Francis Pirson (Hollogne-sur-Geer)

En 1998, PIRSON Francis et sa famille habitent l’ancien moulin à eau de Hollogne-sur-Geer.

(A la construction de celui-ci, le lit du Geer et du Faux-Geer sont détournés et les eaux sont dirigées vers un réservoir, actionné par un système de vannes)

L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)

En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).

Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.

écrémeuse mélotte

écrémeuse mélotte

Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.

Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.

En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.

La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre. 

Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.

Un aviateur anglais blessé (Waremme – Braives)

Le 12 mai 1940, le Hurricane de l’aviateur anglais, le sergent TOWNSEND Kenneth, est pris sous le feu de canons antiaériens allemands, au-dessus d’Omal. Un projectile atteint le réservoir principal. Le cockpit s’embrase. L’avion s’abat durement près du Carrefour Duchâteau à Braives. Gravement brûlé au visage et aux mains, le pilote souffre également de sérieuses blessures à la jambe, à la cheville et à la tête. Il reçoit les premiers soins dans un poste de secours installé à Lens-Saint-Remy. Ensuite, il sera successivement emmené à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme, à la Citadelle de Liège, à l’hôpital Saint-Laurent, dans des hôpitaux allemands et, enfin, dans un camp de prisonnier de guerre.