Certes, le Concordat implique la reconnaissance de la République par l’Eglise catholique, mais dans le même temps, BONAPARTE Napoléon reconnaît que la religion catholique est celle de la « majorité des Français ». Le culte est libre.
Pour faire table rase du passé, les évêques traditionnels ou constitutionnels sont appelés par le pape à démissionner. Le clergé est obligé de prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement.
Le pape reconnaît la vente des biens ecclésiastiques mais les églises non aliénées sont mises à la disposition du clergé. Les traitements des ministres des cultes sont pris en charge par l’Etat.
Les évêques, désormais nommés par le premier consul (ils reçoivent l’institution canonique du pape), nomment, à leur tour, les curés parmi des personnes agréées par le gouvernement.
Des diocèses peu nombreux (pour des raisons financières) sont établis dans nos régions. Ils chevauchent diverses régions linguistiques : le diocèse de Malines regroupe la Dyle et les deux-Nèthes ; Liège rassemble les départements de l’Ourthe et de la Meuse inférieure ; le diocèse de Metz regroupe les Forêts, les Ardennes et la Moselle ; enfin, Namur comprend Sambre-et-Meuse, tandis que Tournai correspond au département de Jemappes.
Le clergé marque globalement son adhésion au Concordat, même si comme dans le diocèse de Namur, il y a, dans un premier temps des réticences. Certains religieux persistent dans leur refus du nouvel ordre.