La coopérative « La Justice » aide les petits fermiers (Waremme)

En 1902, pour répondre aux besoins des petits fermiers, WAUTERS Joseph développe une section agricole à la coopérative « La Justice » de Waremme. Elle vend des graines, des farines, des fourrages aux cultivateurs et leur achète du froment, de l’avoine et du seigle, qui sont écoulés dans la région ou qui sont livrés, par wagons, aux grandes coopératives du pays.

Raës « à la Barbe » (Warfusée – France)

En 1211, RAES « à la Barbe » encourt la disgrâce de PHILIPPE-AUGUSTE, Roi de France, en raison de la rébellion de son frère aîné RENAUD. (Leur père était le Comte DE DAMMARTIN Albéric II, mort en Croisades en 1193)

Il est obligé de quitter le Royaume de France et vient s’installer (?) à Huy. Il a beaucoup d’argent, de pierreries et un grand équipage. Dans sa suite, il y a nombre de chasseurs (fauconniers). En effet, la chasse et la pêche sont ses divertissements ordinaires.

Il a une oreille percée. Cette caractéristique sera adoptée par ses descendants de l’un et l’autre sexe.

Il épousera DE WARFUSEE Alix, fille de DE WARFUSEE Libert Sureal, riche de plusieurs seigneuries de Hesbaye. Ils auront beaucoup d’enfants qui s’éparpilleront dans toute la région.

On enterre dans le nouveau cimetière (Waremme)

Le 12 août 1855, le choléra sévit dans la région de Waremme. La décision est prise d’enterrer dans le nouveau cimetière. On commence ce jour par un enfant presque mort-né.

Georges Vancutsem, retraité (Waremme)

Le 31 décembre 1976, le secrétaire régional de la Fédération Francophone pour la Promotion des Handicapés, VANCUTSEM Georges, est admis à la retraite.

Tempête sur la ville (Waremme)

Dans la nuit du 28 février au 1er mars 1990, une tempête d’une violence exceptionnelle secoue la région Huy-Waremme. A Waremme, de nombreux arbres sont arrachés avenue Guillaume Joachim et place du roi Albert 1er. Deux peupliers s’abattent sur la maison PETROLITO , rue de Sélys-Longchamps. Dans tous les villages, des toitures sont arrachées, des arbres déracinés, des poteaux électriques abattus. Des routes doivent être interdites à la circulation.

La population en Belgique

Le 1er janvier 2014, la population est de:

  • en Belgique:                                  11.132.269 habitants
  • en Région de Bruxelles-Capitale:   1.155.166 habitants
  • en Région Flamande:                      6.404.715 habitants
  • En Région Wallonne:                       3.572.388 habitants
  • à Waremme:                                         14.734 habitants

La Journée de l’Arbre (Waremme – Belgique)

En 1983, le ministre FEAUX Valmy lance « La Journée de l’Arbre ».

Le Château de Selys-Longchamps classé (Waremme)

Le 4 février 2014, la Région Wallonne adresse un courrier à la commune de Waremme, annonçant le classement du château de Selys-Longchamps, à l’issue d’une procédure lancée il y a 18 ans. Les propriétaires pourront bénéficier de l’aide financière de la Région pour entamer les nécessaires travaux de restauration.

Sont notamment classés:

  • La façade
  • La toiture
  • La tente napoléonienne
  • Tout le rez-de-chaussée (vestibule, salon, grand salon, salle à manger, ancienne salle de billard, escalier)
  • Le parc de 20 hectares

Le château est la propriété de la famille DELLA FAILLE DE LEVERGHEM.

Création de milices rurales (Liège)

erard de la marck prince-évêque

erard de la marck prince-évêque

En 1518, le Prince-Evêque DE LA MARCK Erard met sur pied une véritable « Milice d’Etat », pour poursuivre et arrêter les mauvais garçons qui passent la frontière, détroussent les marchands et brûlent les fermes. Il enrôle tous les hommes valides de 18 à 60 ans, qui constituent, à travers le pays, une force potentielle de 6000 défenseurs.

Avec leurs armes de fortune, ils sont chargés, à l’appel des officiers du Prince, d’assurer la sécurité de leur village, de leur région, voire de participer à la défense des frontières en cas d’attaque du pays.

Ces milices rurales, armées de bric et de broc, jouent un rôle non négligeable dans la protection et le maintien de la sécurité locale. Elles peuvent même tenir en respect ou jouer un effet dissuasif sur une troupe de mercenaires pas trop nombreuse et pas trop motivée.

Il y aura un Couvent des Récollets à Waremme

Le 12 octobre 1624, l’Evêque de Liège, DE BAVIERE Ferdinand, autorise l’érection de ce couvent, à la rue du Pont, par un courrier.

Il est construit grâce à la munificence du seigneur DE BOCHOLT et à la bienveillance des autorités locales. L’église sera bâtie plus tard par ordre de Charles de Lorraine qui, pendant plusieurs années, aura été un fléau pour le pays.

L’acte d’érection du couvent des Récollets, signé par le Vicaire Général, CHOKIER J. A., porte qu’il est construit sur l’emplacement d’un hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ces revenus doivent rester affectés à leur destination primitive. (Nous ne savons pas à quelle époque remonte la fondation de cette institution de bienfaisance. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle existait déjà en 1345. L’hôpital de Waremme avait des revenus à lui propres. Un des bourgmestres était chargé, en qualité de mambour, de les administrer.) Après la destruction de l’édifice, la mambournie de l’hôpital resta distincte de celle des pauvres. (On peut en conclure que l’hôpital était primitivement une espèce d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres). D’un commun accord, les Waremmiens offrent de fournir aux Pères Récollets une maison et un jardin, déjà situés sur les ruines de l’ancien hôpital.

En 1634, diverses donations sont faites aux Récollets. JOSSAR Mathieu donne un terrain pour la brasserie. La demoiselle DE NEURCOURT Anne, veuve de LA BRICQUE Guillaume, donne un terrain sur lequel sera construit le chœur. La famille VAN DER HEYDEN A BLISIA donne la lampe du Saint Sacrement. Enfin, DE MONTFERRAND Agnès et Jean font don des orgues.

C’est le père MARCHANTIUS (MARCHANTINS, MARCHANT ?), provincial des Flandres (supérieur de tous les couvents Franciscains de la région – les Récollets sont une ramification des Frères Mineurs Franciscains), qui est chargé de l’organisation de la nouvelle communauté. La maison compte de huit à dix pères. Il s’y donne un cours de philosophie.

Le couvent abritera jusqu’à 30 religieux et possédera un cloître.

Les Pères Récollets cultivent un potager d’une superficie de 25 verges, traversé par le Geer.

Les Récollets ont une brasserie, dont les voûtes de briques font l’objet de l’admiration des amateurs. (A l’emplacement de cette ancienne brasserie, au n° 47 de la Rue Hubert Stiernet, s’installera l’imprimerie de DETHISE Fernand.)

La fin du Couvent des Récollets. En 1796, la Révolution française vient de fermer le couvent des Pères Récollets. Les pères sont dispersés. Le couvent  est vendu avec l’enclos y attenant (un bonnier vingt-cinq verges) le 21 août 1797 pour 12.500 livres. Un des Pères Récollets, le vieil MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du couvent désaffecté. C’est la maison de la famille POUSSET. Il y passe quelques années. Il confie au maître de maison un coffre, contenant probablement les archives du couvent, en lui demandant de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à sa descendance. Il lui fait promettre de brûler ce coffre si les circonstances devaient l’obliger à s’en dessaisir. Il se consacre également au service paroissial. En 1808, il deviendra même vice-curé, à cause du grand âge du desservant, l’abbé HUBAILLE, qui aura alors plus de 80 ans. père Ignace MATHY mourra le 20 décembre 1809 et sera enterré entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. En 1894, la vieille POUSSET Fulvie se sent arriver au bout de sa vie. Elle tient à respecter le serment fait par son père au père MATHY Ignace. Aidée par sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descend péniblement le lourd coffre du grenier, par un escalier étroit. Elles arrosent le coffre de pétrole, avant d’y mettre le feu, dans son jardinet, au pied du mur de l’ancien corps de garde.