Mode de vie en Hesbaye au début du 19ème siècle

Entre 1806 et 1813, le Français THOMASSIN Louis-François rédige Le « Mémoire Statistique ». Il est chef de la division des finances à la Préfecture du Département de l’Ourthe.

Il décrit un peuple très attaché au catholicisme et aux figures ecclésiastiques qui l’incarnent; mais aussi un peuple peu instruit et revendicatif, friand de procès.

Il trace une ligne de partage entre Flamands et Wallons, mais surtout entre classes sociales. Les rares fermiers, propriétaires et locataires, exercent un réel pouvoir sur les nombreux ouvriers agricoles et manoeuvres, qu’ils peuvent congédier à discrétion et qui nourrissent dès lors à leur endroit une rancune tenace.

THOMASSIN observe, par ailleurs, un paradoxe: bien que vivant sur le sol le plus productif du département, le Hesbignon se nourrit très mal, préférant exporter le fruit de son travail et s’alimenter de pain de seigle mal cuit, de lard et de pommes de terre. Seuls les plus aisés dérogent à cette règle.

Il note la présence de débits de boissons dans chaque village mais l’absence presque totale d’auberges, sauf sur la route de Liège à Bruxelles et à Waremme même.

De ce portrait, peu flatteur, on peut encore épingler deux traits significatifs:

  • l’importante consommation d’alcool (de bière et, surtout près de la Meuse, d’eau de vie de grains) qui ne contribue guère à apaiser les esprits;
  • une conception très utilitariste des priorités. THOMASSIN écrit, en effet, que le fermier et le cultivateur de Hesbaye se déterminent difficilement à la plus légère des dépenses pour faire administrer des secours à sa femme et à ses enfants lorsqu’ils sont malades. Par contre, ils prodiguent l’argent dès qu’il s’agit de procurer des remèdes pour leurs chevaux, leurs vaches, leurs moutons, …

Martin-Antoine Delrio publie le « Disquisitiones Magicae » (Liège)

En 1593, le prêtre Jésuite, l’abbé DELRIO Martin-Antoine publie « Disquisitiones Magicae », (Recherches sur la Magie), dédicacé (en 1599) au Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, dans lequel il assimile hérésie et sorcellerie. En associant les termes « sorcière » et « vadoise » dans certains procès, DE BAVIERE Ernest a peut-être trouvé un moyen astucieux pour contourner la législation officielle liégeoise en matière d’hérésie, qu’il estime trop lente et trop laxiste, et pour extirper de façon radicale les derniers foyers de dissidence religieuse.

L’ouvrage porte sur la recherche d’informations et sur la punition des sorciers et sorcières par les juges. Il leur enjoint d’être inflexibles et de les condamner à mort, en les ayant préalablement torturés; de confisquer l’entièreté de leurs biens. Il les exhorte à exhumer le corps des sorciers, seraient-ils ensevelis depuis 40 ans !, de les réduire en cendres et de les priver de sépulture. Il proclame que les juges commettraient un péché mortel s’ils refusaient de condamner à mort un sorcier ou une sorcière.

ernest de bavière prince-évêque de liège

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Le jugement des « Sorcières » sera plus expéditif (Liège)

ernest de bavière prince-évêque de liège

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Le 30 décembre 1608, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Ernest, publie un mandement épiscopal destiné à accélérer la procédure judiciaire en matière de procès de sorcellerie et à la rendre moins coûteuse, étant donné que « les sorciers et sorcières sont des gens pauvres et misérables ».

Gestion de la communauté rurale

Au 16ème siècle, la gestion de la communauté est assumée par l’assemblée des habitants et des bourgmestres. Cependant, dans certaines localités, l’administration demeure entre les mains des autorités coutumières traditionnelles: le Seigneur et ses représentants (mayeur et échevins).

L’assemblée des manants (habitants) réunit les chefs de famille (homme ou femme) de la communauté, pour délibérer des affaires communes, particulièrement lorsque doivent être prises des décisions importantes:

  • Emprunts
  • achat ou aliénation de biens communaux
  • procès
  • levée d’un impôt communal

Elle est habilitée à prendre des décisions concernant les droits d’usage, les biens communaux, à condition de ne pas contrevenir à la coutume et aux édits du Prince. Le principe de la majorité prévaut. Les bourgmestres, généralement au nombre de deux, sont chargés de représenter et défendre les intérêts de la communauté, de collecter et répartir les impôts. A Waremme, ils sont élus pour un an.

Début de procès de l’assassinat d’Henri Vanhaeren (Waremme)

nathalie van kessel et pascal gillot

nathalie van kessel et pascal gillot

Le 19 septembre 2011, le procès de JONCKERS Georgette, GILLOT Pascal et VAN KESSEL Nathalie, trois Waremmiens accusés de l’assassinat de VANHAEREN Henri, débute officiellement aux Assises de Liège.

Marcel Habran est libéré

Le 28 septembre 2006, HABRAN Marcel quitte la prison de Huy, où il était en détention préventive pour l’attaque du fourgon de la Brinks, le 12 janvier 1998. Il comparaitra libre à son procès.

Ouverture du Procès de Marc Dutroux (Arlon – Belgique)

marc dutroux

marc dutroux

Le 1er mars 2004, le procès du pédophile DUTROUX Marc et de ses complices, s’ouvre à Arlon.

Le Procès de Klaus Barbie (France – Allemagne)

klaus barbie

klaus barbie

Le 11 mai 1987, le procès de l’ancien dirigeant de la Gestapo, BARBIE Klaus, s’ouvre à Lyon. Il est inculpé de crime contre l’Humanité.

Exécution du Docteur Petiot (France)

marcel petiot

marcel petiot

Le 25 mai 1946, le Docteur en médecine PETIOT Marcel est guillotiné à Paris pour l’assassinat de 27 personnes. Lors de son procès, il en a revendiqué 60.

Procès des Criminels de Guerre (Japon)

Le 3 mai 1946, ouverture à Tokyo du procès des criminels de guerre japonais.