Jeannne Radoux est de retour (Momalle – Allemagne)

Le 8 mai 1945, RADOUX Jeanne est de retour à Momalle. Après sa libération du camp de concentration de Ravensbruck en Allemagne, elle a séjourné quelques temps dans un hôpital militaire. Elle pèse encore 38 kilos. Ses enfants ne la reconnaissent pas.

La maison d’Adolphe Renwart (Waremme)

Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de la Porte de Liège à Waremme, après avoir fui avec sa famille devant l’arrivée des Allemands, l’agent commercial RENWART Adolphe, constate que la porte d’entrée a été fracturée, que le linge et tous les objets de valeur ont été emportés.

La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …,  tout a disparu.

La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.

Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.

Des Waremmiens reviennent

En juillet 1940, DUCHATEAU Jules, BOVY Georges, LONGREE Jean, PARATE Léon et POELMANS René, dit « Foufou », reviennent à Waremme, de leur exil en France.

Martien Javaux rentre chez lui (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, malgré ses blessures, JAVAUX Martien rentre chez lui. Il fait appeler son voisin et ami, le docteur CUVELIER. Il a une clavicule brisée et un gros orteil fortement contusionné.

Quelques « téméraires » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion d’une première bombe dans le champ de MORIA Albert, à Waremme, BERGER Léon, COUNE Adolphe et BIERNA Henri se précipitent hors du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, s’avancent sur la Place du Roi Albert 1er et se dirigent vers le Monument aux Morts de 1914 – 1918, pour mieux voir ce qui se passe. Rapidement, BIERNA Henri revient se mettre à l’abri au Café.

Henri Pâques, soldat (Belgique)

En 1914, lorsqu’éclate la Première Guerre Mondiale, PÂQUES Henri rentre en Europe et s’engage dans l’armée belge. Il sera intégré dans le 5ème Régiment de Ligne.

René Verdin, mitraillé (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, le docteur de Waremme, VERDIN René, se rend à la Kommandantur de Huy, pour présenter sa moto « Gillet » et obtenir la prorogation de son permis de circuler. Sur le chemin du retour, il est attaqué par des « Thunderbolt », à hauteur de Chapon-Seraing. Il s’arrête en catastrophe, abandonne sa moto et se couche dans un champ.

Mort de Léonie Baugnet (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, l’industriel de Waremme, MOES Edouard, et son épouse BAUGNET Léonie se rendent à Huy afin d’obtenir la prorogation de leur permis de circuler. C’est l’homme de confiance de MOES Edouard, WERTZ Pierre, qui conduit la voiture. Leur permis est renouvelé pour trois mois.

Sur le chemin du retour, MOES Edouard a pris place sur le siège passager et son épouse sur la banquette arrière. A hauteur de Chapon-Seraing, des « Thunderbolt » attaquent le véhicule. MOES Edouard est légèrement touché, mais son épouse l’est plus gravement. Le véhicule est incendié.

Après l’attaque, HEYNE Jules arrêtent son véhicule « Minerva » et propose de transporter BAUGNET Léonie vers une clinique. Elle décède durant le trajet, à l’entrée de Viemme.