Le couvre-feu est imposé (Waremme – Allemagne)

Le 27 août 1914, les Allemands imposent un couvre-feu à Waremme. Les occupants interdisent aux habitants de se trouver sur la rue après 8 heures du soir. Exception est faite pour les prêtres, les médecins, les sages-femmes, les membres de la Croix-Rouge, pour autant qu’ils se trouvent dans l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent également se procurer un laisser-passer chez le commandant de la place. Toute infraction à cet ordre est punie par une arrestation immédiate.

Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)

Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.

Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.

Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance

Baptème de Clovis et progression du christianisme (Gaule)

clovis

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Pendant son long règne, CLOVIS étend sa domination sur une grande partie de la Gaule. L’évangélisation de la Hesbaye prend un nouvel essor après son baptême par SAINT-REMI, le 25 décembre 496. CLOVIS devient le protecteur de la foi catholique. Des catéchistes itinérants élèvent des oratoires en différents lieux de la Gaule : Neustrie, en Austrasie et, plus que probablement à Waremme. Ces oratoires, où des prêtres célèbrent la messe, sont souvent construits par les grands propriétaires dans leur domaine. Ils vont se multiplier et devenir peu à peu des églises paroissiales.

Pendant le règne de CLOVIS, la région passe aux mains de BOIDENT, premier Comte de Tongres et Marquis de Hesbaye. Il serait le fils du Duc D’ARDENNE Henri et d’AYLIS, la sœur de CLOVIS. BOIDENT décide de rebâtir les villes détruites par les Huns.