La communauté emprunte au Seigneur (Thys)

Le 16 mai 1676, la communauté de Thys emprunte au Seigneur du lieu, D’EYNATTEN J.-J., 600 florins, en établissant une rente de 30 florins sur un bien communal.

La communauté doit vendre des terres (Thys)

Le 8 février 1676, pour satisfaire aux contributions demandées par les troupes étrangères logées au Pays de Liège et au Comté de Looz, la communauté de Thys doit vendre des terres au Seigneur du lieu, D’EYNATTEN J.-J., pour 1250 florins brabant, plus une rente de 40 florins.

Location de biens communaux (Thys)

Le 27 mars 1675, la communauté de Thys reporte des biens communaux au profit de D’EYNATTEN Jean-Jacques, contre 40 florins brabant de rente.

L’abbé d’Eynatten ne peut se marier (Thys – Vatican)

Le 12 décembre 1705, l’abbé D’EYNATTEN Charles, qui s’est vu refuser l’autorisation de se marier par le Vatican (il aurait voulu avoir descendance car il est le dernier du nom) engage la terre et la Seigneurie de Thys à VANDERHEYDEN A BLISIA Lambert, chanoine de la Cathédrale, contre une rente de 2.564 florins 7 patars 1 liard brabant et 18 sous.

Succession à Thys

Le 5 octobre 1669, DE FALLOISE Ode-Françoise, veuve du Seigneur de Thys D’EYNATTEN Arnould, lègue par testament:

  • à son fils aîné, D’EYNATTEN Arnold-Louis: 100 florins brabant de rente;
  • à son 2ème fils, D’EYNATTEN Ferdinand-Louis: la terre, la seigneurie, le château et la basse-court de Thys, avec Nomerenge, Awilour (Avilour) et ses hameaux.

Le brasseur s’endette (Thys)

Le 18 mars 1624, le brasseur de Thys, HAPPART Mathieu, et son épouse PONSELET Maroye, grèvent leurs biens d’une rente de 14 florins, afin de permettre à leur fils, HAPPART Etienne (Estienne), d’accéder à la prêtrise.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

L’abbé de Saint-Trond veut racheter des terres (Oreye)

En 1601, l’abbé de Saint-Trond, BETTEN Léonard, entame des négociations avec les héritiers de VAN DER ERTWECK Denis, de Liège, pour racheter des terres sises à Oreye. Le prix est fixé à 6.100 florins du Brabant. Il s’engage à le payer par une rente annuelle de 406 florins (en +/- 15 ans).

Guillaume de Hemricourt, vassal (Liège)

En 1287, le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume devient le vassal du Prince-Evêque de Liège, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. L’acte précise qu’il existe une forteresse dans la Seigneurie.

Arnould de Corswarem, Seigneur de Momalle

Le 22 février 1369, DE CORSWAREM Arnould acquiert la Haute Justice et la Seigneurie de Momalle, de l’Abbaye Saint-Laurent de Liège, moyennant une rente annuelle de 53 muids d’épeautre.