Les péages sur les routes (Belgique)

En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.

En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.

Visite archidiaconale (Oleye)

Le 12 octobre 1727, une visite archidiaconale est effectuée à l’église d’Oleye, par le sieur FRESART, notaire apostolique.

Il constate qu’il existait autrefois 3 bénéfices dans cette église, mais que, celle-ci ayant été totalement reconstruite en 1682, ils sont desservis à un même autel:

  • Un premier bénéfice, sous l’invocation de la Vierge Marie-Majeure et de Saint-Jean-L’Evangéliste, possédé par le sieur PIROTTE, curé de Jemeppe, est desservi par PIERET Guillaume. Les revenus attachés à cette fondation s’élèvent à 40 muids, avec charge de 2 messes septimaniales et l’obligation de payer 10 florins-brabant à la Fabrique, pour l’usage des ornements.
  • Un deuxième bénéfice, sous l’invocation de Saint-Nicolas, possédé par FREYSERS Michel. Les revenus consistent en 24 muids, perçus dans les communes d’Oleye et de Grand-Axhe, avec charge d’une messe septimaniale et de payer une rétribution à la Fabrique.

Arnould de Chaumont relève l’avouerie de Hesbaye

Le 24 avril 1315, DE CHAUMONT Arnould relève (fait relief) l’avouerie de Hesbaye, au château de Moha, en présence du châtelain des lieux, DE MOHA Gérard, et d’autres membres de l’aristocratie. A cette occasion, il relève (fait relief) également la Seigneurie de Chaumont, ainsi que la justice et les revenus, sous forme de cens et de rentes.

Les Français et les religieux (Belgique – France)

En 1795, dès leur entrée en Belgique, les Français donnent aux religieux et religieuses pleine liberté d’abandonner leur état. Ils leur garantissent même une pension viagère sur les revenus de leur couvent.

Ils résisteront presque tous à la tentation.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Nouveau « contrat d’avouerie » pour Lantremange

Après 1278, la déconfiture financière de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », le conduit à chercher noise au Monastère de Malmedy, au sujet de son avouerie de Lantremange. Il y estime ses revenus insuffisants. Il va les augmenter, par voie de fait, et confirmer ce nouveau « contrat d’avouerie » dans son testament.

La « Décision de Spire » (Stavelot – Malmedy – Turquie)

En 1545, aux termes de la « Décision de Spire », la Principauté de Stavelot-Malmedy paie une taille de 2.688 florins du Rhin, pour continuer la guerre contre les Turcs.

Selon cette décision:

  • Les fiefs et non-fiefs paient sur les héritages et meubles, un demi florin pour 100 florins.
  • Les marchands, les rentiers et les gens d’église paient le dixième denier sur leurs patrimoine et revenus.
  • Le paiement a lieu en la résidence des biens se trouvant dans le Pays de Stavelot.

La Seigneurie de Lantremange

En 1395, le chevalier LEBEAU Jean (LIBEAL Johan) fait établir le dénombrement des terres et la spécification des rentes, droits et revenus dépendant des Seigneuries de Hemricourt, de Lantremange, de l’avouerie de Bleret et de la bouteillerie héréditaire de l’Hôtel épiscopal.

Le moulin (première industrie agricole de Hesbaye) tient la place d’honneur à Lantremange. Il est « banal »: tous les manats de Lantremange et de Bleret (Blaret) doivent moudre par « ban ». (« L’ordre de ban » est un pouvoir de contraindre.)

Outre le moulin, l’autre industrie du village, la brasserie, est exploitée par les héritiers DE RENCHON DE WARLEGE.

WAREBOT Guillaume exploite une forge. PAKEAU Ernould et ROSE Ernoult exploitent une ferme.

Une avouerie pour le Chapitre de Saint-Denis (Bleret)

Le 1er août 1278, le Chevalier DE HEMRICOURT Guillaume s’engage à vendre au Chapitre de Saint-Denis son avouerie, ses droits seigneuriaux et ses revenus à Bleret.

Des biens pour l’abbaye de la Paix-Dieu (Heers)

En 1251, Marguerite, veuve du Chevalier DE CORSWAREM Robert, donne à l’abbaye de la Paix-Dieu, de Jehay-Bodegnée, des biens et des revenus à Heers-le-Château: un alleu de 12 bonniers et un cens de 3 sous et 9 chapons.