Funérailles de Léon Berger (Waremme)

léon berger

léon berger

Le 31 août 1944, à 16 heures, la foule se rassemble devant la maison de GIHOUSSE Marie, rue Hubert Stiernet à Waremme, pour la levée du corps de son fils BERGER Léon. Un discours est prononcé par LEGRAND Arthur, le directeur de l’Ecole Moyenne.

PEETERMANS Willy, SAUWENS André et les deux frères MOUREAU transportent le cercueil jusqu’au cimetière. Ils sont précédés par les élèves de l’Ecole Moyenne, qui voulaient accompagner leur instituteur jusqu’à sa dernière demeure. Suivent Simone (?), la fiancée de BERGER Léon, son frère, BERGER « Pierrot » et de nombreux membres du Réseau Otarie.

Au cimetière, MOUREAU Auguste, le directeur de l’Ecole Communale de Longchamps, évoque la carrière de du défunt. L’émotion est très vive.

Dissolution du POB (Belgique)

En 1940, le président du Parti Ouvrier Belge (POB), DE MAN Henri, prend la décision de dissoudre le parti. Il souhaite que les militants se rassemblent dans une nouvelle structure: l’Union des Travailleurs Manuels et Intellectuels (UTMI). Mais la plupart d’entre-eux vont refuser.

L’Union Coopérative du Pays de Liège

En octobre 1914, les sociétés coopératives de la région se rassemblent pour former l’Union Coopérative du Pays de Liège.

Le fort de Boncelles bombardé

Le 16 mai 1940, l’infanterie du Fort de Boncelles s’est retirée depuis quelques jours. En l’absence de DCA, l’aviation allemande bombarde le Fort. Les trois coupoles sont mises hors d’état. On dénombre les premières victimes parmi la garnison du Fort.

Le commandant de la place rassemble ses soldats et les exhorte par ces mots: « Me rendre, jamais ! ». Il demande 25 volontaires pour poursuivre le combat. Tout le  monde se propose. Il désigne les officiers et les sous-officiers, auxquels il adjoint quelques spécialistes. Il ordonne aux autres de s’échapper par la tour d’air, pour rejoindre l’armée.

Les socialistes étrangers interdits (Waremme)

Le 1er mai 1894, le bourgmestre de Waremme LEJEUNE Charles interdit les cortèges et les rassemblements de membres du Parti Ouvrier Belge (POB), étrangers à la Commune.

Les Plaids Généraux au 11ème siècle (Waremme)

Au 11ème siècle, les habitants de Waremme se rassemblent 3 fois par an en assemblée générale: les Plaids Généraux.

Lors de ces réunions, on règle les affaires communales, on juge les contraventions légères et on répare les torts et les injustices. Le Mayeur, chef de la Cour de Justice, préside ces Plaids Généraux.

Ordre de mobilisation (Waremme)

Le 1er août 1914, un ordre de mobilisation est adressé aux soldats de la région de Waremme. Ils doivent de rassembler à la Justice de Paix.

Rappel de miliciens (Belgique)

Le 11 juin 1914, en raison des bruissements de bottes de plus en plus persistants à nos frontières, une lettre est adressée au miliciens des classes 1901 et 1902, qui doivent se rassembler au mois d’août. (Trop tard !)

Ultra 88 à Waremme

Les 12, 13 et 14 mai 1988, un grand rassemblement de la vie associative est organisé à Waremme. Il porte le nom de « Ultra 88 ».

Des dizaines de personnes, représentant les nombreux groupements, comités et associations de la ville, ont mis sur pied cet événement. Le programme d’Ultra 88 est le suivant:

Jeudi 12 mai

  • 14h: Ouverture des stands, expositions et animations.
  • 14h: Coup d’envoi de tentative de record du monde de durée d’une rencontre de volley-ball (26h30).
  • 17h: Accueil des personnalités par le Comité Ultra 88 et par la fanfare de l’Union Waremmienne, au parking de la rue des Combattants. Parcours de stands.
  • 18h: Réception sous le chapiteau avec le groupe folklorique, la Chorale de Waremme et les élèves de l’IPES.
  • 20h: Grande soirée wallonne avec la participation des quatre troupes dialectales locales et de la chorale des pensionnés.

Vendredi 13 mai

  • 10h: Coup d’envoi du Sesamopoly, grand jeu de rôles organisé par la Province de Liège.
  • 14h: Ouverture des stands, expositions et animations.
  • 18h: Basket-ball test.
  • 20h30: Grande soirée « jeunes », animée par Super Ultra D.J.

Samedi 14 mai

  • 10h: Ouverture des stands, expositions et animations.
  • 10h: Baby-basket.
  • 11h30: Trampoline géant.
  • 14h: Finale BMX.
  • 14h: Finale du Sesamopoly.
  • 17h: Saut en parachute
  • 17h: Tennis de table enfants et handicapés.
  • 17h30: Remise des prix.
  • 20h: Grande soirée de clôture avec la participation de nombreux artistes venus d’ici et d’ailleurs.

 

Le poste hollandais d’Oreye est attaqué

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1830, le poste, installé dans la campagne d’Oreye par des Hollandais venus de Maastricht pour couper les voies de communications et empêcher que des renforts liégeois arrivent à Bruxelles, composé d’infanterie d’infanterie et de cavalerie est attaqué par surprise par un détachement de révolutionnaires liégeois, notamment une douzaine de cuirassiers commandés par le Major MATHOT et par LUCAS Alexandre-Joseph et un détachement est commandé par CHARLIER, dit « Jambe de Bois », ancien artilleur de NAPOLEON. Un détachement, commandé par WASSEIGE Jean-Joseph, de 1.000 hommes a quitté Liège avec 2 pièces d’artillerie, par le Faubourg Sainte-Marguerite, avant de rejoindre une autre colonne, composée en partie de membres de la garde communale. 

L’engagement a lieu au lieu-dit « Chevenotte », à l’entrée du village de Thys. Une fusillade nourrie éclate. Le capitaine des cuirassiers, WELLE D. se distingue par son intrépidité.Du côté révolutionnaire, le nommé » BATAILLE est frappé à mort. 3 ou 4 autres sont blessés, dont le notaire de Liège, WASSEIGE J. B., atteint d’un coup de feu dans la poitrine, après avoir désarmé une sentinelle hollandaise. Du côté hollandais, les pertes sont plus considérables. Ils sont mis en déroute. Ils abandonnent le village et se retirent précipitamment vers Saint-Trond, en abandonnant des armes, des munitions, des vêtements et plusieurs chevaux. plusieurs d’entre-eux sont faits prisonniers.

Dans un mouvement de panique, Monsieur COCHOUL, l’instituteur de Momalle, tombe dans le Geer. Il refroidira et perdra la vie peu après.

Une partie des volontaires liégeois rentre à Liège vers 8 heures du matin. D’autres, avec CHARLIER, dit « Jambe de Bois » installé sur l’affut d’un canon, poursuivent vers la Capitale, pour porter secours aux Bruxellois, rassemblés dans le Parc de Bruxelles; contribuer ainsi à la libération de la Belgique du joug hollandais et conquérir l’indépendance.