Accrochage à Omal

Le 5 septembre 1944, des hommes de la Compagnie 420 du Groupe « Otarie », commandée par CARTUYVELS Alfred, quittent le « Refuge » à Les-Waleffes et se dirigent vers Omal, pour y surveiller la Chaussée Romaine.

Composent, notamment, ce groupe:

  • MOISSE Maurice
  • GUSTIN Lucien
  • DUCHATEAU Jean-Joseph
  • DUCHESNE Léonard
  • MARTIN Emile
  • GEMIS Camille
  • FAUVILLE Marcel
  • DOLHEN Félicien
  • ROSOUX Gustave

Un accrochage a lieu avec une colonne motorisée allemande. DUCHATEAU Jean-Joseph, FAUVILLE Marcel et MARTIN Emile y perdent la vie.

Fernand Lambert (Petit-Axhe)

Le 28 août 1944, pendant le bombardement de Waremme et de Grand-Axhe, LAMBERT Fernand se réfugie dans la tranchée de la prairie « FASTRE » à Petit-Axhe. Après celui-ci, il se rend dans le centre de Waremme, pour participer aux secours.

Il est marchand de charbon. Il est membre de la Protection Antiaérienne Passive. Il est membre de la fanfare cycliste « L’Agrément de la Pédale ».

Clara Masset, extraite des décombres (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, WUIPIEDS Emile, dit « Le Poilu », n’est pas chez lui. Il est à Bettincourt. Par contre, sa femme, MASSET Clara, a trouvé refuge dans la cave voisine des RENIER.

Après l’explosion, ses frères MASSET Marcel et MASSET Jules, ROUA Joseph, VANOPPEN Lucien et DEBROUX Georges s’activent pour la sortir des décombres.

Elle est conduite sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Les brancardiers doivent se relayer plusieurs fois, en raison de son obésité.

Les soeurs Mathot, saines et sauves (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, la Boulangerie « MATHOT » est ravagée. Mais MATHOT Honorine et MATHOT Marie-Louise sortent indemnes du dessous de la table où elles se sont réfugiées. LALLEMAND Paul et HOMBROISE Philippe, qui s’étaient réfugiés dans la cave de la boulangerie, s’en sortent également sains et saufs.

La femme et la fille « Gonthier », sauvées (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison voisine de lélectricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, la femme et la fille de l’architecte GONTHIER Richard se trouvent dans l’arrière-cuisine. Elles sont couvertes de mille petits débris, mais sont indemnes. Traumatisées, elles sortent par l’arrière de ce qui reste du bâtiment, et vont se réfugier à la Boucherie « FORET ».

Fernand Magnée et ses patientes, sauvés (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison voisine de l’électricien « PUTZEYS », rue Gustave Renier à Waremme, les sauveteurs libèrent le dentiste MAGNEE Fernand, FRERE Marie, MANGON Marie et un soeur Dominicaine, qui s’étaient réfugiés dans la cave de la maison de l’architecte GONTHIER. Les volontaires parviennent à les faire sortir par le soupirail de la façade. L’escalier menant à cette cave est obstrué par une tonne d’éboulis.

 

Jules Lambert, blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, LAMBERT Jules, qui s’était pourtant réfugié dans la cave du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, a reçu un éclat qui lui a profondément entaillé la cuisse. Il saigne abondamment.

L’abbé PIRSON Hadelin lui fait un garrot pour arrêter l’hémorragie, puis applique une compresse sur la plaie. LAMBERT Jules se rend ensuite, péniblement, vers la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters.

Le Café « Aux Sports » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la première bombe à Waremme, un certain nombre d’occupants du Café « Aux Sports » se réfugient dans le cellier du bâtiment:

  • DUBOIS Paul, dentiste
  • DARBE Paul
  • CHABOT Léon
  • BEAUDUIN Armand
  • GENIQUE Joseph
  • LAMBERT Jules
  • GRANDJEAN Henri
  • LAMBERT Charly
  • RAMQUET Jules
  • HEYNE Jules
  • MOUREAU Jeanne, l’épouse du patron du café HEYNE Léon
  • MOUREAU Thérèse, dite « Mamme Tîne »

D’autres restent dans le café:

  • JAVAUX Martien
  • YANS Arthur
  • NOBEN Albert
  • LANGE Félix
  • PIQUET Georges
  • SENY Léon, notaire
  • GLADE Joseph, dit « Paille »
  • FARCY Alice
  • BIERNA Henri
  • MASSILLON Emile
  • LECLOUX Joseph
  • EVRARD Paul
  • HEYNE Léon
  • PÂQUES Henri
  • BRASSINE Fernand

Violent accrochage à Lamine

Le 16 juin 1944, deux Résistants du « Groupe Zoro », NAFTALI Alter, dit « Bob II », (de confession juive) et LONGREE Georges, dit « André », se rendent à Fize à vélo pour y récupérer une moto et des armes. A leur retour, ils sont interpellés par une patrouille de trois feldgendarmes de Waremme, pour un banal contrôle d’identité, dans la campagne de Momale, près de la Tombe de Hodeige. Constatant qu’ils sont armés, les Allemands leur passent les menottes et les emmènent « manu militari », vers le poste d’observation aérien allemands, installé au Moulin de Pousset.

Ayant appris cette arrestation, vers 15h20, le chef du groupe « Zoro » de Lamine, ROBYNS Zénon, dit « Ric », et ses compagnons, dont MOËS Julien, KAEPEN Alphonse, décident de libérer les deux hommes, sans attendre les ordres de DERWA Arthur. Ils se postent sur la motte castrale près de l’église de Lamine et derrière le mur d’enceinte du cimetière, pour intercepter les Allemands.

Ayant également été avertis, quelques Résistants du Groupe « Zoro » de Hodeige:

  • LEONARD Georges, dit « Le Vieux Georges »
  • FRANKINET Laurent, dit « Pierrot »
  • LITTLE Henry, dit « Jim »
  • DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy »

se postent en embuscade derrière la haie de la prairie, située en face de la ferme VANDENSAVEL à Lamine, à une encablure des Résistants de Lamine, cachés près de l’église et du cimetière.

Ces deux groupes veulent intercepter les Allemands qui retiennent prisonniers deux des leurs . Chacun des groupes ignore la présence de l’autre.

A l’arrivée de la patrouille allemande, DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy », (qui parle Allemand), se redresse de derrière la haie, pour parlementer. Il est immédiatement abattu d’une rafale de mitraillette. Une fusillade nourrie éclate. LITTLE Henry, dit « Jim », est blessé d’une balle au mollet.

A cette attaque, les Allemands se réfugient, avec leurs prisonniers, dans la cour de la ferme VANDENSAVEL.

DERWA Arthur arrive sur les lieux et positionne son groupe entre la chapelle Saint-Bernard et le presbytère de Lamine.

Les Résistants tentent d’encercler la ferme. Le combat fait rage. 

Un des feldgendarmes parvient à s’échapper et à rejoindre le poste de guet aérien du Luftnachrichten Régiment 223, installé au moulin de Pousset. Les guetteurs appellent immédiatement, par radio, leur base de Saint-Trond – Brustem. Des troupes sont envoyées. Des véhicules de ce Régiment passent à Waremme, pour prendre les hommes de UNFRIED Paul.

Ces renforts arrivent de Waremme à Lamine, par Pousset. Ils prennent à revers les Résistants qui encerclent la ferme. A ce moment, une soixantaine de Résistants font face à  plus de 200 Allemands.

Un combat au corps à corps s’engage dans le cimetière. ROBYNS Zénon est gravement blessé. CHESTOPALOV Anatoli se réfugie dans l’église et préfère se donner la mort avec sa dernière balle. D’autres Résistants y perdent la vie:

  • DEHASQUE Jules, dit « Gangster », natif de Saint-Nicolas
  • BEAUPAIN Albert, natif de Stavelot
  • BELLEVILLE Jules, natf d’Anthisnes

STUPAKOV Pierre et (?), dit « le Vieux Georges », mettent un fusil-mitrailleur en batterie et arrosent les Allemands, qui tentent d’encercler les Résistants. Ils parviennent à les maintenir à distance.

Les combats durent jusqu’en fin de journée. Vers 17 heures, DERWA Arthur donne l’ordre de se replier vers Momalle et Fize-le-Marsal. Ce combat a entraîné de lourdes pertes de part et d’autre: DERWA Arthur, dit « Zoro », a perdu 6 de ses meilleurs soldats et plusieurs autres sont blessés; les pertes allemandes sont plus lourdes encore, 17 tués et une vingtaine de blessés. Les deux prisonniers n’ont pas été libérés.

Le gouvernement belge derrière de Gaulle (France)

Le 3 octobre 1941, le gouvernement belge, réfugié à Londres, présidé par PIERLOT Hubert, est un des premiers à reconnaître le général DE GAULLE Charles comme chef de la France libre.