Création de milices rurales (Liège)

erard de la marck prince-évêque

erard de la marck prince-évêque

En 1518, le Prince-Evêque DE LA MARCK Erard met sur pied une véritable « Milice d’Etat », pour poursuivre et arrêter les mauvais garçons qui passent la frontière, détroussent les marchands et brûlent les fermes. Il enrôle tous les hommes valides de 18 à 60 ans, qui constituent, à travers le pays, une force potentielle de 6000 défenseurs.

Avec leurs armes de fortune, ils sont chargés, à l’appel des officiers du Prince, d’assurer la sécurité de leur village, de leur région, voire de participer à la défense des frontières en cas d’attaque du pays.

Ces milices rurales, armées de bric et de broc, jouent un rôle non négligeable dans la protection et le maintien de la sécurité locale. Elles peuvent même tenir en respect ou jouer un effet dissuasif sur une troupe de mercenaires pas trop nombreuse et pas trop motivée.

Il y aura un Couvent des Récollets à Waremme

Le 12 octobre 1624, l’Evêque de Liège, DE BAVIERE Ferdinand, autorise l’érection de ce couvent, à la rue du Pont, par un courrier.

Il est construit grâce à la munificence du seigneur DE BOCHOLT et à la bienveillance des autorités locales. L’église sera bâtie plus tard par ordre de Charles de Lorraine qui, pendant plusieurs années, aura été un fléau pour le pays.

L’acte d’érection du couvent des Récollets, signé par le Vicaire Général, CHOKIER J. A., porte qu’il est construit sur l’emplacement d’un hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ces revenus doivent rester affectés à leur destination primitive. (Nous ne savons pas à quelle époque remonte la fondation de cette institution de bienfaisance. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle existait déjà en 1345. L’hôpital de Waremme avait des revenus à lui propres. Un des bourgmestres était chargé, en qualité de mambour, de les administrer.) Après la destruction de l’édifice, la mambournie de l’hôpital resta distincte de celle des pauvres. (On peut en conclure que l’hôpital était primitivement une espèce d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres). D’un commun accord, les Waremmiens offrent de fournir aux Pères Récollets une maison et un jardin, déjà situés sur les ruines de l’ancien hôpital.

En 1634, diverses donations sont faites aux Récollets. JOSSAR Mathieu donne un terrain pour la brasserie. La demoiselle DE NEURCOURT Anne, veuve de LA BRICQUE Guillaume, donne un terrain sur lequel sera construit le chœur. La famille VAN DER HEYDEN A BLISIA donne la lampe du Saint Sacrement. Enfin, DE MONTFERRAND Agnès et Jean font don des orgues.

C’est le père MARCHANTIUS (MARCHANTINS, MARCHANT ?), provincial des Flandres (supérieur de tous les couvents Franciscains de la région – les Récollets sont une ramification des Frères Mineurs Franciscains), qui est chargé de l’organisation de la nouvelle communauté. La maison compte de huit à dix pères. Il s’y donne un cours de philosophie.

Le couvent abritera jusqu’à 30 religieux et possédera un cloître.

Les Pères Récollets cultivent un potager d’une superficie de 25 verges, traversé par le Geer.

Les Récollets ont une brasserie, dont les voûtes de briques font l’objet de l’admiration des amateurs. (A l’emplacement de cette ancienne brasserie, au n° 47 de la Rue Hubert Stiernet, s’installera l’imprimerie de DETHISE Fernand.)

La fin du Couvent des Récollets. En 1796, la Révolution française vient de fermer le couvent des Pères Récollets. Les pères sont dispersés. Le couvent  est vendu avec l’enclos y attenant (un bonnier vingt-cinq verges) le 21 août 1797 pour 12.500 livres. Un des Pères Récollets, le vieil MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du couvent désaffecté. C’est la maison de la famille POUSSET. Il y passe quelques années. Il confie au maître de maison un coffre, contenant probablement les archives du couvent, en lui demandant de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à sa descendance. Il lui fait promettre de brûler ce coffre si les circonstances devaient l’obliger à s’en dessaisir. Il se consacre également au service paroissial. En 1808, il deviendra même vice-curé, à cause du grand âge du desservant, l’abbé HUBAILLE, qui aura alors plus de 80 ans. père Ignace MATHY mourra le 20 décembre 1809 et sera enterré entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. En 1894, la vieille POUSSET Fulvie se sent arriver au bout de sa vie. Elle tient à respecter le serment fait par son père au père MATHY Ignace. Aidée par sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descend péniblement le lourd coffre du grenier, par un escalier étroit. Elles arrosent le coffre de pétrole, avant d’y mettre le feu, dans son jardinet, au pied du mur de l’ancien corps de garde.

Opération de Développement Rural à Waremme

En 1989, la ville de Waremme lance une opération de développement rural, afin d’améliorer les conditions de vie de la population rurale. Elle postulera pour cela les subsides de la Région pour réaliser divers projets:

  • Construction d’une Maison de hesbaye
  • Création de Maisons de Villages

Les Allemands restituent les clés de la « Kommandantur » (Waremme – Allemagne)

Le 2 septembre 1944, vers 11 heures, les « feldgendarmes » de Waremme quittent la ville. UNFRIED Paul vient déposer les clés de la « Kommandantur » à l’Hôtel de ville, entre les mains du bourgmestre JOACHIM Guillaume. Mais il reste des « Waffen SS » dans la région.

L’Aide à la Reconstruction des Foyers éprouvés par la Guerre en contact avec la commune de Waremme

Le 21 mars 1941, l’organisme « L’Aide et Reconstitution des Foyers Eprouvés par la Guerre », dont les locaux sont situés rue Joseph Wauters à Waremme, écrit aux bourgmestres de la région pour solliciter leur aide. Le courrier est signé de la Baronne DE SELYS-LONGCHAMPS Michel.

Culture des céréales (Waremme)

En 1840, les céréales occupent de 45 à 50 % de la surface agricole totale de la région de Waremme.

Diverses armées passent près de Waremme

Suite à la mort de CHARLES VI, Empereur d’Allemagne et d’Autriche, s’ouvre une succession compliquée. Au cours de l’été 1746, différentes armées belligérantes vont traverser la région de Waremme.

empereur charles vi

empereur charles vi

Une tempête ravage la région de Waremme

Le 5 juin 1742, vers quatre heures de l’après-midi, une tempête qui ne dure qu’un quart d’heure ravage toute la région de Waremme et de Grand-Axhe. Elle endommage fortement les récoltes.

Carte de la Région de Waremme

Le 8 juillet 1693, le Chevalier DE BEAURAIN dresse une carte détaillée de la région. Elle porte le nom de « Carte des camps de l’Abbaye d’Heylesem, de Walef Saint-Pierre et de Walef Saint-Georges.

Des Waremmiens font des dons aux Pères Récollets

A partir de 1634, des Waremmiens font des donations aux Pères Récollets, afin d’améliorer leur couvent:

  • JOSSAR Mathieu: un terrain, pour leur permettre la construction d’une brasserie attenante au couvent
  • DE NEUFCOURT Anne, veuve du colonel LA BRICQUE Guillaume (un des membres mes plus notables de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme), donne un terrain sur lequel sera construit le chœur de l’église du couvent.
  • La famille VANDER HEYDEN A BLISIA fonde la lampe du Saint Sacrement et paye le maître-autel.
  • DE MONTFERRAN(D) Jean et Agnès font don des orgues (les premières de la région).