Une rente pour les béguines (Momalle)

En 1910, une rente est accordée à la communauté des soeurs qui occupe le béguinage de Momalle.

Le contrat de mariage de Arnould de Chaumont et d’Alice de Hermalle (Hesbaye)

Le 12 octobre 1318, le contrat de mariage entre DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice est signé entre le marié et DE HERMALLE Henri, père de la mariée, au château de Huy.

Quelques clauses de ce contrat:

  1. DE HERMALLE Henri reconnait avoir donné à DE CHAUMONT Arnould, en vue de ce mariage, 200 livrées de terre, à percevoir chaque année en gros tournois de France sur divers biens. Ceux-ci comprenant notamment: – 30 bonniers de terre arable au lieu-dit « Malaise dalets Verme ». Les revenus de chaque bonniers étant estimés à 3 muids d’épeautre. Le muid valant alors 10 sous tournois, ce total de 90 muids d’épeautre équivaut en argent à 45 livrées. Sont également mentionnés, la dîme de Seroncamp, valant annuellement 120 muids d’avoine, soit 60 livrées de terre. La menue dîme de ce même lieu, estimée à 15 livrées par an. 14 bonniers de prés sis à Ombrai, qui représentent 60 livrées. Enfin, 60 bonniers de bois sis sur le cours de la Meuse, près d’Engis, estimés à 20 livrées. – DE CHAUMONT Arnould pourra jouir, dès à présent, de ces 200 livrées et, au cas où DE HERMALLE Alice décèderait avant lui, sans lui avoir donné d’héritier, il les détiendra jusqu’à la fin de sa vie.
  2. De même, si DE HERMALLE Alice meurt avant DE CHAUMONT Arnould et qu’ils n’ont pas eu d’héritier légitime, l’avoué de Hesbaye recevra 200 autres livrées de terre, perçues en gros tournois sur l’ensemble de l’héritage que DE HERMALLE Henri tient de son premier mariage. DE CHAUMONT Arnould ne pourra en bénéficier qu’après la mort de son beau-père. En attendant, il devra se contenter de la rente mentionnée au point 1.
  3. DE CHAUMONT Arnould concède à sa future épouse, à titre de douaire, toute l’avouerie de Hesbaye. Aigremont avec son château, Awirs, Fexhe-le-Haut-Clocher; Chaumont avec son manoir, ainsi que Ghistoul, dont la justice et la seigneurie sont également tenues en fief de l’Evêque de Liège. En cas de décès de DE CHAUMONT Arnould, DE HERMALLE Alice pourra en jouir pour le restant de ses jours. Toutefois, si le couple n’a pas eu d’enfants, le plus proche héritier de DE CHAUMONT Arnould pourra récupérer les biens constituant le douaire, à condition de laisser à la veuve une rente de 800 livrées de terre assignée sur ces mêmes biens.
  4. Les parties s’accordent encore que si DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice meurent sans hoirs, l’ensemble de leur héritage revienne au plus proche parent, de chaque côté.

Une rente sur la ferme devant le pont (Hemricourt)

Le 12 août 1630, MOËS Hubert, pasteur (curé ?) de Hemricourt, constitue une rente de 30 florins brabant sur la ferme dite « Devant le Pont », à Hemricourt,

Une rente sur la ferme devant le pont (Hemricourt)

Le 13 janvier 1630, MOËS Bauduin, par un acte passé devant le notaire LANTIN Jean, constitue une rente de 111 florins 5 patars sur la ferme dite « Devant le Pont », à Hemricourt.

Hypothèque sur Hemricourt et Lantremange

En 1484, LE BLAVIER Jehan (Jean) relève (fait relief) une rente hypothéquée sur les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange (?).

Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt

En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.

Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.

Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.

La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.

L’église de Hemricourt

En 1668, le curé de Hemricourt (Remicourt) dispose d’une maison pastorale et d’une petite terre. En outre, il perçoit des rentes prélevées sur la plupart des fermes et des maisons du village, pour un montant total de 46 muids.

Ainsi, la ferme de DE HEMRICOURT Louis, louée à DELMOT Arnou, doit à la cure 5 muids 7 setiers.

Jean de Schoonhoven hypothèque ses fiefs (Liège – Lantremange)

Le 11 octobre 1666, le Seigneur de Lantremange, DE SCHOONHOVEN Jean, donne en gage tous ses fiefs « liégeois », à l’échevin de Liège DETHIER François, pour une rente annuelle de 100 florins brabant.

Jean de Schoonhoven emprunte (Lantremange – Huy)

Vers 1666, le Seigneur de Lantremange, DE SCHOONHOVEN Jean emprunte une importante somme d’argent à GORONNE Mengold, marchand bourgeois de Huy. Il lui devra une rente annuelle de 200 florins brabant.

Thiry de Jaymaert, Seigneur (Lantremange)

En 1578, DE JAYMAERT Thiry, dit « le Jeune », est Seigneur de Lantremange. Il est en conflit avec la Cathédrale de Liège à propos du paiement d’une rente de 90  muids d’épeautre.