Naissance du régime féodal (Hesbaye)

Après 870, au morcellement de l’Empire de CHARLEMAGNE en entités plus réduites et plus instables, la faiblesse du pouvoir central et les invasions normandes créent un climat d’insécurité propice au développement du régime féodal. Les souverains se querellent, tandis que Comtes et Barons, chargés d’exercer le pouvoir dans leur territoire, l’exploitent à leur profit. C’est dans ce contexte, où les uns veulent étendre leur domination et les autres assurer la défense de leur territoire, que l’on voit d’ériger les premiers châteaux qui, en Hesbaye, sont fréquemment des mottes castrales.

Mort de Collard Happart (Thys)

En mai 1657, le sergent de Thys, HAPPART Collard, est tué dans une querelle.

Mort de Toussaint Swarts (Thys)

En octobre 1615, SWARTS Toussaint est tué d’un coup de dague, à Thys, lors d’une querelle.

Une réunion importante se tient à Waremme

jean de bavière prince-évêque de liège

jean de bavière prince-évêque de liège

En 1400, nouvelle conférence à Waremme à propos d’une querelle entre les Hutois et DE BAVIERE Jean. Le Prince-Evêque ayant cité les Hutois devant son tribunal parce qu’ils ont violé ses droits de souverain, les Hutois convoquent tous les bourgmestres des « Bonnes Villes » à Waremme, afin de les gagner à leur cause, mais seuls les Maestrichois et les Dinantais sont prêts à les suivre, les autres délégations restant sur leurs positions. Suite à cet échec, Les Hutois sont donc obligés de faire soumission à Jean de Bavière.

La Paix de Douze (Liège)

En mars 1335, les représentants des deux partis ennemis des Awans et des Waroux se réunissent à l’abbaye Saint-Laurent à Liège. Ils mettent fin à la querelle qui les oppose et concluent la « Paix des Douze Lignages ». Les modalités du traité sont déterminées par DE MOUMALLE Wathi pour le clan des Awans et DE HANEFFE Thiry, Seigneur de Seraing, pour le clan des Waroux.

En vertu de cet accord, si le principe d’une juridiction d’exception à l’usage des lignages pour les litiges mineurs subsiste, c’est désormais à l’Evêque qu’il revient de trancher pour la justice de sang.