En septembre 1957, le président du « Caméra Club » de Waremme annonce à ses membres qu’un nouveau local sera mis à leur disposition. Il sera équipé du matériel nécessaire au découpage, au collage, au montage et à la projection des films.
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La Tunique aux Variétés « Waremme)
Le 10 septembre 1955, le premier film projeté en cinémascope au cinéma « Les Variétés » de Waremme est « La Tunique ».
Réouverture du Métropole (Waremme)
Le 10 mai 1956, le cinéma « Le Métropole » de Waremme annonce sa grande réouverture après transformation, avec la projection d’un premier grand film en cinémascope, sur un nouvel écran « Brockliss – Simplex ».
Le cinéma possède un garage pouvant accueillir une centaine de vélos. Ce service coûte 2 francs.
Le cinéma censuré (Belgique – Allemagne)
Le 15 mai 1915, la censure est instaurée en Belgique. Les Allemands y interdisent la projection de films de cinéma en provenance des pays alliés.
Les Jeudis du Cinéma (Waremme)
En septembre 2015, le cinéma « Les Variétés » lance l’opération « Les Jeudis du Cinéma ».
Chaque semaine sera projeté un film de cinéma d’auteur contemporain, en version originale, avec sous-titres bilingues (français-néerlandais).
La séance sera animée par un animateur délégué par le service de l’éducation permanente de la Province. A certaines occasions, le réalisateur, l’équipe de tournage ou des témoins du film seront présents.
Mort de Arthur Yans (Waremme)
Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, YANS Arthur se trouve près du comptoir de l’établissement. il est projeté au milieu des tables et des chaises. Déchiqueté par les éclats, il est écrasé par l’écroulement de l’immeuble.
C’est LAMBERT Fernand qui le retirera, sans vie, des décombres.
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.
Une cinquième explosion. Le gare du vicinal est touchée (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h17, une bombe heurte les voies de garage du vicinal (SNCV), à hauteur de l’ancienne usine « Mélapaille ». Après dix secondes, elle explose.
Les rails et le ballast sont projetés dans toutes les directions. Un wagon de « schlam » (fine poussière de charbon amalgamée avec de l’eau) est détruit.
Une troisième explosion. Le centre est touché (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h15, une bombe percute le sol face à la Pharmacie « Gielen », à l’angle de la rue Zénobe Gramme et de la rue Joseph Wauters. Etant équipée d’un détonateur à retardement d’une dizaine de secondes, elle n’explose pas immédiatement. Elle rebondit le long de la rue Joseph Wauters, puis commence à tourbillonner au milieu de la chaussée. Elle glisse vers le trottoir, entre le Café « Aux Sports » et la Banque de Bruxelles. Elle explose …
MARCEL Mottard, qui était dans la rue, est projeté dans la vitrine de l’ébéniste « LALLEMAND ». BERGER Léon, qui était sur la Place Albert 1er, est soulevé de terre et projeté la tête la première contre le soubassement en pierre du Monument aux Morts de 1914 – 1918. CLOOTS Gustave est soulevé de terre et retombe lourdement sur une bordure de trottoir. Le Café « Aux Sports » est dévasté.
Une première bombe explose (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h11, une bombe tombe dans le champ de MORIA Alphonse, à mi-chemin entre l’avenue Emile Vandervelde et le petit pont du chemin de fer vicinal. Elle pénètre à quatre mètres sous terre. Après une dizaine de secondes, elle explose, projetant des tonnes de terre à plusieurs centaines de mètres à la ronde, et faisant éclater les vitres des maisons de la rue Ernest Malvoz et de l’avenue Emile Vandervelde.