Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt

En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.

Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.

Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.

La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.

La « Concordia Amicabilis » (Malmedy – Liège – Lantremange)

Le 12 mars 1300, une convention amiable, appelée « Concordia Amicabilis », est signée entre l’Abbé de Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, à propos du village de Lantremange.

Malmedy y abandonne le droit seigneurial de nomination de la Cour de Justice. L’avoué y est devenu héréditaire. Il percevra les amendes. Il sera soumis au Prince-Evêque de Liège et à sa Cour féodale. Progressivement, les avoués de Lantremange vont prendre le titre de « Seigneur de Lantremange ».

Léonard de Streel, conseiller (Liège)

En 1770, le chevalier DE STREEL Léonard est la la tête du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège.

Le problème de Lantremange, réglé ?

Les 7 et 8 mai 1768, le Prince-Abbé de Stavelot-Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, D’OUTREMONT Charles, ratifient une convention destinée à mettre fin aux différends qui existent entre les deux Etats.

Cette convention prévoit, notamment, la nomination de commissaires qui doivent régler les désaccords à propos de Lantremange.

Stavelot ne se soumet pas

Le 29 juillet 1611, DE JAYMAERT Jean adresse une supplique au Prince-Evêque de Liège, dans laquelle il proteste contre les officiers stavelotins qui n’appliquent pas les décisions prises en 1607.

Lantremange au sein d’une contestation

En 1701, la Principauté de Stavelot adresse un recours au Haut-Directoire du Cercle de Westphalie, afin de défendre Lantremange et d’autres villages contre l’usurpation du Prince-Evêque de Liège. Ce dernier sera débouté.

Baudouin 1er de Jeneffe, cautionnaire (Waremme)

Le 21 avril 1234, DE JENEFFE Baudouin, châtelain de Waremme, fait partie des cautionnaires que D’EPPES Willeric, sorti de prison, donne au Prince-Evêque de Liège, en garantie de sa renonciation complète aux droits qu’il prétendait avoir à Havelange et à Gozée.

Les nobles vassaux de Jeneffe (Liège)

Le 14 février 1220, DE JENEFFE Libert et son fils, DE JENEFFE Baudouin, comparaissent parmi les nobles vassaux (vini nobiles) de l’Evêque de Liège, DE PIERREPONT Hugues.

Le Journal Général de l’Europe, mal vu (Liège – Herve – Pays-Bas)

Vers 1786, devant l’opposition du gouvernement du Prince-Evêque de Liège, le « Journal Général de l’Europe », paraît à Herve, ville dépendant des Pays-Bas autrichiens.

Le Baron De Fregval, commissaire des guerres (Liège)

En août 1746, le Baron DE FREGVAL est le commissaire des guerres du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Jean-Théodore.