Les testament de Dieudonné Printhaye (Hodeige)

Le 18 septembre 1749, le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Dieudonné, rédige son testament. Il laisse à ses successeurs pour chanter son anniversaire, 4 verges de terres gisantes au Fond Stève.

Il laisse à son frère PRINTHAYE François, prieur de Carignan, et à HEUSKIN Augustin, son frère utérin (tous deux chanoines réguliers de Sainte-Croix à Liège), ainsi qu’à Dame HEUSKIN, religieuse de Saint-Quirin à Huy, à chacun leur vie durant, 12 florins brabant de rente à payer par ses héritiers.

Il constitue pour ses héritiers universels, HEUSKIN Sébastien, son demi-frère, bailli et préposé des Seigneurs de l’Etat de Liège, et la Demoiselle HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien, à partager également. Eu égard, toutefois, aux bons services que ledit testateur a reçus de Marion (et qu’il espère recevoir encore), lui donne tous ses meubles.

Testament de Thomas de Donceel (Hodeige)

Le 6 juillet 1636, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, rédige un testament par lequel il choisit sa sépulture dans l’église de Hodeige. Il y fonde un anniversaire et lègue à la Mense des Pauvres une rente annuelle de 4 muids d’épeautre.

Il fait quelques legs, à :

  • SIMONIS Jean, un cousin de Liège
  • SIMONIS Gilles, avocat, un cousin de Liège
  • sa nièce, Marguerite, épouse de COMAN Jean de Hodeige
  • sa belle-sœur, Marguerite, veuve de DE DONCEEL Bauduin

Quant à tous ses autres biens meubles et immeubles, il en institue ses héritiers universels, DE BRABANT Antoine, son beau-frère, et DE DONCEEL Marguerite, sa soeur.

Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

Paiement de la rente due à la Fabrique d’Eglise (Crisnée)

Le 25 mars 1924, le conseil communal de Crisnée accorde au Bureau de Bienfaisance du village d’inscrire au compte de 1924, la somme de 128,08 francs, votée sur l’excédent du budget de 1924, pour solder la rente de 8 muids 5 setiers d’épeautre dur à la Fabrique d’Eglise.

Droit de banalité cédé à la communauté (Thys)

Le 28 février 1735, le Seigneur de Thys, le Baron DE WANZOULLE, cède à la communauté de Thys ses droits de brasserie banale, moyennant une rente de 72 florins brabant.

La communauté mettra elle-même aux enchères l’exploitation de la brasserie.

Cession de terres (Thys)

Le 11 mai 1699, pour éteindre une rente, la communauté de Thys doit céder une pièce de terre au Seigneur du lieu, D’EYNATTEN Charles.

Vente de terres (Thys)

Le 26 mai 1698, pour éteindre une rente, la communauté de Thys doit céder une pièce de terre à D’EYNATTEN Herman.

La communauté emprunte au Seigneur (Thys)

Le 16 mai 1676, la communauté de Thys emprunte au Seigneur du lieu, D’EYNATTEN J.-J., 600 florins, en établissant une rente de 30 florins sur un bien communal.

La communauté doit vendre des terres (Thys)

Le 8 février 1676, pour satisfaire aux contributions demandées par les troupes étrangères logées au Pays de Liège et au Comté de Looz, la communauté de Thys doit vendre des terres au Seigneur du lieu, D’EYNATTEN J.-J., pour 1250 florins brabant, plus une rente de 40 florins.

Location de biens communaux (Thys)

Le 27 mars 1675, la communauté de Thys reporte des biens communaux au profit de D’EYNATTEN Jean-Jacques, contre 40 florins brabant de rente.