En 2009, MADOFF Bernie avoue avoir mis en place, depuis plusieurs années, la plus grande fraude pyramidale de l’Histoire. Il a récolté environ 65 milliards de dollars, avec un fonds d’investissement, en promettant un rendement élevé. Il utilisait les fonds de ses nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser des investisseurs plus anciens. Parmi ses victimes figurent de nombreuses personnalités, telles le réalisateur SPIELBERG Steven et l’acteur BACON Kevin.
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Délégation liégeoise à Malines
Le 9 février 1674, une délégation de la Principauté de Liège est envoyée à Malines, auprès du Comte DE MONTERY, afin d’obtenir le respect de la neutralité promise par l’Empereur. Elle est notamment composée de:
- Le Comte DE CORSWAREM Jean II, Comte de Corswarem et Seigneur de Niel
- Le chanoine DE GROESBEEK
- Le bourgmestre ROSSIUS
Accord sur le legs d’Arnould de Corswarem à la Paix-Dieu
En octobre 1239, dans l’église de Momalle, DE CORSWAREM Guillaume ratifie les dernières volontés de son frère, DE CORSWAREM Arnould. A cette occasion, sa mère, DE JENEFFE Marguerite, et son oncle, DE JENEFFE Bauduin, lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent.
En échange de ces promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fil, DE CORSWAREM Arnould:
- 2 prés et la maison où il demeurait à Corswarem
- 1 pré à Willine
- 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin
- un cens de 60 sous et 60 chapons, avec la juridiction, dans le domaine de Niel
Un vitrail pour l’église de Remicourt
En 1921, réalisant l’engagement pris en 1915, l’abbé VERSTRAETEN de Liège offre à l’église de Remicourt un vitrail en l’honneur de Saint-Joseph, protecteur de la Belgique.
L’instituteur a une activité secondaire (Crisnée)
Le 3 avril 1890, suite à la réclamation adressée au conseil communal de Crisnée par le sieur CLAESEN de Liège, au sujet du commerce de machines à coudre que l’instituteur de Crisnée exerce, le conseil, considérant sa promesse écrite de mise à la pension de l’intéressé l’an prochain, est d’avis de tolérer jusqu’au 1er janvier 1891 le dépôt de machines à coudre à la maison d’école du village.
Embuscade à Lens-Saint-Servais
En 1281, le chevalier DE JARDEGNEE (DE JARDENEE ?) Vilain tend une embuscade, à Lens-Saint-Servais, au Sire DE HEMRICOURT. Renversé de son cheval, celui-ci n’échappe à la mort qu’en promettant de réconcilier son agresseur avec ses cousins de la famille DE BLEHEN.
Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)
Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.
Ce rapport préconise:
- D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal. -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
- D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée. – (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)
Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.
Les Allemands veulent inciter les chômeurs à se rendre en Allemagne (Hesbaye)
En 1941, les Allemands tentent d’amadouer les chômeurs esbignons pour qu’ils acceptent de travailler volontairement en Allemagne. Ils leur promettent des mesures sociales et une indemnité de 750 francs (une fortune !).
Plus tard, vu le manque de succès de ce volontariat, les chômeurs seront obligés de partir travailler en Allemagne.
Un legs pour l’abbaye de Parc-les Dames (Oreye)
Le 24 novembre 1294, D’OREYE Arnold et D’OREYE Adam promettent d’accomplir un legs fait par le Chevalier D’OREYE Guillaume, à l’abbaye de Parc-les-Dames, où Aleyde, fille dudit D’OREYE Guillaume est moniale (religieuse contemplative, ayant prononcé des voeux solennels et vivant généralement cloîtrée).
La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)
Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.
Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».
Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.
La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.
Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.