Le 1er juin 1944, l’organisation de Résistants, « L’Armée de Belgique », prend le nom de « Armée Secrète », suivant les instructions émanant du Ministère Belge de la Défense, en exil à Londres.
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Le gouvernement reconnaît « L’Armée de Belgique »
En 1942, le Gouvernement belge, en exil à Londres, reconnaît « L’Armée de Belgique », organisation de Résistants oeuvrant sur le sol belge.
Arthur Derwa à la « Légion Belge » (Hesbaye – Belgique)
En 1940, le petit groupe de Résistants de DERWA Arthur se rattache à la « Légion Belge » (qui deviendra « L’Armée de Belgique », puis « L’Armée Secrète »).
Quelques membres du Groupe « Otarie » (Waremme)
En 1944, quelques Résistants waremmiens du Groupe « Otarie »:
- STASSE Valère
- BEAUDUIN Jacques
- BOLLE Léon
- COELMONT Camille
- QUOITIN Désiré
- BOURMANNE Louis, médecin
- THOMAS Alphonse
- RENWART Rody
- VANDEVENNE Victor
- DUPONT Léon
- FLORKIN Marcel
Les Résistants logés à Waremme
En septembre 1944, près la Libération de la Hesbaye par les Américains, les Résistants viennent s’installer à Waremme:
- Ceux du Groupe Otarie quittent Les-Waleffes pour venir à Waremme. La plupart d’entre-eux sont hébergés dans les locaux de l’Ecole Moyenne de l’Etat, rue Charles Lejeune.
- Ceux du Front de l’Indépendance, moins nombreux, sont regroupés dans l’immeuble des Oeuvres Sociales, au n° 19 de la rue Joseph Wauters.
Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)
Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.
Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.
Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)
Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:
- GAUNE François
- DERYDT Alfred
- RENKIN André
Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.
Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.
Le Résistants occupent les points stratégiques (Waremme)
Le 7 septembre 1944, vers 14 heures, une petite troupe de Résistants du Groupe « Otarie », commandée par NELIS Gaston, investit Waremme et occupe des points stratégiques:
- LEJEUNE René et SAUWENS André s’installent dans les ruines du coin de la rue Gustave Renier, pour surveiller le carrefour du Centre.
- THOMAS Jean-Baptiste, BOURS Jean, HERCKENS Jules et MISSOTTEN Hubert prennent position dans la pharmacie « GIELEN », de l’autre côté de ce carrefour.
- MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice pénètrent dans l’Hôtel de Ville.
- NELIS Gaston, dit « Joseph », et PAPY Justin s’introduisent dans la gare.
Les Allemands quittent l’Ecole Moyenne (Waremme)
Le 7 septembre 1944, les Allemands de l’unité de Waffen SS quittent l’Ecole Moyenne de Waremme, où ils s’étaient installés. Ils sont attaqués, au niveau de la « Plate-Tombe », par une escouade de Résistants, commandée par NELIS Gaston, dit « Joseph ».
Les armes de l’abbé Hermans (Celles)
En juillet 1944, l’abbé HERMANS, dit « Eustache », est curé de Celles. Il cache des armes pour les Résistants, dans la chapelle Saint-Blaise.