Fin de la majorité absolue socialiste (Waremme)

Le 20 août 2020, le bourgmestre de Waremme, CHABOT Jacques, annonce que le Libéral DUBOIS Raphaël fera son entrée dans le Collège Communal de Waremme, comme échevin. C’est un évènement historique. Cette coalition « Socialiste – Libérale (Groupe « Pour Waremme ») » est une première après 107 ans de majorité absolue socialiste.

La mise en place de cette coalition a été rendue nécessaire suite à l’exclusion de l’échevin GERARD Albert, en décembre dernier. Cette mise en place a été retardée par la crise sanitaire de l’épidémie de coronavirus (covid 19).

Le nouveau Collège communal de compose de:

  • CHABOT Jacques, bourgmestre
  • KIPROSKI Stéphanie, 1ère échevine
  • DUBOIS Raphaël, 2ème échevin
  • RIGOT Hervé, 3ème échevin
  • VAN KEERBERGHEN Aurélie, 4ème échevine
  • HUMBLET Julien, 5ème échevin
  • VAN DORMAEL Luc, président du CPAS

Note: Au soir des dernières élections communales, le PS disposait de 14 sièges sur 24. Après l’éviction de GERARD Albert, il ne lui en restait donc que 13 (majorité beaucoup trop étriquée). Lors de ces élections, le Goupe « Pour Waremme » avait obtenu 27% des voix et 7 sièges, et avait déjà été frustré que le PS ne lui ouvre pas sa majorité. DUBOIS Raphaël, son chef de file, devient donc échevin, avec les attributions de l’emploi, de l’économie, du commerce et de l’énergie. Il souhaite faire avancer notamment les dossiers du zoning industriel de Waremme et celui de sa rénovation urbaine.

Les habitants de Hodeige veulent leur propre curé

En 1259, les habitants de Hodeige, ayant doté convenablement leur église, désirent vivement avoir au milieu d’eux un prêtre stationnaire qui leur consacrerait uniquement son ministère. A cet effet, ils adressent une requête à D’OTTIGNIES Robert, doyen de Saint-Paul à Liège, et à tout le Chapitre dont dépend la paroisse de Lamine.

Les fidèles de Hodeige appuient leur demande de raisons bien plausibles:

  • D’abord, le village de Hodeige est à une telle distance de l’église de Lamine qu’ils ne peuvent la fréquenter qu’avec beaucoup de difficultés, surtout en hiver. La plupart du temps, ils arrivent trop tard aux offices.
  • De là aussi d’autres inconvénients très graves; quelques fidèles sont morts, privés des sacrements, à cause du défaut d’un prêtre à Hodeige.
  • Le prêtre qui, pour le temps, dessert l’église de Lamine, est tenu de célébrer la messe à Hodeige trois fois par semaine, outre les dimanches et les jours de fête. Bien plus, pendant le Carême et l’Avent, il doit s’acquitter tous les jours, ce qui ne peut se faire sans grande difficulté. Maintes fois, le curé de cet office de Lamine s’exempte de la célébration de ces messes, à laquelle il est cependant obligé.
  • Les fidèles de Hodeige ont doté leur église avec leurs propres ressources. A cet effet, ils ont fourni neuf bonniers de terre arable et quatre muids d’épeautre mesure de Liège, de revenu annuel pour l’usage du prêtre qui desservirait cette église.

Le chapitre accueille favorablement la demande des habitants de Hodeige, mais ne voulant pas léser les droits acquis du curé de Lamine, comme c’est l’usage, il prescrit au curé et aux fidèles de Hodeige certaines obligations et certaines redevances envers l’église-mère et le curé de Lamine:

  • Pour l’administration du baptême, de l’extrême-onction, les processions des rogations, ainsi que pour le synode de l’archidiacre et du doyen rural, la paroisse de Hodeige restera soumise à celle de Lamine. En signe de cette soumission, le curé de Hodeige paiera au curé de Lamine quatre deniers de Liège à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte. Au jour de la dédicace de l’église-mère et à la solennité du Patron, ainsi qu’aux processions des rogations et au synode, le curé de Hodeige se rendra à l’église-mère avec ses paroissiens.
  • Dans le cas où l’église-mère manquerait de ressources pour sa reconstruction ou autre nécessité, les paroissiens de Hodeige seront tenus de fournir leur contribution comme les paroissiens de Lamine.
  • En compensation des offrandes que le curé de Lamine recevait de l’église de Hodeige, le curé de cette dernière (qui dorénavant percevra ces oblations) sera tenu de payer chaque année après la Noël, au curé de Lamine, une rente de 11 muids d’épeautre, et au marguillier 4 muids, et cela à perpétuité.
  • Les oblations provenant d’anciens anniversaires fondés par les fidèles de Hodeige resteront au curé de Lamine, mais celles qui proviendront des anniversaires fondés à l’avenir appartiendront uniquement au curé de Hodeige.

Le Chapitre de Saint-Paul décrète, en outre, que l’église de Hodeige ne restera soumise à celle de Lamine qu’en ce qui est convenu ci-dessus et qu’elle sera à la collation du Chapitre Saint-Paul. 

Travaux à l’école (Crisnée)

En septembre 1921, vu l’augmentation croissante du nombre d’élèves et le retard pris dans le projet de construction d’une nouvelle école au lieu-dit au « Thièr Dèl Vâ », le conseil communal de Crisnée décide de démolir la cloison installée dans la salle de classe de l’école du village en 1915 et d’aménager une seconde classe à l’étage de la Maison Communale.

L’instituteur SAUVAGE Constantin (Nicolas ?) refuse ce déménagement et démissionne.

Agrandissement du cimetière (Waremme)

En 1948, un agrandissement du cimetière de Waremme est réalisé. Il permet de régulariser le retard qui existait dans la construction des caveaux.

Le cimetière est également embelli, doté d’allées bordées de plantations, de parterres de fleurs et de pelouses

Trois monuments sont édifiés, en hommage:

  • aux héros de la ville
  • aux victimes du bombardement
  • aux anciens combattants

Hemricourt ne paie pas ses dettes

Le 24 mars 1707, l’avocat TORNACO, VILLEGIA et consorts entament une procédure contre les manants et la communauté de Hemricourt, représentée par les anciens bourgmestres FABRY Jacque et DELTHOUR Léonard, à la suite du défaut de nouveaux bourgmestres.

L’origine de cette procédure est le retard apporté au paiement de 50 florins.

Mort de Hubert Krains (Waremme – Bruxelles)

hubert krains

hubert krains

Le 10 mai 1934, au retour d’une excursion à Liège où il accompagnait des écrivains belges, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, tombe du train qui le ramène en gare de Bruxelles-Nord et est broyé sous les roues, comme le tragique héros qu’il a laissé à la postérité, protagoniste de Pain noir.

Le retour n’a pu se faire à l’heure prévue et KRAINS Hubert se tracasse pour sa femme malade qui pourrait s’inquiéter du retard. Au moment où le train entre en gare, il ouvre la portière, croyant le convoi sur le point de s’arrêter. Du marche-pied de la voiture, il saute sur le quai, avant l’arrêt complet du train, trébuche et tombe. Il se relève aussitôt, légèrement étourdi par la chute, mais est projeté sur les voies par le marche-pied de la voiture suivante. Il est littéralement coupé en deux sous les roues du lourd convoi.

Il sera inhumé au cimetière de Les Waleffes.