Extrait du journal La Croix (Waremme)

Extrait du journal « La Croix » du 21 septembre 1897 (?).

« Victoire des Catholiques dans l’élection de Waremme.

Le parti catholique peut enregistrer une nouvelle victoire: Monsieur PITSAER Dominique est élu à une majorité de 700 (?) voix. Ce résultat est dû à la vaillance de nos amis de Waremme et à la sympathie, à la confiance que le candidat a su inspirer au corps électoral de l’arrondissement de Waremme. Nos félicitations chaleureuses aux Catholiques de Waremme et à Monsieur le Représentant PITSAER.

En face d’une coalition éhontée du Libéralisme et du Socialisme, les Catholiques de Waremme ont su maintenir nos positions et tenir haut et ferme le drapeau de l’ordre. Malgré le ralliement des porte-voix officiels du Libéralisme à la candidature socialiste, en dépit des appels de la presse libérale, la majorité des électeurs s’est ralliée sur le nom du candidat qui, seul, représentait les traditions nationales, le respect de la foi religieuse et le maintien de nos institutions.

Les vaincus de la journée, ce sont les organes officiels du Libéralisme qui, en haine du gouvernement catholique, ont conseillé le ralliement à la candidature socialiste. Ils ne sont pas parvenus à leurs fins. Certes, les progrès du Socialisme sont inquiétants. Mais ils jettent sur toute noire situation, une lumière tellement aveuglante qu’elle doit ouvrir les yeux à tous. Ces progrès se font aux dépens du Libéralisme désemparé, prêt à jeter le pays dans des aventures révolutionnaires pour essayer de repêcher dans le trouble, un pouvoir qui lui échappe définitivement.

C’est dans le parti Catholique – Le Roc – que le pays peut trouver sa sauvegarde. Et le parti Catholique restera ce roc inébranlable aussi longtemps qu’il pratiquera la devise que nos amis de Waremme ont mise en oeuvre: l’union dans l’action. »

Le cours de religion (Belgique)

Le 23 septembre 1842, la Loi Scolaire rend obligatoire le cours de religion, donné par un prêtre, dans les écoles officielles de Belgique.

Otton de Warfusée (Hesbaye)

En 1102, le chevalier DE WARFUSEE Otton réside en Hesbaye. Il est qualifié d’homme prudent, sage et brave de sa personne, et fort riche.

Il a 2 fils:

  • DE WARFUSEE Raës, qui a choisi la profession des armes et qui s’en acquitte dignement;
  • DE WARFUSEE Libert, dit « Surreal » (le Sorel, car il est maigre et mince comme un hareng saur), qui est entré dans les Ordres

Liber Sureal de Warfusée

Après la mort de son père, DE WARFUSEE Otto, et de son frère aîné, DE WARFUSEE Raës, DE WARFUSEE Libert Sureal est obligé d’abandonner ses études religieuses pour devenir Chevalier, Seigneur de Warfusée. C’est un homme qui a beaucoup d’esprit et qui aime passionnément l’honneur et la gloire.

Il va acquérir de grands « héritages ».

Otto de Warfusée

Entre 1230 et 1260, DE WARFUSEE Otto est chevalier, Seigneur de Warfusée. C’est un homme prudent et sage, brave de sa personne, fort riche. Il se donne tout entier et de toute manière à l’exercice des armes.

Il a deux fils:

  • DE WARFUSEE Raës, qui choisira la profession des armes.
  • DE WARFUSEE Libert Sureal, qui choisira des études religieuses. Ce surnom de « Sureal » (Sorel – Soriaul ?) vient du fait qu’il était maigre et mince comme un hareng.

Les professeurs de toutes les écoles doivent être pratiquants (Waremme)

En 1863, quatre membres du personnel de l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme (qui deviendra l’Athénée Royal) adressent une lettre de protestation pour répondre à « une accusation très grave » formulée contre eux en séance du bureau administratif, à savoir qu’ils n’avaient pas accompli leur devoir pascal et qu’ils n’allaient pas à la messe le dimanche. Dans ce courrier, les intéressés donnent des preuves de leur piété et de leur attachement aux intérêts de la religion.