Guillaume Coune (Waremme – Allemagne)

En 1940, COUNE Guillaume est déporté en Allemagne après la campagne des 18 jours (depuis la prise du fort d’Eben-Emael jusqu’à la capitulation sans condition de l’Armée belge), avant d’entrer dans la Résistance.

Marcel Dessy, Résistant (Waremme)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le Waremmien DESSY Marcel milite dans la Résistance active avant de s’engager comme volontaire de guerre.

Il se verra récompensé de nombreuses distinctions honorifiques.

Portrait de Irène Jadot en 1945 (Waremme)

Durant la Deuxième Guerre Mondiale, JADOT Irène entre dans la Résistance. Dès 1941, elle est agent de renseignement et d’action, au service « Luc-Marc ». Durant une mission chez la Comtesse DE BORCHGRAVE D’ALTENA, au château de Lexhy, elle est blessée à la tête. Elle est opérée à trois reprises.

Elle sera reconnue invalide de guerre.

Des Waremmiennes font de la résistance

Entre 1940 et 1945, durant la Seconde Guerre Mondiale, des Waremmiennes font de la résistance:

  • ABEELS Sidonie
  • BEAUDUIN Marie-Elisabeth
  • BEAUDUIN-SENY Marie
  • BERGER Paulette
  • BRUYNINX Marie-Louise
  • COUNE Laure
  • DELANGE Annie
  • DEL MARMOL Françoise
  • HENDRICKX Ninie
  • JAVEAUX Anna
  • LECLOUX Madeleine
  • MARCHOUL Josée
  • MARECHAL Rita
  • MOREAU Maria
  • MUSCHART Malou
  • PAQUOT Paula
  • PIROTTE Madeleine
  • VALLEE Mariette
  • WERY Eva

Mort de Reinhard Heydrich (Allemagne)

reinhard heydrich

reinhard heydrich

Le 27 mai 1942, HEYDRICH Reinhard, qui a présidé la Conférence de Wannsee, où a été planifiée la « Solution Finale » à la question juive, meurt des blessures subies dans un attentat organisé par la Résistance tchèque.

Portrait d’Edmond Leburton (Waremme – Belgique)

LEBURTON Edmond

En 1997, portrait d’Edmond LEBURTON

Homme politique, né à Lantremange d’une mère flamande et d’un père wallon, le 18 avril 1915 et mort à Waremme le 18 juin 1997. Licencié en sciences politiques et sociales de l’Université de Liège.

Il fait ses « 18 jours » de formation de candidat-officier.

Durant la Deuxième Guerre Mondiale, il est capturé par les Allemands, mais parvient à s’échapper peu après. Il rejoint la Résistance et s’engage dans l’Armée Secrète et plus particulièrement dans le Réseau Otarie.

LEBURTON Edmond est présent au Congrès national wallon de 1945. En 1946, il devient député socialiste à la Chambre des Représentants pour l’arrondissement de Huy-Waremme. Il succède à WAUTERS Arthur.

En 1947, il succède à JOACHIM Guillaume comme bourgmestre de Waremme.

Il est ministre de la Santé publique et de la Famille de 1954 à1958. Il se range dans le camp des défenseurs du fédéralisme au Congrès des socialistes wallons de 1959. Ministre de la Prévoyance sociale de 1961 à 1965 et ministre-vice-président du conseil chargé de la coordination de la politique de l’infrastructure de 1965 à 1966. Après le décès de MERLOT Joseph, en 1969, il lui succéde en tant que ministre des Affaires économiques. LEBURTON Edmond démissionne en tant que ministre lorsqu’il est élu président du Parti socialiste belge (1971 – 1973). Son soutien au Mouvement wallon devient discret et il devient un adversaire du Mouvement populaire wallon puis du fédéralisme. Il est Premier ministre du 26 janvier 1973 au 25 avril 1974. Son passage à la tête du Gouvernement belge signifie un coup d’arrêt aux réformes engagées en 1970. Son gouvernement tripartite, qui ambitionne de finaliser la réforme de la Constitution (la formation des régions), est contrecarré par les grèves des dockers et des écoliers contre la réforme de l’armée, les manifestations contre l’avortement, la réforme du pacte scolaire, la crise pétrolière, l’affaire RTT et enfin, l’affaire « Ibramco ». Celle-ci sera décisive pour la chute du gouvernement.

LEBURTON Edmond est nommé ministre d’État en 1971. Le 7 juin 1977, il est élu président de la Chambre de Représentants, fonction qu’il assume jusqu’en 1981.

Il a présidé, pendant de longues années, l’Union Nationales des Mutualités Socialistes et plusieurs institutions waremmienne du secteur social ou hospitalier.

Il a tellement marqué la ville de Waremme de son empreinte, qu’on la surnommée « Leburtown » et lui-même « Le Grand Chef Blanc »

LEBURTON Edmond a été le dernier Wallon à exercer le mandat de Premier ministre et le seul Premier ministre socialiste wallon, avant DI RUPO Elio. Il a été vivement critiqué par certains Flamands pour son absence de connaissance du néerlandais.

La Résistance s’organise à Waremme

En 1940, la Résistance s’organise à Waremme.

Le groupe des Résistants s’étoffe peu à peu, notamment avec le concours de l’abbé PIRSON.

A cette époque, il existe déjà, chez LAMBERT Sidonie, un petit dépôt clandestin qui contient des fusils récupérés et un poste émetteur.

Bientôt, les volontés se soudent. Parmi elles, le capitaine NAVEAU de Hollogne. L’adjudant LEBURTON Edmond fait inscrire deux pelotons d’hommes résolus qu’il a recrutés. Au même moment, le lieutenant RENSON prend contact avec l’abbé LYSENS, curé de Berloz, qui a réuni autour de lui des « confidents résolus ». D’autres se joignent à cette phalange, dont ACCURIA Albert, ORBAN Richard, GERADON Joseph de Grand-Axhe, PEREE, PIRE, et de jeunes flamands de Borloo, Buvingen, Goer.

Tous ces éléments nouveaux entraînent « d’autres amis discrets »

Mort d’Arthur Derwa (Waremme – Liège)

Le 11 octobre 1995, victime d’un accident de voiture, DERWA Arthur décède à l’hôpital de la Citadelle, à Liège. Il était âgé de 82 ans. Il était une grande figure de la résistance hesbignonne, lors de la Deuxième Guerre Mondiale. Son surnom était « Zoro ».

Malou Muschart, agent de liaison (Waremme)

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, MUSCHART Malou est un agent de liaison de la Résistance. Tous les jeudis, elle dépose le courrier « Clarence » chez l’abbé ABINET Georges, professeur au Collège Saint-Louis de Waremme.