Le curé Leclercq prête serment (Lantremange – Hodeige – France)

En (?), le curé de Lantremange, l’abbé LECLERCQ N., originaire de Hodeige, prête le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Il peut ainsi rester dans sa paroisse.

Le curé Hairs prête serment (Lamine)

Vers 1798 (?), l’abbé HAIRS est le curé de Lamine. Il prête le serment d’allégeance à la République et de Haine à la Royauté.

Le curé Ista refuse de prêter serment (Hodeige)

En (?), suite à la Révolution Française, le curé de Hodeige, l’abbé ISTA Lambert, refuse de prêter le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Vu son grand âge, il échappe à la déportation et à l’exil, mais est seulement placé sous la surveillance de l’Etat.

Dans ces jours sombres, il voit son église fermée et profanée; la croix du clocher est descendue. Il continuera à dire la messe et à administrer les sacrements, tantôt dans une grange, tantôt dans une cave.

Le curé fait serment d’allégeance (Waremme – France)

En (?), le curé de Waremme, l’abbé DESHAYES Gérard-Joseph, prête serment de fidélité à la République et de haine à la Royauté.

Des Récollets font serment d’allégeance (Waremme – France)

En (?), deux Pères Récollets de Waremme prêtent serment de fidélité à la République et de haine à la Royauté:

  • le Père WERT Robert
  • le Père MATHIEU

Le chanoine Rutten fusillé (Otrange)

En 1793, un détachement révolutionnaire fusille, à Otrange, le chanoine RUTTEN qui a refusé de prêter le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Son corps est jeté dans les douves du château.

Le curé refuse de prêter serment (Geer)

Vers 1790, à la Révolution française, le curé de Geer, l’abbé DE FAVEREAU Charles-Antoine, refuse de prêter le serment de haine à la Royauté et de fidélité à la République. Il sera condamné à la déportation.

Le curé prête serment (Celles – France)

Vers 1797, le curé de Celles prête le serment de haine à la Royauté et de fidélité à la République française.

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Louis-Napoléon Bonaparte président (France)

louis-napoléon bonaparte

louis-napoléon bonaparte

En juin 1848, la France se soulève, établit le suffrage universel et réinstaure la République, dont elle confie la présidence à BONAPARTE Louis-Napoléon.