L’abbé d’Eynatten ne peut se marier (Thys – Vatican)

Le 12 décembre 1705, l’abbé D’EYNATTEN Charles, qui s’est vu refuser l’autorisation de se marier par le Vatican (il aurait voulu avoir descendance car il est le dernier du nom) engage la terre et la Seigneurie de Thys à VANDERHEYDEN A BLISIA Lambert, chanoine de la Cathédrale, contre une rente de 2.564 florins 7 patars 1 liard brabant et 18 sous.

Succession à Thys

Le 5 octobre 1669, DE FALLOISE Ode-Françoise, veuve du Seigneur de Thys D’EYNATTEN Arnould, lègue par testament:

  • à son fils aîné, D’EYNATTEN Arnold-Louis: 100 florins brabant de rente;
  • à son 2ème fils, D’EYNATTEN Ferdinand-Louis: la terre, la seigneurie, le château et la basse-court de Thys, avec Nomerenge, Awilour (Avilour) et ses hameaux.

Le brasseur s’endette (Thys)

Le 18 mars 1624, le brasseur de Thys, HAPPART Mathieu, et son épouse PONSELET Maroye, grèvent leurs biens d’une rente de 14 florins, afin de permettre à leur fils, HAPPART Etienne (Estienne), d’accéder à la prêtrise.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

L’abbé de Saint-Trond veut racheter des terres (Oreye)

En 1601, l’abbé de Saint-Trond, BETTEN Léonard, entame des négociations avec les héritiers de VAN DER ERTWECK Denis, de Liège, pour racheter des terres sises à Oreye. Le prix est fixé à 6.100 florins du Brabant. Il s’engage à le payer par une rente annuelle de 406 florins (en +/- 15 ans).

Guillaume de Hemricourt, vassal (Liège)

En 1287, le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume devient le vassal du Prince-Evêque de Liège, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. L’acte précise qu’il existe une forteresse dans la Seigneurie.

Arnould de Corswarem, Seigneur de Momalle

Le 22 février 1369, DE CORSWAREM Arnould acquiert la Haute Justice et la Seigneurie de Momalle, de l’Abbaye Saint-Laurent de Liège, moyennant une rente annuelle de 53 muids d’épeautre.

Une rente pour les béguines (Momalle)

En 1910, une rente est accordée à la communauté des soeurs qui occupe le béguinage de Momalle.

Le contrat de mariage de Arnould de Chaumont et d’Alice de Hermalle (Hesbaye)

Le 12 octobre 1318, le contrat de mariage entre DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice est signé entre le marié et DE HERMALLE Henri, père de la mariée, au château de Huy.

Quelques clauses de ce contrat:

  1. DE HERMALLE Henri reconnait avoir donné à DE CHAUMONT Arnould, en vue de ce mariage, 200 livrées de terre, à percevoir chaque année en gros tournois de France sur divers biens. Ceux-ci comprenant notamment: – 30 bonniers de terre arable au lieu-dit « Malaise dalets Verme ». Les revenus de chaque bonniers étant estimés à 3 muids d’épeautre. Le muid valant alors 10 sous tournois, ce total de 90 muids d’épeautre équivaut en argent à 45 livrées. Sont également mentionnés, la dîme de Seroncamp, valant annuellement 120 muids d’avoine, soit 60 livrées de terre. La menue dîme de ce même lieu, estimée à 15 livrées par an. 14 bonniers de prés sis à Ombrai, qui représentent 60 livrées. Enfin, 60 bonniers de bois sis sur le cours de la Meuse, près d’Engis, estimés à 20 livrées. – DE CHAUMONT Arnould pourra jouir, dès à présent, de ces 200 livrées et, au cas où DE HERMALLE Alice décèderait avant lui, sans lui avoir donné d’héritier, il les détiendra jusqu’à la fin de sa vie.
  2. De même, si DE HERMALLE Alice meurt avant DE CHAUMONT Arnould et qu’ils n’ont pas eu d’héritier légitime, l’avoué de Hesbaye recevra 200 autres livrées de terre, perçues en gros tournois sur l’ensemble de l’héritage que DE HERMALLE Henri tient de son premier mariage. DE CHAUMONT Arnould ne pourra en bénéficier qu’après la mort de son beau-père. En attendant, il devra se contenter de la rente mentionnée au point 1.
  3. DE CHAUMONT Arnould concède à sa future épouse, à titre de douaire, toute l’avouerie de Hesbaye. Aigremont avec son château, Awirs, Fexhe-le-Haut-Clocher; Chaumont avec son manoir, ainsi que Ghistoul, dont la justice et la seigneurie sont également tenues en fief de l’Evêque de Liège. En cas de décès de DE CHAUMONT Arnould, DE HERMALLE Alice pourra en jouir pour le restant de ses jours. Toutefois, si le couple n’a pas eu d’enfants, le plus proche héritier de DE CHAUMONT Arnould pourra récupérer les biens constituant le douaire, à condition de laisser à la veuve une rente de 800 livrées de terre assignée sur ces mêmes biens.
  4. Les parties s’accordent encore que si DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice meurent sans hoirs, l’ensemble de leur héritage revienne au plus proche parent, de chaque côté.

Une rente sur la ferme devant le pont (Hemricourt)

Le 12 août 1630, MOËS Hubert, pasteur (curé ?) de Hemricourt, constitue une rente de 30 florins brabant sur la ferme dite « Devant le Pont », à Hemricourt,