La râperie de Crisnée

En 1926, une nouvelle râperie de betteraves est mise en fonction à Crisnée. Elle remplace celles de Bergilers et de Warnant-Dreye. Elle dépend de l’Usine Centrale de Wanze.

La Râperie de Hollogne-sur-Geer

En 1998, la râperie de Hollogne-sur-Geer travaille les betteraves cultivées, sur une superficie d’environ 10.000 hectares, par environ 1.100 planteurs.

Pour la campagne sucrière, elle occupe environ 80 personnes (20 permanents et une soixantaine de saisonniers).

Les confiseries « Laby » (Waremme)

En 1944, le petit magasin de confiseries « LABY » est situé au fond de la rue Gustave Renier, près de la râperie.

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

L’électricité de la rue Gustave Renier (Waremme)

En août 1944, la rue Gustave Renier de Waremme est alimentée en électricité par la cabine à haute tension située près du passage à niveau de la râperie.