Reconstruction de l’église (Waremme)

Le 24 octobre 1879, le première pierre de la nouvelle église de Waremme est posée.

Reconstruction du presbytère (Hodeige)

En 1847, sous le pastorat de l’abbé DELVAUX, le presbytère de Hodeige est reconstruit de fond en comble. C’est une vaste et commode maison de 13 mètres de longueur, de 8 mètres de hauteur et 9 mètres de largeur, qui comprend 4 pièces au rez-de-chaussée, 5 à l’étage, et plusieurs remises. Le terrain sur lequel elle est bâtie a une superficie d’environ 475 m2.

Travaux à l’église (Hodeige)

De 1534 à 1552, la nef, le bas-côté Sud et la tour de l’église de Hodeige sont reconstruites. La nef et le bas-côté sont en style flamboyant.

Les habitants de Hodeige veulent leur propre curé

En 1259, les habitants de Hodeige, ayant doté convenablement leur église, désirent vivement avoir au milieu d’eux un prêtre stationnaire qui leur consacrerait uniquement son ministère. A cet effet, ils adressent une requête à D’OTTIGNIES Robert, doyen de Saint-Paul à Liège, et à tout le Chapitre dont dépend la paroisse de Lamine.

Les fidèles de Hodeige appuient leur demande de raisons bien plausibles:

  • D’abord, le village de Hodeige est à une telle distance de l’église de Lamine qu’ils ne peuvent la fréquenter qu’avec beaucoup de difficultés, surtout en hiver. La plupart du temps, ils arrivent trop tard aux offices.
  • De là aussi d’autres inconvénients très graves; quelques fidèles sont morts, privés des sacrements, à cause du défaut d’un prêtre à Hodeige.
  • Le prêtre qui, pour le temps, dessert l’église de Lamine, est tenu de célébrer la messe à Hodeige trois fois par semaine, outre les dimanches et les jours de fête. Bien plus, pendant le Carême et l’Avent, il doit s’acquitter tous les jours, ce qui ne peut se faire sans grande difficulté. Maintes fois, le curé de cet office de Lamine s’exempte de la célébration de ces messes, à laquelle il est cependant obligé.
  • Les fidèles de Hodeige ont doté leur église avec leurs propres ressources. A cet effet, ils ont fourni neuf bonniers de terre arable et quatre muids d’épeautre mesure de Liège, de revenu annuel pour l’usage du prêtre qui desservirait cette église.

Le chapitre accueille favorablement la demande des habitants de Hodeige, mais ne voulant pas léser les droits acquis du curé de Lamine, comme c’est l’usage, il prescrit au curé et aux fidèles de Hodeige certaines obligations et certaines redevances envers l’église-mère et le curé de Lamine:

  • Pour l’administration du baptême, de l’extrême-onction, les processions des rogations, ainsi que pour le synode de l’archidiacre et du doyen rural, la paroisse de Hodeige restera soumise à celle de Lamine. En signe de cette soumission, le curé de Hodeige paiera au curé de Lamine quatre deniers de Liège à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte. Au jour de la dédicace de l’église-mère et à la solennité du Patron, ainsi qu’aux processions des rogations et au synode, le curé de Hodeige se rendra à l’église-mère avec ses paroissiens.
  • Dans le cas où l’église-mère manquerait de ressources pour sa reconstruction ou autre nécessité, les paroissiens de Hodeige seront tenus de fournir leur contribution comme les paroissiens de Lamine.
  • En compensation des offrandes que le curé de Lamine recevait de l’église de Hodeige, le curé de cette dernière (qui dorénavant percevra ces oblations) sera tenu de payer chaque année après la Noël, au curé de Lamine, une rente de 11 muids d’épeautre, et au marguillier 4 muids, et cela à perpétuité.
  • Les oblations provenant d’anciens anniversaires fondés par les fidèles de Hodeige resteront au curé de Lamine, mais celles qui proviendront des anniversaires fondés à l’avenir appartiendront uniquement au curé de Hodeige.

Le Chapitre de Saint-Paul décrète, en outre, que l’église de Hodeige ne restera soumise à celle de Lamine qu’en ce qui est convenu ci-dessus et qu’elle sera à la collation du Chapitre Saint-Paul. 

Les prochains travaux à Remicourt

Le 26 mars 1948, les autorités communales de Remicourt dressent leur plan quinquennal de travaux:

  • les égouts (à l’étude depuis 1947)
  • un nouveau cimetière
  • le chemin de Pousset à mosaïquer sur 700 mètres
  • les chemins du « Circuit Village » à mosaïquer sur 1.200 mètres
  • la création de bâtiments pour deux classes
  • une classe existante sera divisée en deux paries, l’une deviendra salle de gymnastique et l’autre cabinet de médecine
  • les trottoirs
  • établissement d’une piscine avec plaine de jeux
  • construction de maisons à bon marché
  • construction d’un chemin direct entre Remicourt et Momalle
  • construction d’un chemin pour prolonger la « Nouvelle Percée » de la gare vers le viaduc du Pont-Bonne
  • la reconstruction de l’église qui, n’étant pas un bien communal, est du ressort de l’Etat

Travaux à la ferme en carré de Thys

En 1547, les dépendances de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), – masoniages, estaublerye (étables ?), xhura (?) contenant 2 stellées avec 2 chery (?) – sont reconstruites.

Le château et la ferme en carré d’Otrange

Vers 1700 – 1705 (?), la famille DE WANZOULLE, qui possède la Seigneurie d’Otrange, fait construire (reconstruire ?) le corps principal d’un château, jouxtant une ferme préexistante. Une pierre à son nom et à ses armes surmonte l’entrée principale et porte la date de 1705.

La ferme en carré d’Oreye

Dans la première moitié du 17ème siècle, le Seigneur d’Oreye, le Baron DE BOCHOLT Godefroid, fait construire (ou reconstruire ?) une ferme en carré à Oreye (à l’endroit qui sera bien plus tard la rue des Combattants).

Deux pierres en témoignent:

  • La première porte la date de 1619 et les armes de la famille DE BOCHOLT – GROESBEECK. Elle surmonte le porche d’entrée.
  • La deuxième (copie de l’originale qui a été transportée à l’hôtel DE BOCHOLT à Liège) est visible sous le même porche et porte l’inscription « GODft DE BOCHOLT : ORAY : GRAN ville … GRAND MAIEUR DE LIEGE … DAME MARGARITA DE GROISBECQ : SON : EPOUSE … »

Reconstruction de la ferme en carré de Ligney

Vers 1780, le logis de la ferme en carré de Ligney (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole) est reconstruit. Un monogramme de pierre, gravé aux armes de la famille « TOMBEUR – DACOS – PERILLEUX » est installé au-dessus du fronton.

Reconstruction du château de Saives

Fin du 17ème siècle, début du 18ème siècle, la famille VAN DEN STEEN fait reconstruire un château dans leur Seigneurie de Saives, ainsi qu’une importante ferme, en remplacement de bâtiments plus anciens.