Une troisième explosion. Le centre est touché (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h15, une bombe percute le sol face à la Pharmacie « Gielen », à l’angle de la rue Zénobe Gramme et de la rue Joseph Wauters. Etant équipée d’un détonateur à retardement d’une dizaine de secondes, elle n’explose pas immédiatement. Elle rebondit le long de la rue Joseph Wauters, puis commence à tourbillonner au milieu de la chaussée. Elle glisse vers le trottoir, entre le Café « Aux Sports » et la Banque de Bruxelles.  Elle explose …

MARCEL Mottard, qui était dans la rue, est projeté dans la vitrine de l’ébéniste « LALLEMAND ». BERGER Léon, qui était sur la Place Albert 1er, est soulevé de terre et projeté la tête la première contre le soubassement en pierre du Monument aux Morts de 1914 – 1918. CLOOTS Gustave est soulevé de terre et retombe lourdement sur une bordure de trottoir. Le Café « Aux Sports » est dévasté.

Une première bombe explose (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h11, une bombe tombe dans le champ de MORIA Alphonse, à mi-chemin entre l’avenue Emile Vandervelde et le petit pont du chemin de fer vicinal. Elle pénètre à quatre mètres sous terre. Après une dizaine de secondes, elle explose, projetant des tonnes de terre à plusieurs centaines de mètres à la ronde, et faisant éclater les vitres des maisons de la rue Ernest Malvoz et de l’avenue Emile Vandervelde.

Mort de Hubert Krains (Waremme – Bruxelles)

hubert krains

hubert krains

Le 10 mai 1934, au retour d’une excursion à Liège où il accompagnait des écrivains belges, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, tombe du train qui le ramène en gare de Bruxelles-Nord et est broyé sous les roues, comme le tragique héros qu’il a laissé à la postérité, protagoniste de Pain noir.

Le retour n’a pu se faire à l’heure prévue et KRAINS Hubert se tracasse pour sa femme malade qui pourrait s’inquiéter du retard. Au moment où le train entre en gare, il ouvre la portière, croyant le convoi sur le point de s’arrêter. Du marche-pied de la voiture, il saute sur le quai, avant l’arrêt complet du train, trébuche et tombe. Il se relève aussitôt, légèrement étourdi par la chute, mais est projeté sur les voies par le marche-pied de la voiture suivante. Il est littéralement coupé en deux sous les roues du lourd convoi.

Il sera inhumé au cimetière de Les Waleffes.