Un nouveau fourneau au château (Longchamps)

Le 29 avril 1863, le maçon ERNOTTE est requis pour construire un nouveau fourneau au château de Longchamps.

Réquisition d’arbres (Berloz)

En mai 1942, les autorités allemandes réquisitionnent 18 peupliers dans les bois de Berloz. Ils sont évalués à 8.959 francs.

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Réquisition des caleçons (Waremme – Allemagne)

Vers 1943 (?), à court d’un tas de choses, les Allemands promulguent une ordonnance visant la réquisition des longs caleçons, à Waremme. L’échevin requis déclare que les Waremmiens n’ont pas de caleçons à livrer, en baissant son pantalon et en disant: « Est-ce que je porte un caleçon, moi … ! »

Désinfection à Crisnée

Le 17 juillet 1909, le conseil communal de Crisnée décide que MELIN Félix, d’Oreye, médecin-vaccinateur de l’école de Crisnée, peut requérir librement et aux frais de la commune, le concours de l’agent désinfecteur, lorsqu’il constate chez des indigents un cas de maladie nécessitant une désinfection.

Délai accordé aux habitants de Thys

En février 1590, en raison:

  • du mauvais temps et de la stérilité qui en fut la suite,
  • du passage et des réquisitions de soldats

les habitants de Thys obtiennent du Prince-Evêque de Liège d’être soustraits aux poursuites de leurs créanciers, jusqu’aux prochaines moissons.

Château réquisitionné (Boëlhe)

En 1944, des SS allemands réquisitionnent le château de Boëlhe.

Réquisition de maisons (Lamine)

Le 27 avril 1917, le conseil communal de Lamine décide de réquisitionner des maisons vides du village, pour héberger les réfugiés qui affluent.

Henri Gérard s’oppose aux Allemands (Remicourt)

En septembre 1914, l’ancien bourgmestre de Remicourt, GERARD Henri, est menacé d’exécution par les Allemands car il a refusé d’obtempérer à l’ordre de réquisition de ses chevaux. Il sera attaché, toute une journée, aux grilles du parc de sa ferme. La menace ne sera pas suivie des faits.

Il est le père de GERARD Charles.