval défensif (mais portait néanmoins le nom de « tombe »). Elle était la base de l’ancien château de la ville.

A proximité de cet endroit se trouvait jadis la « Fontaine du Rèwe ».

Construction du presbytère de Berloz

En 1779 (1769 ?), l’entrepreneur PHILIPPART et le menuisier COLLARD de Waremme construisent le presbytère de Berloz, près de l’église.

Le presbytère sera réparé par la ville (Waremme)

Le 15 mai 1771, suite au procès intenté à la ville par le curé BOURDON Jacques, celle-ci est condamnée à payer les frais de réparation de la maison pastorale.