Le nom « Baloir », de la rue du Baloir à Waremme, vient du mot « baladoir », sentier situé au sommet des remparts, permettant d’effectuer des rondes et de surveiller les alentours.
Archives par mot-clé : remparts
La forge « Lhoest » (Waremme)
En janvier 1940, LHOEST Charles et LHOEST Guillaume sont maréchaux-ferrant aux Remparts à Waremme (ce qui deviendra plus tard la rue du Baloir).
Projet de nivellement des remparts (Waremme)
Le 14 mars 1891, RENIER Eugène, commerçant, DOTRENGE, MARCOTTY et GERBEHAYE H. Victor présentent un plan de nivellement des remparts de Waremme, devant le Conseil Communal de la ville.
DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond estime ce plan « stupide ».
La fin des remparts ? (Waremme)
En 1907, le programme électoral du Parti Ouvrier Belge (POB) de Waremme prévoit la destruction et le terrassement des remparts.
Les anciens remparts cultivés (Waremme)
En 1917, le commissaire d’arrondissement de Waremme et président du « Coin de Terre », HALLET Emile, propose d’exploiter les terres à l’endroit où s’élevaient les remparts, récemment nivelés.
Le « Coin de Terre » est une oeuvre qui met à disposition des familles un lopin de terre pour subvenir à leurs besoins, en cultivant de légumes et des pommes de terre. A Waremme, il y a 82 familles réparties sur 715 ares.
Zone d’influence de Waremme
Au 16ème siècle, la franchise de Waremme s’étend aux territoires de Mouhin, Fraipont, Hartenge, Longchamps, Bettincourt. Cependant, elle exerce aussi son influence sur les villages d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Ville et Hasselbroeck. Ceux-ci sont tenus de participer financièrement à l’entretien des murailles de la ville, qui leur assure le refuge en cas de danger.
Le bourgmestre démissionne (Waremme)
Le 10 novembre 1904, le bourgmestre de Waremme, le notaire LEJEUNE Charles, présente sa démission, à l’issue d’un nouveau débat orageux au Conseil Communal, sur le sujet du nivellement des remparts de la ville.
Projet de nivellement des remparts de Waremme
A partir de 1870, le sujet du nivellement des remparts de Waremme, revient régulièrement à l’ordre du jour du Conseil Communal de la Ville et engendre souvent des débats orageux.
Le système défensif de Waremme au 11ème siècle
Vers 1078, les défenses se sont développées au sud du Geer, qui constitue un obstacle naturel. L’élément central de ce système est formé d’une butte (qui porte la dénomination de « motte »). Il s’agit d’une levée de terre au sommet de laquelle s’élève le donjon. Cette éminence, de la forme d’un cône tronqué, est entouré de fossés (fossés relevés ou digues), consolidés semble-t-il à l’est par un rempart (vieille muraille). A l’ouest, au-delà du fossé qui entoure le château, un ruisselet double la première ligne de défense du fossé principal. Une seconde ligne de fossés se situe au-delà du ruisseau. Des sentiers relient l’élément défensif à des sources et à des fontaines, nécessaires à l’approvisionnement en eau, tandis qu’un passage, sur le flanc sud-est, relie le château à l’église, avec un diverticule aboutissant à une grange. Le cimetière entourant l’église, est ceint de murailles. Il doit donc faire partie intégrante des éléments défensifs avancés du château. Enfin, vers le sud, des fossés et un rempart complètent les fortifications.
Le fossé creusé autour de la ville fournit la terre nécessaire pour élever le rempart qui le longe. Un assaillant doit donc franchir un double obstacle. Ce dispositif a une grande efficacité contre les lourds cavaliers du Moyen-âge.
Le château de Waremme est une forteresse érigée en bordure d’une voie stratégique: la Chaussée Romaine « Boulogne – Bavay – Maastricht – Cologne ». Il possède donc une valeur stratégique importante.
Nouvelles constructions à Waremme
A partir des années 30, des maisons commencent à être construites en bordure de l’avenue des Tilleuls, partie des anciens remparts, nivelés en 1914, comprise entre la place de la Porte de Liège et la rue du Baloir.