Le 17 septembre 1944, un dernier et gigantesque parachutage est effectué, de jour, sur la « Plaine Betterave », entre Celles et Les Waleffes. Des centaines de corolles blanches descendent lentement sous les yeux ébahis des curieux. Les Résistants du Groupe « Otarie » récupèrent les 420 conteneurs remplis de mitraillettes Sten, de carabines, de fusils-mitrailleurs Bren, d’armes anti-char, de bazookas, de bombes de grenades et de munitions.
Archives par mot-clé : récupération
Aviateurs recueillis par Louis Maréchal (Bleret – Rosoux)
Le 27 avril 1944, un bombardier canadien « Halifax », touché par la défense antiaérienne allemande, s’écrase à Rosoux. Les deux aviateurs parviennent à s’éjecter avant le crash. Ils seront recueillis par le secrétaire communal de Bleret, MARECHAL Louis.
Parachutage sur la Plaine Betterave (Faimes)
Le 4 mars 1944, un Lancaster parachute 15 conteneurs d’armes et de matériel sur la Plaine « Betterave », à Faimes. Les colis sont récupérés par les Résistants. Ils les chargent sur un camion et les transportent dans une vieille maison inoccupée, à Berloz.
Guillaume de la Marck récupère l’avouerie de Hesbaye
En 1477, après la mort de LE TEMERAIRE Charles, grâce à l’intercession de son frère DE LA MARCK Evrard auprès de DE BOURGOGNE Marie et du Prince-Evêque de Liège DE BOURBON Louis, DE LA MARCK Guillaume peut revenir d’exil et regagner la Principauté de Liège. Il rentre en grâce auprès du Prince-Evêque et récupère l’avouerie de Hesbaye.
Nouvel accrochage et découverte de corps (Freloux – Streel – Allemagne)
Le 5 septembre 1944, le Résistant du groupe « Zoro », LINCHET Henri, dit « Alexandre », envoie trois de ses hommes à Freloux, pour récupérer une voiture en panne:
- BOEKER Antoine, dit « Constant », qui effectue la réparation
- MASSART Albert, dit « Max », qui fait le guet
- LITTLE Henry, dit « Jim », qui fait le guet
Ils sont attaqués par un véhicule blindé allemand. Ils prennent la fuite en direction de Streel et rejoignent leurs camarades, poursuivis par les Allemands. LINCHET Henri, dit « Alexandre », couvre leur retraite. Il est abattu par une rafale d’arme automatique. RORIVE Jean est fait prisonnier (il sera emmené à Fologne et exécuté), MASSART Albert est blessé (il sera achevé à Otrange). BOEKER Antoine et DETHIER Edmond parviennent à s’enfuir en direction de Fexhe-le-Haut-Clocher.
Les Allemands découvrent les neuf corps de leurs camarades exécutés, dans la ferme de Streel. Ils l’incendient.
Arthur Derwa, Résistant (Hesbaye – Bergilers – Oreye)
Dès juin 1940, DERWA Arthur, chevillard (marchand de bestiaux) à Bergilers, entre dans la Résistance. En compagnie de ses deux premiers assistants, BASTIN Charles et DOMINICY Jean, tous deux gendarmes à Oreye, il récupère les armes et munitions abandonnées pendant la Campagne des 18 jours et les stocke en lieu sûr, avec la ferme intention de s’en servir un jour.
Arthur est courtaud, robuste commun bon chevillard habitué aux tâches manuelles.
Le contrat de mariage de Arnould de Chaumont et d’Alice de Hermalle (Hesbaye)
Le 12 octobre 1318, le contrat de mariage entre DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice est signé entre le marié et DE HERMALLE Henri, père de la mariée, au château de Huy.
Quelques clauses de ce contrat:
- DE HERMALLE Henri reconnait avoir donné à DE CHAUMONT Arnould, en vue de ce mariage, 200 livrées de terre, à percevoir chaque année en gros tournois de France sur divers biens. Ceux-ci comprenant notamment: – 30 bonniers de terre arable au lieu-dit « Malaise dalets Verme ». Les revenus de chaque bonniers étant estimés à 3 muids d’épeautre. Le muid valant alors 10 sous tournois, ce total de 90 muids d’épeautre équivaut en argent à 45 livrées. Sont également mentionnés, la dîme de Seroncamp, valant annuellement 120 muids d’avoine, soit 60 livrées de terre. La menue dîme de ce même lieu, estimée à 15 livrées par an. 14 bonniers de prés sis à Ombrai, qui représentent 60 livrées. Enfin, 60 bonniers de bois sis sur le cours de la Meuse, près d’Engis, estimés à 20 livrées. – DE CHAUMONT Arnould pourra jouir, dès à présent, de ces 200 livrées et, au cas où DE HERMALLE Alice décèderait avant lui, sans lui avoir donné d’héritier, il les détiendra jusqu’à la fin de sa vie.
- De même, si DE HERMALLE Alice meurt avant DE CHAUMONT Arnould et qu’ils n’ont pas eu d’héritier légitime, l’avoué de Hesbaye recevra 200 autres livrées de terre, perçues en gros tournois sur l’ensemble de l’héritage que DE HERMALLE Henri tient de son premier mariage. DE CHAUMONT Arnould ne pourra en bénéficier qu’après la mort de son beau-père. En attendant, il devra se contenter de la rente mentionnée au point 1.
- DE CHAUMONT Arnould concède à sa future épouse, à titre de douaire, toute l’avouerie de Hesbaye. Aigremont avec son château, Awirs, Fexhe-le-Haut-Clocher; Chaumont avec son manoir, ainsi que Ghistoul, dont la justice et la seigneurie sont également tenues en fief de l’Evêque de Liège. En cas de décès de DE CHAUMONT Arnould, DE HERMALLE Alice pourra en jouir pour le restant de ses jours. Toutefois, si le couple n’a pas eu d’enfants, le plus proche héritier de DE CHAUMONT Arnould pourra récupérer les biens constituant le douaire, à condition de laisser à la veuve une rente de 800 livrées de terre assignée sur ces mêmes biens.
- Les parties s’accordent encore que si DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice meurent sans hoirs, l’ensemble de leur héritage revienne au plus proche parent, de chaque côté.
Joseph Wauters à La-Haye (Waremme – Pays-Bas – Allemagne)
En décembre 1922, à La Haye, le Waremmien WAUTERS Joseph, hostile à toute politique de revanche (germe de conflits inévitables), défend le principe d’une politique de réparation qui ramène les charges de l’Allemagne dans les limites compatibles avec ses facultés économiques et financières.
L’église de Remicourt détruite
Le 12 janvier 1945, une bombe volante allemande « V1 » détruit partiellement l’église de Remicourt. Le clocher, la toiture et la voûte sont fortement endommagés. Les débris s’effondrent sur le mobilier de l’édifice.
Durant plusieurs mois, le curé de la paroisse, l’abbé HAUGEN Joseph, et des volontaires fouilleront les gravats pour récupérer un maximum d’objets. Ils monteront la garde de nuit, pour éloigner les « récupérateurs ».
Les maisons voisines, la ferme LEONARD et le Cercle du village sont également touchés par l’explosion.
Le Monument aux Victimes de Guerre (Waremme)
En 1952, le Monument aux Victimes de Guerre est inauguré à Waremme. Des pierres, récupérées lors de la démolition de la Justice de Paix, ont été utilisées pour sa construction.