Création d’une Garde Rurale (Belgique)

Le 19 avril 1941, une Garde Rurale est créée en Belgique par la Corporation Nationale de l’Agriculture et de l’Alimentation (CNAA), pour protéger les récoltes du pillage.

Elle sera présente dans chaque village pour veiller la nuit sur les cultures. Chaque citoyen doit en faire partie, à tour de rôle. C’est le bourgmestre qui a autorité pour les réquisitionner.

Anniversaire de la « Paix de Fexhe » (Liège – Fexhe-le-Haut-Clocher)

En juin 2016, des festivités sont organisées à Liège et à Fexhe-le-Haut-Clocher pour commémorer le 700ème anniversaire de la « Paix de Fexhe », un traité considéré comme une véritable « Constitution » du Pays de Liège.

Les festivités:

  • exposition
  • visite guidée de la tour
  • camp médiéval (vie au 14ème siècle et fête médiévale)
  • reconstitution historique (joutes équestres, combats, tirs d’artillerie)
  • artisans
  • banquet
  • feu d’artifice
  • son et lumière

La « Paix de Fexhe » est considérée comme la Constitution du Pays de Liège. Elle a été octroyée par le Prince-Evêque DE LA MARCK Adolphe. Elle a été signée par les représentants de tous les pouvoirs publics de la Principauté, des communautés voisines et de toutes les communes rurales. Dès lors, ce texte prend l’aspect d’une véritable charte constitutionnelle.

Dans l’histoire de la Principauté de Liège, elle sera la base des libertés politiques, en raison de la mise en place de différentes mesures de protection des citoyens:

  • suppression des jugements arbitraires
  • suppression de la prestation de serment imposée aux magistrats
  • création d’une organisation d’Etat en instaurant, à côté du pouvoir exécutif, un pouvoir législatif (émanant des différentes classes de la population)

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Louis Putzeys (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de sa maison, rue Gustave Renier à Waremme, PUZEYS Louis est indemne. Il était debout en haut de l’escalier de la cave lorsque l’engin a explosé. Protégé, au-dessus de lui, par l’escalier menant à l’étage, il n’est recouvert que de quelques débris. Le reste du bâtiment est complètement effondré.

Les gendarmes (Waremme)

Le 28 août 1944, durant le bombardement de Waremme, le lieutenant JAMAR Ambroise ne quitte pas le porche de la gendarmerie, rue Porte de Liège. Il réalise que la ville est durement touchée et qu’il aura besoin de toute la brigade pour assurer l’ordre et protéger les biens des sinistrés. Il donne ses instructions à l’adjudant MARECHAL Jules pour rappeler les hommes qui sont déjà rentrés chez eux et pour prendre toutes les mesures indispensables pour organiser les secours.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Le Pape évoque Lantremange

pape innocent iii

pape innocent iii

Le 3 mai 1140, le village de Lantremange est mentionné dans une Bulle du Pape INNOCENT III, qui prend sous sa protection le monastère de Stavelot, gouverné par WIBALD, et qui confirme ses biens et privilèges, dont Lantremange.

Le bassin d’orage du Fond d’Or (Waremme)

Le 10 mai 2014, le bourgmestre de Waremme, CHABOT Jacques, inaugure le bassin d’orage du Fond d’Or. Il devrait protéger les riverains des inondations.

Joseph Bologne récupère le mayorat de Liège

Le 6 septembre 1944, vers 16 heures, le bourgmestre de Liège, BOLOGNE Joseph , réintègre « La Violette », sous la protection de la police liégeoise. Des troupes allemandes sont encore dans la ville, retranchées de l’autre côté du Pont des Arches, détruit.

La Belgique veut protéger ses sucreries

En septembre 1884, le Parlement belge vote une loi établissant des surtaxes jugées nécessaires pour protéger les sucreries belges contre les primes et autres mesures de protection édictées en Allemagne.