Travaux sur le site de la Villa Renwart (Waremme)

Le 2 avril 2021, la société « DAVID Lucas » entame la première phase de la démolition de la Villa Renwart, rue de Huy à Waremme. Un nouvel immeuble à appartements y sera érigé, mais la façade de la villa sera bien conservée.

MAQUET Charles est en charge du chantier. HOCK Benoit est l’architecte.

Les murs non porteurs seront cassés, les planchers et les plafonds (complètement pourris) seront arrachés. Le but est de conserver au maximum l’atmosphère de la villa. Les pierres bleues et les briques seront récupérées pour la rénovation, afin de lui rendre son cachet d’autrefois.

Au total, 35 appartements vont être aménagés sur le site. A côté de la villa, trois volumes différents, plus contemporains, abriteront des logements de 2 ou 3 chambres.

Des garages, des car-ports et des emplacements de parking seront aménagés.

La villa rénovée embellira l’entrée de Waremme par la rue de Huy.

La famille de Corswarem récupère ses biens

En (?), la famille DE CORSWAREM récupère, en tout ou en partie, les biens que DE CORSWAREM Guillaume-Joseph a abandonnés lors de sa fuite devant l’invasion française.

Guillaume-Joseph de Corswarem, déchu

Par un loi du 15 octobre 1794, qui frappe les « émigrants », DE CORSWAREM Guillaume-Joseph est déchu de tous ses biens. Il s’efforcera de les récupérer ou d’en obtenir compensation.

Les Seigneuries de Fresin et de Crenwick

Le 10 septembre 1792, DE CORSWAREM Guillaume-Joseph relève les Seigneuries de Fresin et de Crenwick, en la Salle de Curange. Il récupère ainsi d’anciennes possessions des Seigneurs de Corswarem.

Le domaine d’Héverlée

En 1465, DE CORSWAREM Arnould VI s’efforce de récupérer la terre d’Héverlée. Finalement, il renoncera à son action devant la Cour Féodale du Brabant.

Conflit entre la famille de Corswarem et l’abbaye de la Paix-Dieu

En novembre 1258, DE CORSWAREM Arnould 1er, ses frères et soeurs, enfants de DE CORSWAREM Guillaume, sont en conflit avec le monastère de la Paix-Dieu.

Suite à un compromis proposé par la Cour Arbitrale, des donations de DE CORSWAREM Arnould et de sa mère DE JENEFFE Marguerite:

  • Ils récupéreront 40 bonniers de terre arable, une brasserie, un moulin, un cens de 4 marcs liégeois et 80 chapons, biens situés et redevances à percevoir à Niel.
  • L’abbaye de la Paix-Dieu conservera 36 bonniers de terre arable à Gingelom, Montenaken et Niel; 24 bonniers de terre allodiale aux mêmes endroits; 12 bonniers de terre allodiale, une redevance de 9 chapons et 3 sous à Borcheer; 6 bonniers de terre allodiale à Heysselt; 1 bonnier et demi à Rosoux; 1 bonnier et demi à Thys; 12 bonniers de terre censiale, avec cens et chapons à Horpmael; 14 bonniers et demi de bois à La Boscaille; 2 bonniers et demi de terre censiale à Petit-Axhe; 1 bonnier de terre à Awans.

Le Baron récupère la Seigneurie de Saives

En décembre 1802, le Baron VAN DEN STEEN est réintégré dans la propriété du château et de la ferme en carré de la Seigneurie de Saives, vendus comme biens nationaux à la Révolution.

Les ouvriers waremmiens

Vers 1895 (?), les ouvriers de la région de Waremme qui travaillent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois, se lèvent à 3h30 ou à 4h du matin, font à pied les 5 ou 7 kilomètres qui les séparent d’une gare. Certains ont la chance d’attendre le convoi dans un vieux wagon qui peut servir d’abri à une vingtaine de personnes (il y a 300 abonnés dans la région). Lorsqu’ils montent dans le train, ils s’efforcent d’y récupérer 1/4 h de sommeil.

Ils portent généralement les vêtements de la veille, qui n’ont pu être ni brossés, ni séchés, de semaines en semaines. Leur casquette devient de plus en plus loqueteuse et luisante. Lors des grands froids, ils portent une écharpe sur leur costume de velours roux ou de coton chiffonné.

Emile Denomerenge récupère sa fonction (Crisnée)

En septembre 1944, DENOMERENGE Emile récupère son poste de bourgmestre de Crisnée. Il l’occupera jusqu’au 31 décembre 1952.

Colin Rooks, caché par la Résistance (Berloz – Waremme)

En 1942, l’aviateur anglais, ROOKS Colin, abattu lors d’un raid sur l’Allemagne, se brise la jambe dans le crash. Il est récupéré par la Résistance. CHABOT Léon et ACCURIA l’amènent, clandestinement, au château de Berloz. Il sera ensuite transféré chez Monsieur et Madame BEAUDUIN-SENY André, à Waremme.