Une vue aérienne des années 20 permet de découvrir le tracé des anciens remparts, rasés durant la guerre 1914 – 1918. Leur ensemble dessine, à cette époque, un « U » de 400 mètres de côté, dont l’ouverture est tournée vers le Geer.
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Des pommes de terre sur les anciens remparts (Waremme)
Le 8 mai 1916, dans le but de cultiver des pommes de terre en grande quantité, on se décide à charruer les trois hectares des anciens remparts de Waremme qui ont été nivelés.
De nouvelles rues (Waremme)
En 1914, après le nivellement des remparts de Waremme, l’artère allant de la Porte de Liège à la rue du Baloir est appelée avenue des Tilleuls. Plus tard, elle sera prolongée et portera le nom d’avenue Guillaume Joachim. Une autre artère, allant de la Porte de Liège vers la Porte de Saint-Trond est appelées avenue des Platanes. Elle sera plus tard appelée avenue Henri Monjoie.
Ces artères ne sont encore que de larges bandes de terre enherbées, où paissent quelques animaux et où jouent les enfants.
Les Remparts de Waremme sont rasés
En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.
La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.
Les Waremmiens s’opposent sur le nivellement des remparts (Waremme)
Le 10 novembre 1904, le conseil communal de Waremme est le siège de débats orageux, à propos du nivellement des remparts. Le bourgmestre LEJEUNE Charles décide de présenter sa démission.
Que reste-t-il du « Vieux Waremme » ?
En 1889, il ne reste plus aucun vestige de l’ancien château. Les fortifications ont en grande partie disparu.
Les demoiselles Vliegen de Waremme
En 1866, les demoiselles VLIEGEN sont propriétaires d’un vaste ensemble formé de deux gros immeubles et de grands jardins s’étendant entre les numéros 39 et 45 de la rue de Huy (qui deviendra rue Joseph Wauters) et les remparts.
Un chemin contourne les remparts (Waremme)
En 1840, Il existe un chemin (probablement bien plus ancien) qui épouse le contour extérieur des remparts à partir de la Porte de Saint-Trond, qui passe devant la Porte de Liège et qui rejoint la route sortant de la ville par la Porte de Huy. Ainsi, venant de Saint-Trond, par exemple, un voyageur peut, après avoir traversé le pont du Geer, prendre la direction de Liège ou de Huy sans traverser la ville. Cela peut s’avérer fort utile lorsque les portes de la ville sont fermées, la nuit par exemple ou peut-être en cas d’épidémie.
Waremme en 1840
En 1840, Waremme, avec ses hameaux, compte 240 habitations, pour 1.590 habitants. La ville ne s’étend guère au-delà du carré d’environ 400 mètres de côté des remparts et du Geer.
Seuls quelques rares groupes de maisons s’élèvent en dehors de ce périmètre : rue du Pont, quartier du Rèwe et le long de l’actuelle rue Joseph Wauters, où les dernières constructions se situent à hauteur de la rue des Fontaines. Place de la Porte de Liège, il y a une petite chapelle (elle sera démolie lors de l’établissement du chemin de fer vicinal).
Waremme vend des parcelles de ses remparts
En 1831, la ville de Waremme morcelle et vend des tronçons de la levée de terre qui constituait les remparts de la cité. C’est ainsi que PIRSON Renier, le garde-chapêtre BURY et GOFFIN Jacques achètent la partie des remparts située devant chez eux, à la rue des Remparts.