Les « Panzer » quittent Waremme

Le 12 mai 1940, après avoir pris de contrôle de Waremme, le 35ème Régiment de « Panzer » quitte la ville et fait sa jonction avec le 36ème Régiment de « Panzer », à Omal. Ce dernier a contourné Waremme par Remicourt. Les deux régiments poursuivent leur progression vers le carrefour de Braives.

Des Panzer à Malpas

Le 11 mai 1940, quelques chars du 36ème Régiment de Panzer progressent vers Waremme par la Chaussée Romaine. Ils se postent en embuscade au lieu-dit « Malpas, près de Lantremange. Ils y passeront la nuit.

Des logements sociaux à Waremme

En 1949, LEBURTON Edmond crée la société de logements sociaux « Le Home Waremmien », à Waremme.

Le but des autorités communales est de promouvoir l’expansion de la ville et de lui amener la prospérité. Pour le réaliser, elles estiment qu’il faut que la population soit en augmentation constante. A leurs yeux, une politique systématique de construction d’habitations peut seule provoquer une progression du nombre d’habitants.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Des chars allemands arrivent à Waremme

erich straube

erich straube

Le 4 septembre 1944, un bataillon de chars de la « Waffen SS » arrive dans la ville de Waremme et prend ses quartiers du côté de la Porte de Liège. Le « château Roberti » est réquisitionné. L’inquiétude est grande : les Allemands ont-ils choisi Waremme et sa région pour baser des forces destinées à défendre la Hesbaye et y freiner la progression des Alliés ? Le général allemand STRAUBE établit un quartier général dans la ferme « GODBILLE » à Hartenge.

Il y a peu de résistance à Waremme

Le 12 mai 1940, vers huit heures du matin, des motocyclistes et des fantassins allemands traversent Waremme, en rang par trois, entrecoupés, de temps à autre, par un autre véhicule motorisé ou tiré par des chevaux. Dans la rue Joseph Wauters, une rafale éclate, tirée vers le bas de l’avenue Reine Astrid. Une autre rafale est tirée vers la gare.

Pris au piège par la progression foudroyante de l’ennemi, de nombreux soldats qui ont passé la nuit chez l’habitant, sont faits prisonniers et sont rassemblés dans la rue Joseph Wauters, avant d’être emmenés en colonne, vers Oreye et Tongres.

Léon Degrelle remporte les élections (Waremme – Huy – Belgique)

léon degrelle

léon degrelle

Le 24 mai 1936, le grand vainqueur des élections législatives belges est le parti de DEGRELLE Léon « Rex » qui remporte 21 sièges, alors qu’il se présente pour la première fois. En Flandre, les nationalistes progressent.

Les résultats à la Chambre sont les suivants dans la circonscription électorale de Huy-Waremme:

  • Catholiques: 15,23% des voix
  • Libéraux: 17,76%
  • Socialistes: 44,21%
  • Communistes: 6,95%
  • Rex: 15,85%

L’habitat dans la région de Waremme en 1856

En 1856, il y a 402 habitations à Waremme pour 1919 habitants (une moyenne de 5 habitants par habitation). Les habitations se répartissent comme suit :

  • Waremme : 267, dont près de 60% à l’intérieur de l’ancienne enceinte.
  • Petit-Axhe : 55
  • Longchamps : 48
  • Hartenge : 14
  • Mouhin : 12
  • Saint-Eloi : 4
  • Froidebise : 1
  • Chaussée romaine : 1

En dehors de quelques anciennes maisons cossues et de quelques beaux immeubles nouveaux, il y a une majorité d’habitations modestes, parmi lesquelles un très grand nombre de masures. 43% des petites gens sont propriétaires de leur maison.

Les habitations se répartissent entre 260 propriétaires, dont 14 sont domiciliés en dehors de la commune (mais la plupart de ceux-ci sont domiciliés dans une commune toute proche).

En 10 ans, le nombre d’habitations a progressé de 10%, essentiellement par l’effet du Chemin de Fer.