La ferme en carré de Saives

Le 6 juin 1628, un acte est passé entre l’épouse de VAN DEN STEEN Lambert et GRIMONT Bastin. Cet acte stipule que ce dernier reçoit « à stuit », pour un terme de 9 ans, la maison, la grange, les étables, le jardin, les prés et terres de la Seigneurie de Saives.

Le preneur devra veiller à leur entretien et faire quelques corvées. Il aura la chambre près de la cuisine et réservera au Seigneur la partie centrale lorsqu’il voudra résider ou se divertir à Saives.

(Les biens de la Seigneurie de Saives seront exploités par la famille GRIMONT et ses descendants, pour le compte de la famille VAN DEN STEEN, jusqu’à la Révolution.)

Le chanoine Rutten fusillé (Otrange)

En 1793, un détachement révolutionnaire fusille, à Otrange, le chanoine RUTTEN qui a refusé de prêter le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Son corps est jeté dans les douves du château.

Mort de l’abbé Kerstenne (Crisnée)

En 1822, l’abbé KERSTENNE Chrétien décède à Crisnée (?), à l’âge de 75 ans. Ses parents étaient KERSTENNE Christian et TROIGNEE Marie. Il a remplacé le curé de Crisnée, expatrié pendant la période révolutionnaire.

Le curé de Crisnée, remplacé

Vers 1790, l’abbé KERSTENNE Chrétien, natif de Crisnée, remplace le curé de Crisnée, l’abbé COHEUR Hubert, qui doit s’expatrier en raison des évènements révolutionnaires. Il exercera ce remplacement jusqu’en 1805.

L’abbé Coheur, curé (Crisnée)

En 1786, l’abbé COHEUR Hubert, de Crisnée, est nommé curé du village. Il occupera cette fonction pendant 25 ans, jusqu’à sa mort en 1811, avec un interim de l’abbé KERSTENNE Chrétien, également de Crisnée, car il devra s’expatrier plusieurs années lors des temps difficiles de la Révolution Française.

Le curé refuse de prêter serment (Geer)

Vers 1790, à la Révolution française, le curé de Geer, l’abbé DE FAVEREAU Charles-Antoine, refuse de prêter le serment de haine à la Royauté et de fidélité à la République. Il sera condamné à la déportation.

Villereau, bien national

Vers 1790 (?), à la Révolution Française, la Seigneurie de Villereau est vendue comme bien national.

Parmi les acquéreurs se trouvent:

  • SURLET DE CHOKIER, de Gingelom
  • JAMAR, de Goyer

L’Aumône Pirénéal (Momalle)

En 1371, l’Aumône Pirénéal est l’organisme paroissial de bienfaisance, à Momalle. (Il subsistera jusqu’à la Révolution française)

Les Sans-Culottes chez le Receveur (Momalle)

Le 30 septembre 1789, les « Sans-Culottes » pénètrent, à nouveau, dans la maison du Receveur de Momalle, le Seigneur Comte MERCY D’ARGENTEAU, et y commettent d’autres dégradations..

Les idées révolutionnaires (Momalle)

En 1789, de nombreux villageois de Momalle adhèrent aux principes de la Révolution française. Ils s’opposent à la dîme perçue par le curé du village sur les terres de Pichoul (Pissoule ?).