Le couvent des Récollets (Waremme)

En 1754, le curé doyen de Waremme décrit le couvent des Pères Récollets de la ville comme l’un des plus beaux, pour la solidité des bâtiments, la propreté des locaux de travail (cuisine, buanderie, brasserie) et pour l’aspect et la fertilité du jardin.

La communauté compte 16 Pères et 13 Frères (religieux non prêtres).

Fermeture de l’école de Ligney

Le 6 juillet 1921, les derniers Religieux français de la Congrégation des « Pères de Marie » quittent Ligney et ferment l’école qu’ils y ont créée.

Des Pères quittent l’école (Ligney)

Le 29 mars 1921, une partie des Religieux français de la Congrégation des « Pères de Marie » quitte l’école qu’ils ont fondée à Ligney.

Vente de terres à Oreye

En 1568, après le pillage de l’abbaye de Saint-Trond par les armées de LE TACITURNE Guillaume (?), les religieux vendent 61 bonniers de terres, situées à Oreye, à VAN DER ERTWECK Denis, bourgeois de Liège, sous réserve de pouvoir les racheter après 9 ans (mais ils n’auront pas les ressources nécessaires pour le faire). 

guillaume le taciturne

guillaume le taciturne

Lambert Warnotte, instituteur (Remicourt)

En 1805, WARNOTTE Lambert est instituteur à Remicourt. Il a été religieux.

Otton de Warfusée (Hesbaye)

En 1102, le chevalier DE WARFUSEE Otton réside en Hesbaye. Il est qualifié d’homme prudent, sage et brave de sa personne, et fort riche.

Il a 2 fils:

  • DE WARFUSEE Raës, qui a choisi la profession des armes et qui s’en acquitte dignement;
  • DE WARFUSEE Libert, dit « Surreal » (le Sorel, car il est maigre et mince comme un hareng saur), qui est entré dans les Ordres

Plus de vêtements ecclésiastiques en public (France – Belgique)

Le 6 décembre 1796 (le 16 frimaire de l’An IV), une loi française, édictée par le Directoire, interdit aux religieux de porter des vêtements ecclésiastiques en public.

Mort de Baudouin Boutoir (Limont)

En décembre (4 ?) 1436, le chevalier DE LYMONT BOUTOIR Baudouin décède à (?).  Son épouse est PONCHE (?). Ils ont été mariés 50 ans et ont eu 12 enfants, 7 garçons (6 religieux et un prêtre) et 5 filles (4 religieuses et 1 mariée).

Il sont inhumés dans l’église de Limont.

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Les Français et les religieux (Belgique – France)

En 1795, dès leur entrée en Belgique, les Français donnent aux religieux et religieuses pleine liberté d’abandonner leur état. Ils leur garantissent même une pension viagère sur les revenus de leur couvent.

Ils résisteront presque tous à la tentation.