En 1957, le réseau routier de Waremme s’étend sur:
- 41 km 400 de chemins communaux
- 13 km 100 de voirie de l’Etat
- 1 km 500 de chemins de grande communication
En 1957, le réseau routier de Waremme s’étend sur:
En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.
En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.
Dès le début de notre ère, l’Empereur AUGUSTE désire la création d’un réseau routier de première valeur. Il charge AGRIPPA Vipsanius de le réaliser. Dans notre région, une voie part de Bavay et se dirigeant vers Tongres, en traversant la Hesbaye. (Il est possible que les Romains se contentent d’élargir une piste gauloise existante).
La chaussée passe par les localités actuelles de Braives, Geer, Waremme et Oreye. Outre cette chaussée, un embranchement appelée « Chaussée de Nivelles » est également édifié. C’est un diverticule de la chaussée principale, qu’elle rejoint à Malpas et à l’ancienne Notre-Dame de Lorette à Grandville. Elle est empierrée en profondeur. C’est depuis cet endroit que partent les vivres et le fourrage des légions romaines du Rhin pour le relais de Bergilers, situé à mi-chemin de Braives et de Tongres. Une autre chaussée est construite entre Arlon et Tongres, via Amay.
De petits noyaux urbains ou des stations sont échelonnées à distance régulière sur ces chaussées (Braives, Bergilers, …), ainsi que des « villas-fermes ».
Les personnages importants de ces noyaux urbains et les grands propriétaires terriens se font enterrer, après crémation, sous des tumuli, aux abords de la chaussée.
(Selon certains historiens, les chaussées romaines et les « diverticules » sont construits sur des pistes déjà empruntées par les Gaulois.)