Une fête pour aider les prisonniers (Waremme)

En 1942, une grande fancy-fair est organisée dans le vaste parc du château de Selys-Longchamps, par RENSON René, pour financer l’envoi de colis aux prisonniers de guerre waremmiens, secourus par le service social waremmien.

A cette occasion, l’Orangerie du château est transformée en « bodega » où se produisent des artistes amateurs. BERGER Léon et GONNE Ninie y chantent une sélection d’opérettes.

Des enfants de prisonniers à Lantremange

Le 18 octobre 1942, 250 enfants de prisonniers arrivent, sous la pluie, à Lantremange, (qui compte environ 500 habitants). Ils sont escortés par le Service Social Mosan.

Les premiers prisonniers de guerre sont de retour (Waremme – Allemagne)

Le 23 juin 1941, des prisonniers de guerre waremmiens rentrent en bonne santé : CROTTEUX Jean et PETRY Georges.

Collecte au profit des prisonniers de guerre (Waremme – Allemagne)

Le 3 juin 1941, une collecte au profit des prisonniers de guerre est réalisée aux usines « MOES » à Waremme. On récolte 852 francs.

Les Waremmiens, victimes de l’invasion allemande (Waremme – Allemagne)

Le 18 mai 1941, à la messe de dix heures, à l’église Saint-Pierre de Waremme, le Doyen évoque les Waremmiens tombés au champ d’honneur : l’abbé HOGE, les soldats MARCHOUL, JOIRET et VANACKEN, ainsi que les 82 prisonniers de guerre.

Mort d’Arnold Hendrix (Waremme – Pays-Bas – Allemagne)

Le 9 juin 1940, le sergent au 14ème Régiment de Ligne, HENDRIX Jean Hubert Arnold de Waremme (matricule: 114 39487), périt dans le naufrage du « Rhenus 127 », au large de Willemstad aux Pays-Bas. Ce navire transporte des prisonniers de guerre belges vers l’Allemagne. Il sera inhumé dans une fosse commune aux Pays-Bas. Sa veuve est MASSAU Marthe-Marie-Adeline.

Mort d’Arthur Vanacken (Waremme – Pays-Bas – Allemagne)

Le 9 juin 1940, le soldat VANACKEN Arthur-Jean-Auguste-Eugène-Ghislain, de Waremme, périt dans le naufrage du « Rhenus 127 », au large de Willemstad aux Pays-Bas. Ce navire transporte des prisonniers de guerre belges vers l’Allemagne. Dans le civil, VANACKEN Arthur était coiffeur.

De nouveaux blessés arrivent à Waremme

De nombreux blessés français des sanglants combats de Hannut et de Jodoigne, sont amenés au Collège Saint-Louis de Waremme, transformé pour la circonstance en hôpital de campagne.

Il y a peu de résistance à Waremme

Le 12 mai 1940, vers huit heures du matin, des motocyclistes et des fantassins allemands traversent Waremme, en rang par trois, entrecoupés, de temps à autre, par un autre véhicule motorisé ou tiré par des chevaux. Dans la rue Joseph Wauters, une rafale éclate, tirée vers le bas de l’avenue Reine Astrid. Une autre rafale est tirée vers la gare.

Pris au piège par la progression foudroyante de l’ennemi, de nombreux soldats qui ont passé la nuit chez l’habitant, sont faits prisonniers et sont rassemblés dans la rue Joseph Wauters, avant d’être emmenés en colonne, vers Oreye et Tongres.

Les Panzers allemands entrent dans Waremme

Le 12 mai 1940, dimanche de Pentecôte, vers 5 heures du matin, les chars du 35ème Panzer-Regiment de la Wehrmacht, quittent Grandville où ils ont passés la nuit. Ils se dirigent vers Waremme et y pénètrent  pendant que le doyen AANDEKERK dit la première messe. Ils ont été précédés par trois engins de reconnaissance. Ils ne rencontrent pas de grande résistance.

Une fusillade éclate dans le quartier de la Porte de Liège. Plusieurs soldats belges sont abattus. Les Allemands laissent les cadavres alignés sur le trottoir, pour dissuader ceux qui auraient encore des velléités de résistance. Deux motards belges, en side-car ouvrent le feu sur les Allemands, à la mitraillette. Ceux-ci ripostent à la mitrailleuse lourde. Les deux intrépides sont blessés et faits prisonniers.