En 1325, le village de Momalle abrite le quartier général des troupes du Prince-Evêque de Liège, DE LA MARCK Adolphe, du Roi de Bohème, JEAN L’AVEUGLE », du Duc de Brabant JEAN III et de 12 Comtes.
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Des soldats liégeois à Crisnée
En 1325, le village de Crisnée loge des soldats du Prince-Evêque de Liège DE LA MARCK Adolphe, dont le quartier général est à Momalle.
Le Duc de Marlsborough à Thys
En juin 1703, le Duc DE MARLSBOROUGH installe son quartier général au château de Thys.
QG américain à Otrange
Début 1945, un quartier général américain est installé au château d’Otrange.
Attentat contre Hitler (Allemagne)
Mort de Richard Orban (Viemme)
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un transport d’armes est effectué par la Résistance, de Viemme vers le quartier général de Les Waleffes. En traversant la grand-route « Huy – Waremme », le convoi est intercepté par une patrouille allemande. Une fusillade éclate. Un soldat allemand est tué et un autre blessé. Dans les rangs de la Résistance, ORBAN Richard, dit « Omer », de Berloz, lieutenant à la 423ème Compagnie de la Résistance Hesbignonne, est touché par une balle en pleine tête. Il est âgé de 45 ans et père de 2 enfants. Il est la première victime du Groupe « Otarie », le jour du Débarquement.
Dans l’autre camp, UNFRIED Paul, blessé, est emmené à la clinique de Huy.
Une croix (stèle ?) sera plantée sur le talus de la route Huy – Waremme, entre Aineffe et Viemme, pour rappeler ce tragique évènement.
Le QG de Waremme
Le 9 septembre 1794 (23 Fructidor Ann II), le quartier général de l’armée de Sambre-et-Meuse se trouve à Waremme.
Les Croates écument la Hesbaye
De février à juin 1636, les Croates installent leur quartier général à Horion puis à Waremme, d’où ils écument Looz, Saint-Trond, Tongres et les villages environnants. La Hesbaye est mise systématiquement au pillage: « … des soldats qui se donnent journellement permission de voler, composer, rançonner, … de prendre et enlever chevaux en très excessif nombre, de tuer ou maltraiter les maîtres qui viennent les réclamer, de piller les églises …, de forcer (violer) femmes et filles, de bouter feux … »
Jean de Selys-Longchamps attaque de l’immeuble de la Gestapo à Bruxelles
Le 20 janvier 1943, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Jean décolle de la base de Manston à Thanet dans le Kent, avec son équipier BLANCO André, dit « Le Men ». Leur objectif est le bombardement d’une gare de triage près de Gand.
L’attaque se passe bien. Il ordonne à son équipier de retourner à la base et lui se dirige vers Bruxelles. Il fonce vers Asse, puis Zellik. A partir de cette localité, il peut apercevoir le dôme du Palais de Justice de Bruxelles. Il vire à gauche, passe au-dessus des Marolles, survole le Palais Royal et se dirige vers le Cinquantenaire. Là, il vire à droite et, après quelques secondes, aperçoit le champ de course de Boitfort. C’est son repère visuel primaire.
Il le place dans son dos et remonte vers le nord-ouest. Son axe de pénétration est celui de l’avenue des Nations (qui deviendra plus tard l’avenue Franklin Roosevelt). Il ramène sa vitesse aux environs de 200 km/h au-dessus du parc de l’Abbaye de la Cambre, puis vire à gauche au-dessus de l’avenue De Mot.
Il avait très consciencieusement préparé son coup depuis des semaines. Les journaux clandestins et les rapports de la Résistance, reçus en Angleterre, avaient bien indiqué où se trouvait le quartier général de la Gestapo. De plus, le BARON connaissait l’immeuble où un de ses amis possédait un appartement avant-guerre. Et, par chance, la construction était la plus haute de l’avenue Louise, douze étages. Un bel objectif !
Ses canons se mettent à cracher des obus de 20 mm. Il arrosera la façade de quelque 200 obus. Il vire pour éviter de s’écraser sur l’immeuble. Il ouvre sa verrière et lance un drapeau belge au dessus du parc de Laeken.
Son attaque fait quatre tués et treize blessés graves, dont un responsable de la Gestapo.
Les Allemands arrivent à Waremme
Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.
Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE, aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.
Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.
Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.
Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».
VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.
Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.