Le 14 mars 1242, le Chapitre Saint-Lambert de Liège rédige un acte par lequel il ajoute aux revenus de la cure de Hollogne(-sur-Geer), 4 marcs et demi et 20 muids d’épeautre, à condition que le curé de Hollogne(-sur-Geer) ne réclame plus rien à la Cathédrale pour la desserte de la cure.
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Réactions à propos des dépenses faites lors de l’épidémie (Waremme)
Le 9 novembre 1866, le Conseil Communal de Waremme examine les récriminations de DE LAFONTAINE, relatives aux dépenses consenties pendant l’épidémie de choléra.
Pas de subside pour la peste (Waremme – Belgique)
Le 10 mars 1869, en séance du Sénat, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond réclame contre le subside refusé à Waremme, dans le cadre de la peste bovine.
Validation des élections (Waremme)
Le 24 juillet 1878, le résultat des élections législatives à Waremme est validé, malgré la réclamation du Catholique ANCION.
Hodeige doit moudre son grain à Lens
Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.
Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).
Cet acte prévoit que:
- Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
- Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
- Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
- Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
- S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
- Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
- Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
- S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
- Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
- Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
- Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.
L’église Saint-Pierre, magasin (Waremme – France)
Le 11 janvier 1794 (?), le général français DIETTMANN réclame l’église paroissiale Saint-Pierre de Waremme pour la transformer en magasin. Le Saint-Sacrement est transporté dans l’église du couvent des Récollets, plus petite, où se tiendront désormais les offices religieux, jusqu’en 1804.
L’instituteur a une activité secondaire (Crisnée)
Le 3 avril 1890, suite à la réclamation adressée au conseil communal de Crisnée par le sieur CLAESEN de Liège, au sujet du commerce de machines à coudre que l’instituteur de Crisnée exerce, le conseil, considérant sa promesse écrite de mise à la pension de l’intéressé l’an prochain, est d’avis de tolérer jusqu’au 1er janvier 1891 le dépôt de machines à coudre à la maison d’école du village.
Jean-Joseph Rome, libéré (Momalle)
Le 18 Prairial de l’An XII, à la suite d’une réclamation, le Préfet de l’Ourthe prend un arrêté pour libérer ROME Jean-Joseph, de Momalle, conscrit réserviste, incorporé dans l’armée active.
Les bourgmestres cherchent des fonds (Thys)
En 1676, les bourgmestres de Thys sont charger de trouver de l’argent pour satisfaire aux rations exorbitantes réclamées par les troupes allemandes qui participent au siège de Maastricht. Ils obtiendront 300 florins du Seigneur du lieu, en gage sur des terrains.
Les habitants veulent récupérer un jardin (Thys)
En 1665, la communauté de Thys réclame au curé du village, un petit jardin situé entre sa maison et la « Coutegarde », qu’elle lui a prêté.