L’église de Fize-le-Marsal incorporée à Sainte-Croix

Le 22 décembre 1189, le Pape CLEMENT III ratifie l’incorporation de l’église de Fize-le-Marsal à la Collégiale Sainte-Croix de Liège.

Vente de terres (Hollogne-sur-Geer)

Le 14 décembre 1304, (?) Julienne, veuve de (?) Huward de Hollogne-sur-Geer, et son fils (?) Jean, infirme, ratifient la vente de 2 bonniers et 13 verges grandes de terre arable, situés à Hollogne-sur-Geer, faite par leur époux et père, à la collégiale Sainte-Croix de Liège.

La cession du château de Waleffe ratifiée

En septembre 1227, le Chapitre de Cologne ratifie la cession faite à l’Eglise de Liège, par le Duc de Lotharingie et son fils, de leurs droits sur le chäteau de Waleffe.

Privilège des habitants (Niel)

Le 12 novembre 1700, DE CORSWAREM Pierre-Ignace ratifie les privilèges des habitants du Comté de Niel.

Accord sur le legs d’Arnould de Corswarem à la Paix-Dieu

En octobre 1239, dans l’église de Momalle, DE CORSWAREM Guillaume ratifie les dernières volontés de son frère, DE CORSWAREM Arnould. A cette occasion, sa mère, DE JENEFFE Marguerite, et son oncle, DE JENEFFE Bauduin, lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent.

En échange de ces promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fil, DE CORSWAREM Arnould:

  • 2 prés et la maison où il demeurait à Corswarem
  • 1 pré à Willine
  • 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin
  • un cens de 60 sous et 60 chapons, avec la juridiction, dans le domaine de Niel 

Confirmation de la Paix des Douze

En 1470, le traité, dit « Paix des Douze », qui a été ratifié par l’Empereur CHARLES IV en 1354, est confirmé par l’Empereur SIGISMOND.

Ratification de la Paix des Douze Lignages

En 1354, le traité, dit « Paix des Douze », qui a mis fin à la Guerre des Awans et des Waroux, est ratifié par l’Empereur CHARLES IV.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

La Convention du Travail de Washington

Le 4 juin 1926, le Waremmien WAUTERS Joseph ratifie la Convention du Travail de Washington, sur les « Huit Heures », au nom de la Belgique.

Fusion des communes (Crisnée)

Par Arrêté Royal du 5 mai 1964, ratifié par la loi du 2 juillet 1964, les communes de:

  • Crisnée
  • Thys
  • Odeur
  • Kemexhe
  • Fize-le-Marsal

sont fusionnées en une seule entité, de 2.211 habitants. Le nom de la nouvelle entité est Crisnée.