Les habitants veulent un pont (Remicourt)

Le 3 juillet 1879, le conseil communal de Remicourt accepte la réclamation des habitants du village, qui demandent qu’un pont soit construit sur l’Yerne, face à la maison de SAUVAGE Félix. Cependant, le conseil précise que le pont sera réalisé à leurs frais.

Maintien de l’imposition des sucreries (Waremme)

Le 18 mai 1867, le Conseil Communal de Waremme constate que les péages perçus sur les voiries de la commune ne suffisent pas à la réparation des dégradations causées à celles-ci par les charrois des sucreries. Il décide donc de maintenir les impositions établies à leur charge, malgré leur réclamation.

Réclamation contre l’imposition communale (Waremme)

En mars (?) 1867, les sucreries LAURENTY et MOMMENS introduisent une réclamation contre l’imposition mise à leur charge par la commune de Waremme, pour la réparation des voiries communales. Elles déclarent participer déjà à ces réparations par les droits de péage qu’elles acquittent lors de leurs transports.

Les foires de Waremme

Vers 1789, 4 foires se tiennent annuellement à Wareme. La plus importante se tient le 22 juillet. 4 grands Commis de Liège y assistent. Ils y reçoivent à boire et à manger, à charge du notaire MELARD, receveur des droits du Prince-Evêque de Liège au Quartier de Waremme.

Celui-ci réclame au services du Prince-Evêque 15 florins brabant pour cette dépense.

La ferme Tornaco (Hemricourt)

Le 2 mars 1753, un jugement de l’Official fait droit aux réclamations de la veuve DE GRUMSELLE, qui récupère la propriété de la ferme « Tornaco » à Hemricourt. Cette famille la conservera jusqu’au milieu du 19ème siècle.

Le Baron est contre le trajet du vicinal (Longchamps – Waremme)

Le 22 mai 1886, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond rencontre Monsieur DEWONCK pour réclamer contre le trajet du chemin de fer vicinal, qui couperait toutes ses terres.

La réclamation d’Antoine Lejeune non fondée (Waremme)

Le 8 décembre 1994, la Députation Permanente du Conseil Provincial de Liège déclare la réclamation, déposée le 17 novembre 1994, par LEJEUNE Antoine, contre le résultat des élections communales à Waremme, recevable, mais non fondée.

Réclamation contre le résultat des élections (Waremme)

Le 17 novembre 1994, LEJEUNE Antoine introduit une réclamation, devant la Députation Permanente du Conseil Provincial de Liège. Il estime que THIRION Josée a fait l’objet de manœuvres de la part de responsables du parti socialiste, qui auraient rédigé l’annonce publiée dans le journal « Publi-Tout », auraient fait pression sur elle pour qu’elle la signe, l’auraient fait publiée et auraient payé les frais de cette publication.

LEJEUNE Antoine se plaint de l’effet désastreux que ces « manœuvres » utilisées au moyen d’une publication « toutes boîtes », ont eu sur sa crédibilité auprès de l’électeur : il est accusé de tromperie et est présenté comme un homme malhonnête.

 

Il demande l’annulation de l’élection à Waremme.

Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837

« …  DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.

De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.

A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.

Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.

Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.

Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …

Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »