Des prisonniers chez « Mélotte » (Remicourt)

Le 12 mai 1940, des soldats belges prisonniers sont regroupés par les Allemands dans le hall de l’usine « MELOTTE », à Remicourt. Ils partiront le lendemain, en colonnes, vers le stade de football de Tongres, où s’effectue le regroupement des prisonniers.

La « Campagne des 18 jours » (Belgique – Allemagne)

Le 28 mai 1940, le bilan humain de la « Campagne des 18 jours », qui a débuté lors de l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes, le 10 mai 1940, est le suivant:

  • 6.200 soldats belges tués au combat
  • 2.000 soldats belges, faits prisonniers, morts en captivité
  • 1.000 soldats belges qui mourront des suites de leur captivité
  • 13.000 civils belges tués
  • 10.253 soldats allemands tués
  • 8.453 soldats allemands disparus
  • 45.000 soldats allemands blessés

L’Oeuvre d’Assistance aux Blessés, Prisonniers er Victimes Civiles de la Guerre (Liège)

En septembre 1940, « l’Oeuvre d’Assistance aux Blessés, Prisonniers et Victimes Civiles de la Guerre » est installée au boulevard de la Sauvenière, à Liège.

Embuscade au « Cheval Blanc » et exécutions (Freloux – Streel – Allemagne)

Le 5 septembre 1944, le Résistant du groupe « Zoro, LINCHET Henri, dit « Alexandre », poste une dizaine de ses hommes en embuscade, au lieu-dit « Le Cheval Blanc », à Freloux, notamment:

  • BOEKER Antoine, dit « Constant »
  • MASSART Albert, dit « Max »
  • PEILLIEN Jean-Baptiste, dit « Ramuntcho »
  • LITTLE Henry, dit « Jim »
  • RORIVE Jean, dit « Grincheux »
  • DETHIER Edmond
  • FRANKINET Laurent
  • YOUNGBLOOD Jérôme

Ils attaquent un convoi allemand de trois véhicules, venant de Noville. Après un bref combat, les Résistants font huit prisonniers, qui sont emmenés à la ferme de Streel.

Une seconde colonne de véhicules allemands arrive sur les lieux. Ces militaires constatent les traces de l’agression et trouvent des cadavres de leurs compatriotes dans un champ voisin. Ils envahissent le moulin de Momalle, tout proche, le fouille à la recherche des « terroristes », prennent les habitants en otage et incendient les bâtiments.

Un peu plus tard, un camion allemand est encore mitraillé dans la campagne entre Fooz et Freloux. Le chauffeur, blessé, est emmené dans la cour de la ferme de Streel.

Des instructions sont demandées à DERWA Arthur, dit « Zoro », sur le sort à réserver aux Allemands détenus dans la ferme. Il répond qu’il ne faut pas s’embarrasser de prisonniers en ce moment. Ils sont exécutés d’une balle dans la tête et enterrés dans le jardin du fermier.

Des enfants de prisonniers à Hodeige

Le 18 juillet 1943, 250 enfants de prisonniers de guerre liégeois sont amenés à Hodeige, par le Service Social Mosan, pour se refaire une santé au bon air. Ils sont accueillis par le bourgmestre, CORRIN Joseph.

La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.

Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.

Fête au bénéfice des prisonniers (Waremme – Allemagne)

En 1940, une fête de bienfaisance est organisée au château de Longchamps, à Waremme, au bénéfice des prisonniers en Allemagne. Y participent notamment:

  • MATERNE Georges, d’Oleye
  • RENIER Elise
  • CLOOTS-RENIER Yvonne
  • RENIER Alice
  • PINTE Lucien, d’oleye
  • VANHERCK Nelly
  • JOACHIM Maurice
  • ROBERT Norbert
  • GERITS (?), dit « Guigui »

Des colis pour les prisonniers (Waremme – Liège – Allemagne)

En août 1940, des colis de vivres non périssables et de vêtements sont préparés au Collège Saint-Louis de Waremme. Ils sont ensuite transportés au siège de la Croix-Rouge, à Liège. Enfin, ils sont acheminés vers les camps de prisonniers, en Allemagne.

Les prisonniers de Waremme à Tongres

Le 14 mai 1940, les nombreux prisonniers, enfermés à l’église de Waremme, sont alignés trois par trois et emmenés vers Tongres.

Il faut ramasser les armes (Waremme)

Le 13 mai 1940, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, charge le garde-champêtre, VANDEVELDE Charles, dit « Tchâle li Garde », de ramasser les armes et autres objets militaires, retirés aux prisonniers, qui jonchent les rues de la ville et principalement la rue Joseph Wauters. A l’aide d’une charrette à bras, celui-ci les rassemble dans la cour de l’Ecole Moyenne.