Les planques de Louis Reyntens (Hesbaye)

En septembre 1944, il y a quelques mois que le commandant de l’Armée Secrète de la région de Waremme, l’abbé REYNTENS Louis, dit « Georges », habite chez l’ingénieur SENY Albert, à Bertrée.

Depuis son arrivée en Hesbaye, il a été hébergé chez:

  • la Baronne DE SELYS-LONGCHAMPS
  • la Baronne DE RENESSE, à Berloz
  • le notaire JAMOULLE Armand, à Viemme
  • l’abbé HERMANS, curé de Celles

Des responsables du Groupe « Otarie » (Waremme – Grand-Axhe – Lantremange)

En septembre 1944, les principaux responsables du Groupe « Otarie » de Waremme sont:

  • JAMAR Ambroise: Lieutenant de gendarmerie; il est responsable d’un groupe d’une cinquantaine de gendarmes « résistants ». Son pseudonyme est « Adolphe ». Il habite Grand-Axhe.
  • PIRSON Hadelin: Vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Waremme. Il est responsable de la mobilisation du groupe sanitaire de l’Armée Secrète. Il habite rue Sous-le-Château à Waremme.
  • LEBURTON Edmond. Il habite Lantremange.

Jacques Beauduin, Résistant (Waremme)

En septembre 1944, le Waremmien BEAUDUIN Jacques est membre du Groupe « Otarie ». Il a pour mission d’aller porter les messages de mobilisation chez les principaux responsables du réseau, à Waremme.

Il est le frère de BEAUDUIN André de la rue d’Oleye à Waremme.

André Sauwens, Résistant (Waremme)

En septembre 1944, le Waremmien SAUWENS André fait partie du Groupe « Otarie ».

Jean-Baptiste Thomas, Résistant (Waremme)

En septembre 1944, le Waremmien THOMAS Jean-Baptiste fait partie du Groupe « Otarie ». Il est le beau-frère de PEIGNEUX Alphonse.

Jules Poelmans, boulanger « Résistant » (Waremme)

En 1944, POELMANS Jules est un membre actif de l’Armée Secrète (A.S.). Il exploite une boulangerie à la Porte de Liège, à Waremme.

André Snyers, Résistant (Waremme)

En septembre 1944, SNYERS André fait partie du Groupe « Otarie ». Il habite au n° 54 de la rue d’Oleye à Waremme. Son voisin immédiat est DAENEN Raymond.

André Beauduin, Résistant (Waremme)

En 1944, BEAUDUIN André fait partie du Groupe « Otarie ». Il habite au n° 13 de la rue d’Oleye à Waremme. Son épouse est SENY Marie. Ils sont surnommés « Monsieur et Madame Modeste »

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.