Le 3 juin 1792, décès du Prince-Evêque de Liège DE HOENSBROECK.
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Poursuites contre Jean-Henri Christiani (Waremme – Liège)
Le 29 septembre 1776, l »huiiser LEGROS Antoine remet à CHRISTIANI Jean-Henri copie de la requête adressée à son encontre, au Prince-Evêque de Liège, par le bourgmestre de Waremme MONJOIE Joseph.
On doit plaider en français à Corswarem
En 1778, considérant que la langue française est devenue « la plus commune et générale à Corswarem », le Prince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK Charles-François, interdit de plaider en flamand devant la cour locale.
Création de « L’Emulation » (Liège)
En 1779, le Pince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK Charles-François, ouvre la Société d’Emulation, institution d’enseignement et d’action, qui a pour but d’exalter les grands hommes et les grandes oeuvres, ainsi que de s’efforcer de combattre les préjugés.
Jean-henri Christiani arrache un mandement du Prince-Evêque et est dénoncé par le bourgmestre de Waremme
En 1775, le bourgmestre de Waremme, MONJOIE Joseph, adresse une requête au Prince-Evêque de Liège:
« … Les Bourgmestres et Magistrats de votre Bonne Ville de Waremme le Château, en acquit de leur devoir et à la suite du serment de fidélité qu’ils ont pretté à leure admission, envers vot Illustrissime Personne, ont l’honneur de remontrer très respectueusement à votre Altesse Celsissime qu’étant insinué du mandement en date du vingt-deux aoust dernier concernant la Convention faitte entre sa Majesté très Chrétienne (le Roi de France LOUIS XVI) et votre ditte Altesse au sujet de la restitution réciproque des déserteurs, ledit magistrat remontrant auroit fait publier ledit mandement au Péron de leure ville par leur Secrétaire et desuitte commandé à leur Huissier de l’afficher à leur hôtel de ville pour la connoissance d’un chacun come il leur était prescrit, le tout exécuté le trentun aoust dernier, ainsi qu’il conste de l’attestation cy-jointe sub numéro primo.
Mais ils apprennent avec surprise que le nommé CHRISTIANI Jean-Henri nottaire immatriculé, se rendit le même jour à leur hôtel et aiant lu ou regardé ce mandement affiché un peu auparavant, par ordre de votre Altesse et d’autorité magistrale, transporté de colère l’at arraché, s’étant émancipé de déchirer une partie dudit mandement par morceau et le jetter à terre dans la boue, et ne pouvant atteindre le résidu, attendu que le mandement était mis trop haut pour sa portée, il se munit d’une chaise et l’arracha entièrement, en justification de quoi se rejoignent trois déclarations passées par différentes personnes.
Et comme des acts pareils sont essetiellement attentoirs à vôtre autorité principalle, Monseigneur, impotans un mépris manifeste des Edits de votre Altesse, qui doivent être, de tous ses sujets, regardés comme une loi sacrée, digne de vénération, outre que ces cations sont vis-à-vis d’un magistrat réputées pour félonnes et turbatives, lequel dans l’administration de son office et en donnant parition aux ordres de son Prince, se voit contrecarré, empêché, foulé et lézé énormissimement par le fait sus-deplaindu.
A ces causes, le magistrat remontrant, ne pouvant en conscience tolérer un mépris publiq des ordonnances de votre Altesse et se voiant également souverainement méprisé, joint à cela la notoriété du fait établie par les déclarations cy-dessus, supplie respectueusement votre dite Altesse de porvoir à charge dudit CHRISTIANI, ainsi et comme elle trouvera le mieux convenir.
Quoi Faisant
Joseph MONJOIE, Bourgmaître Régent à cet effet commis et constitué de notre Magistrat … »
Le bourgmestre doit verser 4 florins et 10 sous de droits afférents à cette requête.
La « Violette » est prise à Liège
Le 18 août 1789, la « Violette » est prise sans heurts à Liège. Les deux nouveaux bourgmestres à peine élus, DE CHESTRET Jean-Remy et FABRY Jacques-Joseph, contraignent le Prince-Evêque HOENSBROECK, ramené de Seraing, à abolir le règlement contesté de 1684 et à avaliser un nouvel ordre communal, plus démocratique.
Liège au ban de l’Empire
Liège adhère à la Ligue d’Augsbourg
Le 8 avril 1689, en tant que vassal de l’empereur, le Prince-Evêque de Liège, D’ELDEREN Jean-Louis, est contraint d’adhérer à la Ligue d’Augsbourg, réunissant notamment l’Empire, l’Espagne, les Provinces-Unies et l’Angleterre. Les Prince-Evêque doit lever une armée.
Traité entre le Prince-Evêque et le Roi de France
En janvier 1672, le roi de France, LOUIS XIV, conclut un traité d’alliance offensive avec le Prince-Evêque, DE BAVIERE Maximilien-Henri, qui s’engage uniquement en tant qu’Electeur de Cologne. En théorie, le Pays de Liège, neutre, n’est pas partie belligérante. Mais dans les faits, et l’Electorat de Cologne, et la Principauté de Liège, serviront de base aux opérations militaires.
Les Grignoux se vengent sur les partisans du Prince-Evêque
En juin 1636, par mesure de rétorsion contre le fléau des Croates, qui ont été appelés par le Prince-Evêque, DE BAVIERE Ferdinand, les Grignoux de Liège ravagent les domaines hesbignons des partisans de ce Prince: les terres de DE BOCHOLTZ Godefroid à Oreye et celles de CURTIUS Jean à Grand-Axhe.





