Saint-Joseph sera fêté (Liège)

En 1642, le Prince-Evêque, DE BAVIERE Ferdinand, inaugure la fête de la Saint-Joseph au calendrier diocésain.

Un séminaire à Saint-Trond

En 1589, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, crée un petit séminaire à Saint-Trond. Dès l’année suivante, il sera fréquenté par plus de trente élèves.

Le Prince-Evêque veut préserver les forêts (Liège)

En 1551, le Prince-Evêque de Liège édicte un mandement visant la protection des forêts et des arbres.

Les forêts hesbignonnes sont en danger

Le 8 mai 1655, le vieux mandement du Prince-Evêque de 1551, visant la protection des forêts, est assorti d’une clause supplémentaire. Il est désormais défendu « sous prétexte de récréation du mois de mai, du Grand Feu du Carême, des fêtes du vénérable Saint-Sacrement et autres particulières, … de couper arbres et stalons formés et autres rameaux et bois de moindre état de valeur, pour en faire feux et autres semblables … Lesdits bois et forêts venant à ce moyen et à la fin estre entièrement dépeuplés et ruinés. »

Le Prince-Evêque veut limiter les moutons (Hesbaye – Liège)

Le 5 mai 1656, un mandement du Prince-Evêque de Liège concernant « les bêtes à laine du quartier de Hesbaye » fustige les détenteurs de troupeaux pléthoriques, ceux qui « faisant trafic avec mouton, en achetant quantité, les mèneroient pâturer es communes et jouxhiers » provoquant un état de surpâturage. Il défend donc aux éleveurs hesbignons de tenir plus d’ovins que « ne peuvent passer l’hiver avec le fourrage et dîmes y revenantes ».

Martin-Antoine Delrio publie le « Disquisitiones Magicae » (Liège)

En 1593, le prêtre Jésuite, l’abbé DELRIO Martin-Antoine publie « Disquisitiones Magicae », (Recherches sur la Magie), dédicacé (en 1599) au Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, dans lequel il assimile hérésie et sorcellerie. En associant les termes « sorcière » et « vadoise » dans certains procès, DE BAVIERE Ernest a peut-être trouvé un moyen astucieux pour contourner la législation officielle liégeoise en matière d’hérésie, qu’il estime trop lente et trop laxiste, et pour extirper de façon radicale les derniers foyers de dissidence religieuse.

L’ouvrage porte sur la recherche d’informations et sur la punition des sorciers et sorcières par les juges. Il leur enjoint d’être inflexibles et de les condamner à mort, en les ayant préalablement torturés; de confisquer l’entièreté de leurs biens. Il les exhorte à exhumer le corps des sorciers, seraient-ils ensevelis depuis 40 ans !, de les réduire en cendres et de les priver de sépulture. Il proclame que les juges commettraient un péché mortel s’ils refusaient de condamner à mort un sorcier ou une sorcière.

ernest de bavière prince-évêque de liège

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Le jugement des « Sorcières » sera plus expéditif (Liège)

ernest de bavière prince-évêque de liège

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Le 30 décembre 1608, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, publie un mandement épiscopal destiné à accélérer la procédure judiciaire en matière de procès de sorcellerie et à la rendre moins coûteuse, étant donné que « les sorciers et sorcières sont des gens pauvres et misérables ».

Création de milices rurales (Liège)

erard de la marck prince-évêque

erard de la marck prince-évêque

En 1518, le Prince-Evêque DE LA MARCK Erard met sur pied une véritable « Milice d’Etat », pour poursuivre et arrêter les mauvais garçons qui passent la frontière, détroussent les marchands et brûlent les fermes. Il enrôle tous les hommes valides de 18 à 60 ans, qui constituent, à travers le pays, une force potentielle de 6000 défenseurs.

Avec leurs armes de fortune, ils sont chargés, à l’appel des officiers du Prince, d’assurer la sécurité de leur village, de leur région, voire de participer à la défense des frontières en cas d’attaque du pays.

Ces milices rurales, armées de bric et de broc, jouent un rôle non négligeable dans la protection et le maintien de la sécurité locale. Elles peuvent même tenir en respect ou jouer un effet dissuasif sur une troupe de mercenaires pas trop nombreuse et pas trop motivée.

Mandement du Prince-Evêque (Liège – Hesbaye)

En juin 1563, le Prince-Evêque de Liège adresse un mandement au Bailli de Hesbaye:

« Vu les mauvaises rues, voies et chemins (…) à raison desquelles nos communs sujets et marchands … ne peuvent (…) passer, chevaucher ni charrier pour le mauvais entretien et réparation d’iceux, il est prescrit à tout seigneur et communauté de faire visiter par la justice (…) toutes fosses droites, rues, voies, ponts, rivières, ruisseaux et passages, de les faire réparer et sous leur pertinente largeur (?) faire élargir et profonder, que l’eau puisse passer et les dits chemins sécher; et tous autres chemins fera un chacun réparer et refaire là et si avant que s’extendent les héritages (propriétés); et ce dans un délai de 2 mois après proclamation de l’édit, sous peine d’une amende de 12 florins. »

L’urgence semble telle que le Prince autorise d’y oeuvrer les dimanches et les jours de fête, après la grand-messe. La plantation d’arbres le long des chemins est encouragée; les frais étant partagés entre le Seigneur, l’autorité publique et le riverain. Les officiers de justice (échevins, mayeur) sont inviter à faire l’inspection de la voirie deux fois l’an: la veille de la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Remy (1er octobre).

L’écrit devient de plus en plus important (Liège)

En 1551, un mandement du Prince-Evêque de Liège rend obligatoire la présence d’un greffier dans le cas où une cour de justice locale s’avère totalement incompétente en matière de lecture. D’une société médiévale basée sur l’oralité, nous entrons dans une ère où l’écrit prend de plus en plus d’importance.