En 1924, le monument aux morts de le Première Guerre Mondiale de Jeneffe est restauré.
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Fin des travaux à l’église (Hodeige)
En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.
La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.
Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.
Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.
L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.
Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.
Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.
Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.
Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).
Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.
La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.
Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.
Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).
Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).
Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.
Consécration de l’église restaurée (Hodeige)
Le 15 et 16 juillet 1906, l’église restaurée de Hodeige est consacrée par l’Evêque de Liège.
Adjudication des travaux de l’église (Hodeige)
Le 2 octobre 1904, la procédure d’adjudication des prochains travaux de restauration de l’église de Hodeige est réalisée. Les soumissionnaires sont:
- RENIER-MONJOIE V., de Waremme, pour 37.980 francs
- l’association de MORS Guillaume, d’Oleye, et KINET François, de Grand-Axhe, pour 35.495 francs
- RYCKMANS Joseph, de Montenaken, pour 33.380 francs
La soumission faite par ce dernier étant la plus avantageuse pour la Fabrique d’Eglise de Hodeige, le Conseil, à l’unanimité des membres présents, le déclare adjudicataire.
(Des changements et augmentations seront décidés en cours de travaux et la somme totale sera portée à 36.140 francs).
Restauration de l’église (Hodeige)
En avril 1905, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont entamés. L’architecte chargé de ces travaux est LOHEST.
Les travaux consistent en la restauration de l’église existante, fort délabrée, ainsi qu’en son agrandissement, par l’ajout d’une nef latérale.
Le monument s’élève au milieu du cimetière. Avant les travaux, il n’a que 2 nefs, recouvertes par des plafonds en lattes, et construites dans le style flamboyant de XVème siècle (ou du commencement du XVIème siècle), mais dont le caractère architectonique a entièrement disparu lors des restaurations effectuées à la Renaissance. Le remplissage des fenêtres a été enlevé et il ne reste plus que des ouvertures de baies informes et dépouillées de tout ornement. Les matériaux, destinés dans la pensée du constructeur à être vus, ont été recouverts soit d’un épais badigeon, soit d’une couleur « agressive ». La grande fenêtre percée dans le mur plat du choeur a été bouchée par une maçonnerie et, à l’intérieur, est masquée par le maître-autel. Enfin, les murs ainsi que les toits, en fort mauvais état, achèvent de donner à cet édifice l’aspect d’une ruine plutôt que d’une église servant au culte divin.
De nouveaux locaux pour le Cercle Folklorique et Historique (Remicourt)
En (?), les responsables communaux de Remicourt mettent l’ancienne Maison Communale à disposition du « Cercle Folklorique et Historique de Remicourt et Environs », qui rencontre des problèmes de stockage. Les bénévoles décident de restaurer l’édifice, de l’aménager et d’y réaliser le « Musée de Hesbaye ».
Inauguration des orgues (Remicourt)
Le 25 décembre 1931, Monsieur LEBLANC inaugure les orgues de l’église de Remicourt, après restauration.
Restauration des orgues (Remicourt – Tongres)
Le 27 juin 1921, HUBERT P. et WESTPHALEN R., de Tongres, réparent les orgues, vétustes, de l’église de Remicourt. La pension et le logement des ouvriers qui effectuent le travail sont pris en charge par les familles HALLEUX et GRUTMAN. Le coût de l’opération sera de 850 francs pour 8 jours.
Travaux à la grange décimale (Les Waleffes – Remikette)
En 1718, l’ancienne grange décimale des Soeurs du Val-Notre-Dame, au hameau de Remikette à Les Waleffes, est restaurée et agrandie par l’abbesse DE WARNANT Isabelle.
Travaux à la ferme en carré de Saives
Dans le courant de l’An VII, les toits d’ardoises de la ferme en carré de la Seigneurie de Saives, sont percés de toute part au point que la pluie retombe dans la grange, dans les fenils et sur les planchers.
Les travaux de restauration des toitures sont effectués par le maître-couvreur JAMOTTE F., pour la somme de 149 livres.