Mort de l’évêque Van Bommel (Liège)

Le 7 avril 1852, à 6 heures du matin, l’évêque de Liège, VAN BOMMEL Corneille-Richard-Antoine, décède à Liège, de la poitrine (?), à l’âge de 62 ans. Il est né en Hollande. Il a été nommé par le Roi GUILLAUME.

Il était fort instruit, aimable et plein d’esprit.

Charles de Corswarem, colonel

En (?) (après 1815), DE CORSWAREM Charles-Louis-Auguste-Ferdinand-Emmanuel est colonel au service du Roi des Pays-Bas GUILLAUME 1er .

Louis-Antoine de Corswarem, comte

Le 25 juillet 1825, DE CORSWAREM Louis-Antoine, fils de DE CORSWAREM Joseph-Clément et DUJARDIN Catherine, dite « de Blehen », obtient le titre de Comte DE LOOZ – DE CORSWAREM – DE MERDORP, par diplôme du Roi des Pays-Bas GUILLAUME 1er.

Jean-Joseph Kinet, instituteur (Crisnée – Pays-Bas)

Le 26 novembre 1827, par dépêche, le Commissaire Royal (de GUILLAUME des Pays-Bas) autorise la commune de Crisnée à engager un instituteur primaire. Ce sera KINET Jean-Joseph.

Une « loi linguistique » passe mal (Belgique – Pays-Bas)

roi guillaume 1er

roi guillaume 1er

Le 15 septembre 1819, GUILLAUME 1er signe une loi qui stipule, qu’à partir du 1er janvier 1823, le néerlandais deviendra la seule langue administrative, judiciaire, financière et militaire dans la partie flamande du pays. 

Cette loi linguistique provoque le mécontentement des « provinces belges », dont l’attachement à la langue française a été renforcé par 20 ans d’occupation française.

Charles Alexandre de Liedekerke Beaufort, chambellan (Belgique – Pays-Bas)

En 1830, DE LIEDEKERKE BEAUFORT Charles-Alexandre-Joseph est nommé Chambellan de GUILLAUME 1er des Pays-Bas.

Surlet de Chokier chez le Roi (Belgique – Pays-Bas)

Le 11 octobre 1824, SURLET DE CHOKIER Erasme-Louis se rend chez le roi GUILLAUME à Maestricht.

Le Second Concordat (Belgique)

Le 15 juillet 1827 est signé le Second Concordat. GUILLAUME 1er, n’étant pas catholique, une nouvelle convention, portant essentiellement sur le mode de nomination des évêques, est devenue nécessaire.

Une liste de candidats est présentée par le Chapitre et le Roi dispose d’une sorte de droit de veto en pouvant barrer l’un ou l’autre nom de cette liste. Le Roi ratifie cette convention le 25 juillet 1827, malgré l’opposition de ses ministres, du Conseil d’Etat, des Libéraux et des Calvinistes.

Le Pape la ratifie le 17 août.

La satisfaction des catholiques sera cependant d’une courte durée, car une circulaire confidentielle aux gouverneurs de province du 5 octobre 1827 fait savoir que l’exécution du Concordat est suspendue jusqu’après la nomination des évêques. Le Saint-Siège s’en inquiète et la défiance détruit chez les catholiques l’effet de la signature du Concordat.

La lutte contre l’incendie sous le régime hollandais (Belgique)

Le 10 mars 1825, D’ORANGE Guillaume édicte un règlement, dans lequel il reprend plusieurs mesures déjà mises en place par les Princes-Evêques de Liège avant lui, mais il ajoute des recommandations supplémentaires :

« … Les propriétaires ou locataires feront ramoner exactement deux fois par an les cheminées où l’on fait habituellement du feu, à savoir : dans les mois de mars et avril, et dans les mois de septembre et octobre. Il sera fait des visites générales tous les mois de mai et novembre, pour constater les contraventions.

Tout propriétaire ou locataire de maisons où il y a des puits, citernes, pompes, fontaines et autres réservoirs, devront les tenir en bon état, pour qu’on puisse y avoir recours en cas de besoin.

En cas d’incendie, seront tenus les propriétaires ou locataires des maisons où le feu aura éclaté, d’en faire l’ouverture aux pompiers et aux fonctionnaires qui se présenteront pour leur prêter secours. En cas de refus, les portes seront enfoncées.

Tous les habitants de la rue où sera l’incendie, et même ceux des rues adjacentes, seront tenus de fournir de l’eau pour le service des pompes publiques et pour les ouvriers employés à éteindre le feu.

Les brasseurs et les distillateurs seront tenus de se rendre au lieu de l’incendie à la première réquisition qui leur sera faite avec des tonneaux remplis d’eau. Il leur sera payé une indemnité d’un florin pour chacun des dix premiers tonneaux et cinquante cens pour chacun des dix seconds tonneaux arrivés pendant l’incendie.

Si pour éteindre et arrêter le feu, il était jugé nécessaire de couper ou de démolir une ou plusieurs maisons voisines de l’incendie, il sera passé outre à toutes les oppositions que les propriétaires ou locataires des dites maisons pourraient faire à cet égard, sauf à eux de demander, s’il y a lieu, une indemnité proportionnée aux pertes essuyées.

Il ne sera permis à personne de rester inactif au lieu de l’incendie. Ceux qui refuseront leurs secours encourront une amende.

Le lieu où le feu aura pris sera entouré et les coins des rues adjacentes occupés par les soldats de la garnison, afin d’empêcher des vols et pour que la foule n’apporte pas obstacle aux moyens d’éteindre l’incendie. Les parents ou les amis de celui dont la maison brûle pourront y entrer en se faisant connaître … »

Guillaume 1er d’Orange est le nouveau souverain (Belgique – Pays-Bas)

roi guillaume 1er

roi guillaume 1er

Le 19 mars 1815, l’annonce est faite que Roi des Pays-Bas, GUILLAUME 1er d’Orange est le nouveau souverain.

Le maire de Waremme, FRERARD, réunit chez lui tous les fonctionnaires publics, ainsi que les militaires domiciliés dans la commune, et leur donne lecture de la proclamation par laquelle le Roi des Pays-Bas prend possession de son royaume. Tous se rendent à l’hôtel de ville où le peuple a été convoqué au son des cloches et des décharges de boîtes. La lecture de la proclamation est accueillie par les cris, mille fois répétés, de « Vive le Roi ».

Le premier Commissaire d’Arrondissement de Waremme est le Baron DE LAFONTAINE Jean-François.