Modification de la Zone Bleue (Waremme)

Le 6 juin 2005, le Conseil Communal de Waremme décide de modifier le règlement de police relatif à la « Zone Bleue », afin d’assurer une rotation de stationnements dans les artères et espaces publics du Centre-Ville.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Monument à Notre-Dame de Banneux (Remicourt)

Vers 1952 (?), le Conseil de la Fabrique d’Eglise de Remicourt, à la demande d’un groupe de paroissiens, fait ériger un monument à Notre-Dame de Banneux. C’est l’architecte RADOUX Georges qui en adressé les plans. Ce sont les paroissiens demandeurs qui règleront les factures.

La commune emploie des chômeurs (Crisnée)

Le 6 mars 1915, vu le grand nombre d’ouvriers sans travail, le conseil communal de Crisnée décide d’employer tous les chômeurs à des travaux d’assainissement et d’amélioration de la voirie, au salaire de 2 francs la journée de travail de 10 heures, qui sera réglé chaque dimanche. Ce travail achevé, les chômeurs devront extraire, concasser, transporter du silex pour empierrer un chemin de terre. Ces chômeurs sont de 20 à 30.

La fontaine Saint-Pierre (Villereau – Grand-Fresin)

Le 10 mai 1512, un arrêté des cours de justice de Grand-Fresin et de Villereau règle le conflit de la propriété de la Fontaine Saint-Pierre, entre le Seigneur de Villereau, DE SCHOONBEEK Walter, et son voisin, le Seigneur de Grand-Fresin.

Règlement scolaire (Celles)

En 1859, le premier règlement de l’école communale de Celles est rédigé. Il précise que le montant des frais à charge des parents (rétributions scolaires)est fixé à 1,25 francs par mois et par élève. Cependant, les enfants de familles pauvres sont admis gratuitement.

Ordonnance sur l’enseignement (Pays-Bas autrichiens)

Le 6 septembre 1744, D’AUTRICHE Marie-Thérèse, impératrice des Pays-Bas autrichiens, prend une ordonnance impériale qui règle l’enseignement élémentaire dans tous les Etats de la monarchie autrichienne:

  • Règles à suivre pour la construction des bâtiments scolaires
  • Livres à employer
  • Obligation pour les enfants de fréquenter l’école
  • Division des écoles en 3 degrés
  • Défense aux maîtres de tenir cabaret
  • Rôle des inspecteurs de l’enseignement

Limitation de vitesse à Celles

En 1937, le conseil communal de Celles vote un règlement limitant la vitesse des véhicules à 15 km/h, dans les quatre directions, sur une distance de 75 mètres, au carrefour, dit « de la Mort », à Faimes.

Le poinçon de le Principauté (Liège – Waremme)

En 1774, le Prince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK François-Charles, impose à toutes les Bonnes Villes de la Principauté, l’usage d’un poinçon de la Principauté, complété d’une ou deux lettres distinctives (W. pour Waremme), pour les pièces d’orfèvrerie qui y sont réalisées. Ce règlement sera abrogé dès 1776.

Le problème de Lantremange, réglé ?

Les 7 et 8 mai 1768, le Prince-Abbé de Stavelot-Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, D’OUTREMONT Charles, ratifient une convention destinée à mettre fin aux différends qui existent entre les deux Etats.

Cette convention prévoit, notamment, la nomination de commissaires qui doivent régler les désaccords à propos de Lantremange.